Acte I |
Géographie | Mémo LN-121 |
Acte II |
Faune & Flore | Mémo LN-122 |
Acte III |
Histoire | Mémo LN-123 |
Acte IV |
Cuba Aujourd'hui | Mémo LN-124 |
Acte V |
Musique Cubaine | Mémo LN-125 |
Selon Alfred Wegener (1880-1930, Scientifique allemand – Météorologue, astronome et explorateur), il y a 150 millions d'années, la Pangée (continent unique) se serait séparée en deux supercontinents plus petits, la Laurasie et le Gondwana. Eux-mêmes se seraient fractionnés pour former les continents actuels. |
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Des arguments géologiques sont à la base de son hypothèse d’une dérive des continents
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C'est la découverte progressive des fonds marins qui va permettre de
mettre en évidences son expansion et la tectonique des plaques. |
Géographie de Cuba
Emplacement |
Mer des Caraïbes |
Coordonnées |
21 ° 30'N 80 ° 00'O |
Archipel | Grandes Antilles |
Zone | 109,884 km 2 |
Rang zone | 17ème |
Longueur | 1,250 km |
Largeur | 191 km |
Littoral | 5,746 km |
Plus haute altitude | 1974 m |
Point le plus haut | Pico Turquino |
Allongée sur 1250km un peu au sud du tropique du Cancer,
large de 30 à près de 200km, Cuba est la plus grande île des Antilles
et près de 80% du territoire sont constitués de plaines.
• Ouvert largement sur des rivages peu profonds, Cuba entre d’autre part en contact, au pied de la sierra Maestra, avec une fosse de plus de 6 000 m (fosse de Bartlett) qui la sépare de la Jamaïque et se trouve dans le prolongement de la grande fosse des Caïmans.• Cuba compte des abords de récifs autour d’îlots, tandis que l’activité volcanique (rare) au sud se déroule notamment le long de grandes fractures. Du Jurassique (-200M à -145M d’années) au Crétacé (145M à -65M d’années) les mouvements très importants (charriages vers le nord, plissements) suivis d’une phase d’érosion intense affectent les zones émergées, en particulier les régions d’Escambray, de Pinar del Río, de l’île de la Jeunesse (ancienne île des Pins) ainsi que celles de Zaza où coexistent les zones plates et les zones de relief. Ensuite ces terres sont partiellement recouvertes au cours du Paléocène (-65M à -56M d’années).
• Au Miocène (-23M à -5,3M d’années) a lieu la dernière grande transgression marine au cours de laquelle cependant s’affirment des reliefs importants dans la région de Pinar del Río, le centre de Cuba, la province de Camagüey, la zone d’Holguín, la sierra Maestra, Mayarí et Baracoa . À cette époque, Cuba est constituée par plusieurs grandes îles séparées par des bras de mer. Cette configuration est modifiée au Pliocène (-5,3M à -2,6M d’années) par le soulèvement de toute la zone cubaine qui est alors vraisemblablement reliée à l’Amérique centrale.
• Pendant toute cette période, Cuba s’est trouvée sous l’influence d’un climat chaud. Les roches en place sont soumises à une intense érosion. La dissolution des calcaires par les eaux chaudes est un facteur prépondérant de désagrégation. Dans les régions en relief où dominent les calcaires, la destruction a lieu sous l’action conjuguée de l’érosion superficielle et du creusement des rivières souterraines. Il en résulte une morphologie en forme de cône : mogotes. La hauteur de ces « tours » n'excède généralement pas les 25m, pour un diamètre allant de 10 à 200m. Ce type de relief dit karstique se rencontre dans la sierra de Los Organos, constituée, aujourd’hui, d’une part d’une série de chaînes plus ou moins parallèles, et de l’autre de mogotes isolés.
• La plupart des plaines cubaines, bien que n’ayant pas toutes une origine commune, ont été soumises à une karstification intense. Il en est ainsi pour la plaine karstique occidentale s’étendant d’Artemisa à Cienfuegos, et pour la plaine orientale allant de Trinidad au centre de la province d’Oriente (cette dernière étant interrompue par des affleurements volcaniques, granitiques et ultrabasiques). Pour les plaines récentes formées de calcaires quaternaires (Guanahacabibes, Zapata et sud de l’île de la Jeunesse), la dissolution de la roche en place a donné naissance à des lapiés (dientes de perros , « dents de chiens ») .
• La plaine du Cauto Alto Cedro, qui repose sur une stratigraphie calcaire, est de formation alluviale. Des mouvements tectoniques continuent d'agiter actuellement les contours de l’île. Il existe en différents points des côtes cubaines des terrasses émergées dont les plus remarquables sont celles de Maisí, s’échelonnant sur dix niveaux différents jusqu’à une altitude de 400 m. Il existe également deux terrasses sous-marines situées à moins 9 m et à moins 18 m. Les mouvements descendants ont affecté une partie de la côte sud, provoquant ainsi la formation de marécages.
• Au
Quaternaire (-2M d’années), Cuba prend ses contours actuels et continue
à connaître des phases de soulèvement qui intensifient les processus
d'érosion.
Isla de la Juventud
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Isla
de la Juventud, 3,056 km2, au sud-ouest de Cuba, séparée du golfe de
Batabanó. Jusqu'en 1978, elle était surnommée l'Ile des Pins. La
capitale de l'ile est Nueva Gerona. Son territoire est généralement plat, divisé en 2 sections par le marécage de Lanier. La première section, la plaine nord, comprend les montagnes de la Sierra de Casas, dont l'altitude maximale est de 261 m et celles de la Sierra de Caballos, 303 m. La deuxième section, la plaine sud, est d'origine carsique. Le réseau hydrograhique, de configuration radiale, est représenté par les rivières Las Nuevas, San Pedro, Las Casas et Júcaro. On retrouve une végétation abondante de boisés de semi-decidus. On y fait, dans la région, l'élevage de bétail et l'agriculture, plus particulièrement la culture des agrumes servant à l'exportation. La faune de crustacés est la plus endémique des groupes zoologiques de Cuba. Tous les escargots terrestres sont de la famille Gastropoda. Parmi eux, les plus anciens sont du sous-groupe Posobranchia, avec 83 genres endémiques duquel se distingue le Priotochatella par la particulière beauté de sa carapace et que l'on rencontre dans la région. Un des oiseaux les plus pittoresques de Cuba, le perroquet cubain (Amazona leucocephala), peut être aperçu, dans toute sa grâce et ses couleurs chatoyantes, dans son habitat naturel de la Ile de la Jeunesse. Les chauves-souris de la famille des Monophyllus redmani et Natalus lepidus y ont également élu domicile. Cette dernière famille de chauve-souris aussi connue sous le nom de " papillon " est une espèce singulière par sa très petite taille variant de 2,7 à 3,2 cm. Son poids se situe entre 2 et 3 grammes et la largeur des ailes, une fois ouvertes, varie de 18 à 21 cm. Au sud de cette île-ville, une région au paysage semi-dénudé, apparaît une végétation de forêts de semi-decidus, d'arbustres et d'herbes dont les épiphytes se développent peu et de lierres abondants de la famille du cèdre (Cedrela odorata), le Adelia ricinella, le almácigo (Bursera simaruba) et le ateje (Cordia collococa). Le pin est typique de cette région. On y rencontre le pin femelle (Pinus tropicalis), le pin mâle (Pinus caraïbeen), le Pinus cubensis et le Pinus maestrensis. |
Pinard el Rio
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Sa
superficie est de 10 904,01 km2, sa côte est marécageuse et
irrégulière. Le relief de cette province se caractérise par la
cordillère de Guaniguanico autour de laquelle on rencontre
respectivement les plaines du Nord et les plaines du Sud de Pinar del
Río et la plaine de Guanahacabibes au sud-ouest. Cette cordillère se
divise en deux formations montagneuses différentes: la sierra del
Rosario dont la hauteur maximale est de 692m et le Pan de Guajaibón et
la Sierra de los Órganos. Sur cette dernière il existe une variété
impressionnante d'accidents naturels tels les plateaux, la grande
caverne de Santo Tomás et les vallées intra-montagneuses comme celle de
Viñales, connue pour son impressionnante beauté naturelle. Les fleuves
de cette région sont peu longs et le débit généralement faible. Les
plus importants : Cuyaguateje, el Hondo y el San Diego débouchent sur
la côte sud. Il existe plusieurs lagunes et réservoirs. La faune de la région extrême ouest est abondante et diversifiée. On y rencontre deux types de rongeurs sauvages : le hutía conga (Capromys pilorides) et le hutía carabalí (Capromys prehensilis); plusieurs espèces de chauve-sourie; de nombreux oiseaux comme la colombe-perdrix (Starnoenas cyanocephala) espèce endémique, le pivert churroso (Colaptes fernandinae), l'oiseau mouche (Mellisuga helenae) et deux espèces endémiques restreintes : la chillina (Teretistris fernandiane) et le pitirre guatíbere (Tyrannus caudifasciatus flabescens), la perruche guatíbere (Tyrannus caudifasciatus flabescens), la perruche (Amazona leucocephala leucocephala) et plusieurs autres espèces d'oiseaux. Pour la pratique cynégétique, on y a introduit divers mammifères comme: le cerf et le sanglier qui font concurrence au porc jíbaro criollo, l'aguties et d'autres. Parmi les reptiles terrestres, les plus communs sont la jicotea (Trachemis decussate), l'iguane (Cydura nubila), le Majaes (Epicrates angulifer) et d'autres ophidiens. On trouve également plusieurs lézards de différentes familles. La végétation actuelle est variée. On retrouve en prédominance, des forêts de conifères vers le sud, des pâturages et des terres cultivées intercalées avec une végétation secondaire vers le centre et sur la frange du littoral, des mangroves. Jusqu'à la région nord-est du territoire, on rencontre des champs de canne à sucre. Dans la zone méridionale de la région on rencontre des plaines, des rosiers, la canne à sucre, le tabac, des petits fruits, des palmiers. Dans la région centrale, on rencontre des fruits, des pâturages et la canne à sucre. Au sud de la ville de Pinar del Río, il convient de mentionner les cultures de l'excellent tabac cubain, les petits fruits et le riz. Dans les montagnes de la Sierra de los Órganos, autour des plateaux, on rencontre des plantations du fameux tabac cubain appelé Vuelta Abajo et des cultures de moindre importance. Situées dans la région de Matahambre, il y a des mines de cuivre qui ne sont pas, pour le moment, en activité. |
La Habana
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Sa superficie est de 5 725,6
km2. Dans la plaine Habana-Matanzas, se situent les monts
Bejucal-Magruga-Coliseo et ceux de La Habana-Matanzas. Le relief de la
plaine est ondulé et son altitude maximale est de 317m. L'hydrographie
de la région est représentée par les fleuves Canasí, Jibacoa, Jaruco,
Santa Cruz, Artemisa, Capellanías et par les réservoirs Pedroso, Canasí
et Jaruco. Dans cette province, on y cultive notamment la canne à
sucre, le grain, les tubercules et les légumes. On y exploite également
le bétail, dont le bovin et le porc en plus d'y développer
l'aviculture. Dans le domaine de l'industrie, en plus de la canne à
sucre et de l'alimentation, viennent s'ajouter l'industrie de la pêche
et celle de la production de boissons et liqueurs qui sont des pivots
importants de l'économie nationale. La faune sauvage a été décimée par l'homme, Dans les cavernes de cette région on peut apprécier une faune variée et un refuge pour plusieurs espèces de chiroptères et d'oiseaux dont le nombre joue un rôle important dans le contrôle de vecteurs nuisibles à l'agriculture et la santé humaine. À l'embouchure même de plusieurs fleuves qui débouchent sur la côte nord on on été vu un des représentants les plus particuliers des vertébrés de Cuba, le matani (ou vache marine) (Trichechus manatus manatus). La ranita de Cuba (Eleutherodactylus limbatus) est parmi les plus petites grenouille au monde avec une longueur de 1,2 cm et a 2 doigts libres sans disque digital. C'est dans la région au nord-ouest de la ville de Güines que commence le fleuve Mayabeque. Ce fleuve traverse la plaine carsique jusqu'au marécage du littoral. On nomme les eaux qui s'y infiltrent le Cuenca Sur, (bassin sud) lesquelles favorisent le développement agricole de la région. Cette région est devenue le plus grand producteur d'aliments du pays. Son paysage a été très transformé par l’homme. Jusqu'au sud du marécage du littoral, on y trouve des manglares (arbres caractéristiques de Cuba et de cette région). |
Ciudad de La Habana
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La ville de la Havane, capitale
de la République de Cuba, est la plus grande ville en importance et le
plus grand port des Antilles. Elle a une superficie de 727,4 km2 et est
le centre politique, économique et culturel de Cuba. En plus d'être un
important carrefour de transport aérien et maritime, elle est aussi le
centre de commerce de Cuba: exportation de sucre, de tabac, de fruits;
importation de produits alimentaires, de coton ainsi que de machinerie
et d'équipement technique constituent d'importantes activités. Entre
autres industries, mentionnons le chantier naval, les usines
d'assemblage, les distilleries de rhum, les raffineries de sucre et les
fabriques des populaires cigares cubains. Depuis les années 1990,
l'industrie touristique a pris un virage important pour rediriger le
modèle cubain vers une économie mixte. Le climat chaud et humide de la
ville est atténué par les vents de la mer. La Havane possède l'une des
plus grandes baies naturelles des Caraïbes et a été, depuis fort
longtemps, un centre stratégique et commercial important. Dû à l'urbanisation, la faune sauvage de La Havane est limitée. Il en va de même pour la flore. La faune apporté par l’homme prédomine dans la région, à l'exception des monts situés le long de la côte nord-est où l'on rencontre une faune spécifique aux zones de végétation. Cependant, on peut apercevoir la présence de l'épervier batiste (Buteogallus anthacinus gundlachi). La flore sauvage, ainsi que les graminées et les petits fruits sont affectés par le degré élevé d'urbanisation et de la présence humaine. On rencontre quelques endroits de végétation naturelle qui sont associés aux bords des rivières et aux communautés d'herbacés. On retrouve également des landes de latifoliés tropicaux, de xéromorphes, d'épineux sur des herbes en serpentin. |
Matanza
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Sa superficie est de 11 802,5
km2. Les plaines occupent 80% du territoire. Dans les régions nord-est
et centre de la province, on aperçoit quelques élévations qui
correspondent au mont Habana-Matanzas, dont le sommet le plus haut, le
Pan de Matanzas est de 381 m et le Bejucal-Madruga-Coliseo, dont le
sommet El Jacán est de 316 m d'altitude. Au sud, on retrouve la plaine
de Zapata, une région basse et marécageuse dont les caractéristiques
sont des plus particulières. Les réserves d'eau de Matanzas viennent de
sa nappe phréatique alimentée par les fleuves Hanábana, le Canímar et
le Yumurí. La région a aussi d'importantes baies comme celles de
Cárdenas et Matanzas, cette dernière étant un des ports les plus
importants du pays. La terre extrêmement fertile est principalement
vouée à la production agricole. La canne à sucre, les agrumes, le riz,
les grains et les légumes sont les principales récoltes de la région.
On y fait également pousser la " crasa arborescente " au tronc vert
dont sont extraites des fibres textiles importantes pour l'industrie.
Ces fibres textiles se retrouvent dans l'écorce. Dans certains endroits difficiles d'accès, on peut retrouver les restes de la faune primitive de Cuba comme le hutía conga (Capromys pilorides), le boa cubain (Epicrates angulifer), et le Anolis lucius, un petit lézard endémique. Une des zones les plus riches de la province en termes de diversité d'espèces est celle de la Ciénaga de Zapata (Marécage de Zapata). Y vivent une grande variété de mammifères et de rongeurs tel le hutía et plus spécifiquement, le "hutía enana" (Mesocapromys nana). On y rencontre également le cerf et le sanglier introduits intentionnellement ou accidentellement dans la région. Cependant, l'emblème incontesté des animaux de la région est le crocodile cubain (Crocodylus rombipher) même si l'alligator (Crocodylus acutus), qui peut atteindre 13 pieds de long, peut être aperçu. Autour du bassin supérieur du fleuve Canímar, on retrouve une végétation de culture, des pâturages et une végétation secondaire. La colline El Grillo, sur les versants desquels croît une végétation de plateau typique et la colline El Jacán, dont la végétation semi-naturelle de fourrés court sur des roches serpentines (cette zone a été proposée comme zone protégée pour son intérêt biologique) forment les deux exceptions de la région. On retrouve, dans les vallées, abondance de canne à sucre et de fruits secondaires |
Cienfuego
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Sa superficie est de 4176,7 km2.
Le long de la région, des zones de plaines, comme les plaines de
Cienfuegos et Manaca prédominent. Ces plaines sont situées à l'ouest et
au centre de la province alors qu'à l'est, se trouvent les montagnes de
Santa Clara et celles de Guamuhaya, qui est le point le plus élevé de
la province et de la région centrale de Cuba, avec les sommets Pico San
Juan (1140 m), et la caverne Martín Infierno de 50 m de hauteur et 30 m
de largeur de stalagmite. Le réseau hydrographique de Cienfuegos est
composé, entre autres, des rivières Damují, Caunao, Arimao, Salado, et
San Juan. Les eaux minérales, médicinales et thermales de Ciego Montero
sont très importantes dans la région. La baie de Cienfuegos est
caractérisée par sa profondeur, son chenal à l'entrée est étroit et
s'élargit vers l'intérieur. De plus, les chutes El Nicho, situées dans
la Sierra de Trinidad et la région de Guajimico sont idéales pour les
amants de la nature et les fervents d'aventure. La faune sauvage est rare mais on y retrouve quelques espèces intéressantes comme le Phyllonicteris poeyi, une chauve-souris endémique. Un des groupes zoologiques les plus importants de Cuba est sans doute celui de la classe de Amphibia. Parmi ce groupe, on retrouve plus spécifiquement le Urodela, une des plus petite grenouille du monde (Sminthillus limbatus), propre à Cuba et que l'on rencontre sur le territoire. Dans toute la région dominée par l'agriculture cultures, les herbes et les poches de végétation secondaire et certaines zones de prairies naturelles et de la végétation secondaire. La flore est fortement influencée par les cultures mentionnées ci-dessus et la végétation seulement vu dans la galerie, semi, des canaux fluviaux. Dans les environs de la ville de Cienfuegos se trouve le Jardin Botanique de Cienfuegos deuxième plus grand dans le pays, ouvert en 1901 grâce à la collaboration de l'Université de Harvard. |
Villa Clara
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Sa superficie est de 8 309,6
km2. Son relief se caractérise par la présence des montagnes del Norte
de Cuba Central, de la plaine de Manacas et les montagnes de Santa
Clara avec une altitude de 473 m. Les rivières Sagua la Grande, Sagua
la Chica, et le barrage de Alacranes constituent le réseau
hydrographique de la province. On y fait l'élevage de bovins et de
porcins. Les industries électronique, chimique, électro-technique, du
cuir et la production de machinerie non-électrique ainsi que la pêche
représentent les piliers de cette économie Dans les régions côtières, on retrouve une faune composée principalement d'hydrophyles, associée aux communautés de mangroves, de lagunes et de marécages. Chez les reptiles, on retrouve, dispersé dans plusieurs endroits le long de la côte, le jubo de estera (Natrix sipedon compressicauda). Parmi d'autres espèces, on rencontre également des mammifères rongeurs tel le carabalí (Capromys prehensilis) et le jutía conga (Capromys pilorides). Cette dernière espèce est la plus grande et la plus connue des deux. Elle peut facilement être domestiquée, s'adapte facilement aux conditions de captivité et se reproduit sans difficulté. Ce sont des fôrets de semi-decidus que l'on retrouve généralement, ainsi que le Bursera simaruba, le cèdre (Cedrela odorata) et le Ateje (Cordia collococa). Le palmier Coccothrinax littoralis, est une plante endémique de la zone côtière de cette région. Il convient de mentionner la présence, dans les zones situées dans le bassin moyen du ruisseau Guaní au sud de Caibarien, du Psilotum nudum, plante reconnue comme étant une antiquité parmi les espèces végétales terrestres. |
Sancti Spiritus
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Sa superficie est de 6 732,35
km. Le relief présente une grande diversité. Dans la partie nord, une
étroite bande de plaine du Nord de Cuba Central, laquelle est
interrompue par les monts du même nom et celles de la Sierra de
Bamburanao et Meneses-Cueto. Plus au centre, les monts de Fomento et
immédiatement après, ceux de Guamuhaya. Ce territoire est compris entre
la section est des montagnes de Trinidad dont le plus haut sommet, le
Protrerillo, atteint 931 m, la vallée Agabama et la région ouest, des
monts Sancti Spíritus. Au sud-ouest et sur une partie de la côte, au
sud de la ville de Trinidad, se trouve la plaine de Sancti Spíritus où
se trouvent des zones marécageuses et vers l'est, la plaine Jíbaro. Les
rivières Jatibonico del Norte, Higuanojo, Yayabo, Jatibonico del Sur,
et Zaza forment le réseau hydrographique de la province. Sur la rivière
Zaza se trouve un barrage, du même nom que la rivière et le plus
important du pays. L'élevage de bétail, la canne à sucre et la
production de récoltes sont les principaux leviers économiques de la
région. Sur la zone côtière, la faune est davantage de type hydrophyle, associée aux communautés d'arbres mangroves, de lagunes et de marécages. Parmi les reptiles terrestes, on retrouve le jubo de estera (Natrix sipedon compressicauda), dispersé sur une grande distance le long de la région côtière. Dans les endroits de végétation dense et touffue, se trouve l'habitat du hutía carabalí (Capromys prehensilis), de tempérament plus féroce que les autres de son espèce et typique de la région centrale de Cuba. Le tocorroro (Priotelus temnurus) qui habite dans les fôrets a été désigné, grâce à ses couleurs et son plumage, l'oiseau national de Cuba. Les mêmes couleurs se retrouvent sur le drapeau de Cuba. Le long de la côte nord de la province, on peut y rencontrer la chauve-souris (Noctilio leporinus). La végétation dans les régions côtières est faite de communautés de mangroves, alternant dans les landes côtières, avec une végétation semi-naturelle et des communautés d'herbes secondaires. On trouve également de grandes zones de bosquets de feuillus semi-vivaces et de mésophyles où l'humidité fluctue. À l'embouchure de la rivière Jatibonico del Norte, la végétation est principalement de culture, alternant avec une végétation de prairies naturelles et de récoltes. De plus, les terres agricoles, les pâturages et des foyers de végétation secondaire abondent dans cette région. |
Ciego de Avila
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Sa superficie est de 6761km2.On
retrouve des plaines carsiques, comme celle de Júcaro-Morón, des
élévations isolées comme celles de la Loma de Cunagua (332 m). La
Carolina (84 m) et celle de Turiguanó (105 m). À l'ouest, se trouvent
les extrémités des plaines de Sancti Spiritus et de Sierra de
Jatibonico, celle-ci ayant le point le plus élevé de la province (443
m), les collines de Tamarindo faisant partie des montagnes de Santa
Clara. Les rivières sont courtes et étroites. Les plus importantes sont les Chambas et Calvario coulant vers le nord, et celles de Majagua et Itabo coulant vers le sud. Les lagunes principales sont celles de La Leche, la plus grande du pays et La Redonda. Les plus grands barrages sont les Chambas 1 et Chambas 2. Les terres très productives de la région, sont composées de terre ferrallitique, d'hydromorphe dans les plaines des basses terres, et de terre brune dans les zones élevées. Ciego de Ávila a plus de 30 km de plages vierges et un fond de mer attrayant pour les plongeurs. Il est protégé par le second plus grand récif de corail au monde (après celui d'Australie). Les fôrets et les autres types de végétation comptent pour 90% du territoire. On y trouve, en plus des nombreuses lagunes, des terres fertiles, des réservoirs d'eau et le meilleur pétrole brut de Cuba. Les plaines de la province sont peuplées. Ce sont des terres de culture qui prédominent le paysage de la région; vers le nord-ouest, le centre, le sud et la région sous-littorale, ce sont surtout des terres de récoltes, de canne à sucre, de pâturages et de végétation secondaire. La végétation naturelle est représentée par les fôrets de perennifoliés et d'arbres à feuilles persistantes typique des régions marécageuses situées au nord de la lagune de La Leche. La flore sauvage est associée aux marécages et aux communautés de mangrove. Vers le nord, on rencontre le palmier jata guatacuda (Copernicia rigida) qui fait plus de 6 m de hauteur. La flore et les communautés de mangroves sont préservées; les fôrets sont denses et on y trouve des sources industrielles et mellifères. La faune sauvage est propre aux communautés d'hydrophiles (des manglares, lagunes et marécages). Le conga hutia (Capromys pilorides) et la chauve-souris espèces d'oiseaux, on retrouve le faucon à longue queue (Accipiter gundlachi) |
Camagüey
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Sa superficie est de 15 584,72
km2. La province qui couvre la plus grande étendue de Cuba est
constituée d'une vaste prairie. La canne à sucre, la production de
chrome, et surtout l'élevage, pratiqué depuis les débuts de la période
coloniale, constituent les principales activités économiques de la
région. L'industrie de la viande, de l'ananas en conserve et de
traitements de différents produits agricoles sont présentes dans la
région. Les plaines prédominent dans la province mais ce n'est pas le paysage entier de Camagüey qui est uniforme. La Sierra de Cubitas est connue pour ses cavernes, considérées comme les plus grandes et les plus belles de l'île. L'une d'elles, située au mont Tuabaquey (le plus haut de la province) a aussi une valeur historique et culturelle puisqu'elle a servi de refuge aux esclaves fugitifs. Du haut des pentes abruptes, aux caractéristiques carsiques, comme les rochers des côtes, on peut voir d'impressionnantes et profondes criques. La rivière Máximo, qui passe à travers les montagnes entre les monts Tuabaquey et Santa Cruz, forme au nord de magnifiques piscines naturelles exposant d'attirantes billes de marbre blanc. L'existence de roches ignées et métaphoriques à proximité de la ville de Camagüey a précipité la formation de chromite, un minerai stratégique, en de telles quantités qu'il pourrait devenir un des dépôts de minerai les plus importants du pays. La côte coralline située au nord de Camagüey permet de voir, au dessus du niveau de la mer, les centaines d'îlots de l'archipel des Jardines del Rey. Cayo Romano, entre autres, montre ses collines relativement importantes, comme celle de La Silla dont la présence signifie que l'îlot n'est pas seulement le développement d'un récif de corail mais composé de replis et de couches de calcaires. La faune sauvage est associée aux légumes, même s'il convient de mentionner que dans les zones côtières, plus spécifiquement dans la baie de Nuevitas, se trouve l'habitat du mammifère marin le plus représentatif de Cuba et des Caraïbes : le manati (Trichechus manatus). La végétation a été sensiblement affectée par la présence humaine. Elle est constituée, dans les zones côtières, de forêts de manglares, depuis l'extrême ouest jusqu'à l'embouchure de la rivière Vigil, plus à l'est, la végétation naturelle est affectée par les cultures agricoles; il reste cependant quelques bosquets de semi-decidus mésophyles. À titre d'exemple, on retrouve le Copernicia rigida au sud de la baie de Nuevitas. Le reste de la végétation est de culture, avec des récoltes agricoles et des pâturages |
Las Tunas
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La superficie du territoire est
de 6 587,8 km2. Les plaines constituent le paysage de cette région.
Entre autres, dans la plaine du Nord de Camagüey-Las Tunas, on peut y
voir les collines de Caisimú (hauteur maximale de 122 m), celles de
Dumañuecos (hauteur maximale de 129 m); vers la zone centrale, les
collines du Centre de Camagüey-Las Tunas où apparaît celle de Verde
(hauteur maximale de 188 m) et celle de Jengibre (hauteur maximale de
140 m); au sud-ouest la plaine du Sud de Camagüey-Las Tunas et au
sud-est la plaine du "prudent", région basse avec quelques zones
marécageuses. La région compte sur des gisements de kaolin et de sel. Ses fleuves les plus importants sont les Chaparra, Jobabo, Sevilla et le Tana. Son économie se caractérise principalement par l'industrie du sucre, du mineraie et de la sidérurgie-mécanique. Dans la région nord, le long du littoral et du sous-littoral, plus précisément dans la région de la pointe Covarrubias, à l'embouchure de la baie de Malagueta, la végétation naturelle est surtout composée de microphyles et d'arbres à feuilles persistantes. Les activités de l'homme ont affecté la flore sauvage; on peut toutefois y rencontrer dans la région côtière des forêts de semi-decidus et de mesophyles typiques associés à la végétation du manglar (arbre caractéristique de Cuba). Un exemple de ce type de végétation est la Copercicia rigide que l'on rencontre au sud de la baie de Malagueta. Du centre à l'est de la région, prédomine une végétation reliée à la culture. On y rencontre aussi des pâturages alternant avec des plaines sauvages de végétation de type secondaire. La flore sauvage demeure liée aux zones désertiques même si l'inventaire des espèces endémiques est considérablement appauvri. Au sud, sauf sur la bande du littoral qui est couverte de manglares touffus, on y rencontre une végétation défôrestée. La végétation semi-naturelle apparaît sous forme de fôrets de semi-decidus, mésophyles dont l'humidité de l'environnement fluctue. La flore sauvage est associée aux manglares et aux marécages du littoral. La faune sauvage de la zone nord est associée aux communautés de végétaux de cette région, même s'il convient de souligner que dans les zones situées sur les côtes, plus spécifiquement dans les baies de Manatí y Malagueta, on rencontre le mammifère marin le manatí (trichechus manatus), mammifère représentatif de Cuba et de l'Amérique méditerranéenne. Dans la région centrale de cette province, la faune est anthropoxène, dérivée des activités d'élevage et de cultures agricoles. Les rares espèces sauvages sont associées à la végétation des zones désertiques (cuabal), de petits foyers de végétation naturelle et de plantations forrestières. Les mammifères sont représentés par les chauve-souris de la Jata (Mormopterus minutus), la chauve-souris papillon (Natalus lepidus), une des chauve-souris les plus petites au monde et chez les amphibiens, le crapaud. Il convient également de mentionner la Ventorrilla géante (Eleutherodactylus grevi), les arachnides qui se distinguent des scorpions (Centruroides anchorellus). Au sud, la faune sauvage, de même que la flore, sont typiques des manglares et des marécages (hydróphiles). Les zones marécageuses sont peuplées de crocodiles (Crocodylus rombipher). Plusieurs espèces introduites par l'homme se sont adaptées à la région avec une relative facilité, notamment le gros gibier coliblanco (Odocoileus virginianus) et d'autres espèces comme le porc jíbaro (Sus scrofa). |
Granma
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Sa superficie est de 8 372 km2.
Le territoire est ceinturé par deux régions naturelles : la plaine de
Cauto et le groupe orographique de la Sierra Maestra, le plus important
avec des altitudes de plus de 1700 m dont les sommets Bayamesa (1756 m)
et Martí (1722 m). Le golfe de Guacanayabo occupe 260 km du littoral.
Son réseau hydrographique est représenté par le plus long fleuve du
pays, le Cauto, long de 343 km en plus des rivières Limones, Gua, Yara,
et Hicotea, les barrages Cauto del Paso, Paso Malo, Pedregales, et
Buey; et les lagunes Birama, Carenas, et Las Playas font partie des
plus connues de la région. La région de la Sierra Maestra occupe la fin de la partie sud-est de la province de Granma et la fin de la partie sud-ouest de la province de Santiago de Cuba dont la superficie fait plus de 6000 km2 et qui coïncide presque à la superficie du Grand Parc National Sierra Maestra, protégé à cause de la richesse et la variété des espèces endémiques de la vie sauvage qui s'y trouvent. On y rencontre avec abondance des amphibiens et des reptiles. Des onze espèces d'amphibiens, trois se trouvent près du sommet Turquino : Eutherodactylus albipes, E. melacara et E. Turquinensis. Parmi les dix espèces de lézards, il y en a une exclusive à la région : le Anolis guazuma. Parmi les mammifères, deux espèces de hutia (le conga) (Capromys pilorides) et le " andacares " (Capromys melanurus) prédominent. La faune ornithologique est représentée, entre autres, par le cartacuba (Todus multicolore), le tocororo (Priotelus tecnurus) et le tomeguín (Tiaris canora). En 1998, Manuel Rivero Glean faisait une compilation de quelques-unes des espèces animales endémiques trouvées dans les régions naturelles Montañas de la Sierra del Turquino et Sierra de la Gran Piedra, les deux étant situées dans la région de la Sierra Maestra. Parmi ces espèces, on en retrouve plusieurs de scorpions, incluant le A. nanus; plusieurs espèces de papillons comme le Papilio pelaus atkinsi et le Greta cubana (dont les ailes sont transparentes); des espèces d'oiseaux comme le pivert, le rossignol, le sijú cotunto, le sinsontillo et l'oiseau mouche et d'autres espèces telles l'almiqui, la chauve-souris jata, le lézard aux ailes blanches (seulement dans la région de Cabo Cruz) et le catey. La couche végétale de cette région est vigoureuse et hétérogène. Au sud des municipalités de Bartolomé Masó, Buey Arriba et de Guisa, se trouvent de grandes superficies de fôrets de perennifoliés pluvieuses montagneuses (800- 1600 m d'altidude) autour d'une forêt de perennifoliés nuageux typiques focus (1600- 1900 m d'altitude) au nord-est du sommet Turquino. On trouve également de nombreuses superficies sous-montagneuses de fôrets de perennifoliés dont la hauteur varie entre 400 et 800 m. La fôret de mésophyle typique sous-perennifolié se trouve à l'est de Bartolomé Masó, dans le bassin supérieur de la rivère Yara. Le bosquet de pins exclusifs et le pin maître (Pinus Maestrensis) endémique poussent sur les sommets de la partie ouest de la municipalité de Guamá. Dans les fourrés de la côte, les landes de xéromorphiques costaux et sous-costaux peuplent une grande partie du littoral rocheux. On trouve également les terrasses submergées de Cabo Cruz (Llanura y Meseta de Cabo Cruz), suivies par des landes côtières de microphiles (landes sèches) vers le nord. |
Holguin
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Sa superficie est de 9 282,95
km2. La province est entourée par les hauteurs du Maniabon, les plaines
de Cauto et Nipe et les montagnes Nipe-Sagua-Baracia, dont le sommet du
Cristal atteint 1 231 m de hauteur. Les rivières Mayarí, Gibara, Sagua
de Tánamo, Tacajó et les barrages Gibara, Cacoyugüín, et Sabanilla
constituent le paysage hydrographique de la région. Parmi les baies les
plus importantes à se trouver dans la bande du littoral, se trouvent
celles de Gibara, Banes et Nipe. Le paysage économique de la province est représenté par l'agriculture et l'élevage de bétail. Parmi les différentes cultures présentes on y trouve, entre autres, celle de la canne à sucre. La région est représentée par l'industrie de la canne à sucre, de l'exploitation à sa tranformation, de l'exploitation des mines de nickel et sa transformation et de l'industrie sidérurgique-mécanique. La faune sauvage est généralement associée à une végétation côtière sèche, aux palétuviers et aux zones désertiques. On y rencontre quelques types de papillons endémiques tels que le Kricogonia cabrerai, le Atlantea perezi tous deux de la famille des Pieridae; également le Oarisma bruneri et le Holguinia holguin de la famille des Hesperiidae. Parmi les arachnides, il est commun d'y voir le scorpion endémique de la famille des Microtityus fundorai, et des Centruroides anchorelus. Dans les régions plus sèches de la côte, on rencontre sous les roches un serpent de la famille "majá bobo" (Tropidophis haetianuys), mesurant moins d'un mètre. Le faucon-épervier, avec sa longue queue caractérise la population des oiseaux (Accipiter gundlachi), espèce endémique menacée qui survole le nord de la région. |
Santiago de Cuba
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Sa superficie est de 6 162,1
km2. Son territoire est surtout couvert de montagnes : celles de la
Sierra Maestra dont le sommet le plus élevé est le Turquino (1972 m);
au sud, par les versants de la Sierra de Nipe et de la Sierra Cristal.
Le reste du territoire est couvert, à l'extrême est, de la plaine de
Cauto, le bassin de Santiago de Cuba et la vallée Centrale. Les fleuves
les plus importants sont le Contramaestre, le Guaninicum et le Baconao.
L'activité industrielle est représentée par le café, la production de
sucre, les activités portuaires et l'élevage de bétail. Sa superficie correspond approximativement à celle du Parc National Sierra Maestra, qui fait partie des territoires nationaux protégés pour la richesse et la variété de la vie sauvage et de ses espèces endémiques. On y retrouve en abondance, des amphibiens et des reptiles. Des onze espèces différentes d'amphibiens, trois se retrouvent près du sommet Turquino: le Eutherodactylus albipes, E. melacara et le E. Turquinensis. Parmi les espèces de lézards, une espèce est endémique et exclusive à la région : le Anolis guazuma. Parmi les mammifères, 2 espèces de jutía, le "conga" (Capromys pilorides) et le "andaraces" (Capromys melanurus), prédominent. La flore sauvage de la partie ouest de la province, dans la Sierra del Turquino est connue pour son degré élevé d'espèces endémiques. On remarque des changements importants quant à la diversité des espèces selon l'altitude et le lieu, par exemple s'il s'agit des versants nord ou sud. Sur le littoral on retrouve des landes côtières qui ne se retrouvent pas dans les régions plus élevées où l'air est sec. En basse altitude pluviale, les fôrets apparaîssent (400m); apparaît ensuite les régions sous-montagneuses à (400-800m); suivies par les fôrets des régions montagneuses (800-1600 m) qui sont incroyablement riches en fleurs telle la Sabina (Juniperus saxicola). À partir de 1600 m on y rencontre la beauté des fougères suspendues de la forêt nuageuse et à plus de 1900 m on y rencontre des troncs nains et tordus, une région déserte où vivent les épiphytes, de mousse et d'espèces d'hygrophyles propres aux températures fraîches. Dans la région est de la Sierra Maestra, la végétation est relativement variée avec la présence de forêts sèches (360 à 560 m) dans la partie nord-est de la Sierra de la Gran Piedra; dans la partie est (400-800 m); et au sud du mont de Santa María avec une altitude de 400 à 600 m. De cette végétation naturelle, la plus abondante se retrouve dans les fôrets d'arbres à feuilles persistantes des régions sous-montagneuses (400-800 m); dans la région du bassin de la rivière Baconao ainsi que dans le bassin du ruisseau Sigua. De plus, on rencontre de grandes étendues couvertes de conifères, avec la présence du pin de la Maestra (Pinus maestrensis) dans les sommets les plus élevés de la Sierra de la Gran Piedra. Dans la plaine de Santiago de Cuba, la végétation sauvage est faible et ce, dû à l'absence de forêts naturelles, du comportement humain à proximité d'une ville et de la substitution des espaces naturels par des zones urbaine et de banlieue. Sur les côtes, des deux côtés de la baie, on y rencontre des plantes endémiques associées aux régions côtières élevées dont le sol est fait de roches et de terre sablonneuse. |
Guantanamo
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Sa superficie est de 6 176 km2.
Du nord au nord-est, le relief de cette région est constitué des
montagnes du Nipe-Sagua-Baracoa dont le sommet le plus élevé de la
Sierra del Curial, le El Gato se trouve (avec une altitude de 1 181 m).
Dans la partie sud-est de la Sierra Maestra, se succèdent les vallées
de Guantánamo, Guaso et de Sabanalamar. La Salada est la lagune
principale dont les principaux réservoirs sont La Yaya et el Jaibo. La faune de cette région est l'une des plus diversifiée de Cuba. Parmi les espèces de vertébrés, on rencontre le rare almiqui (Soledon cubanos), représentant de la faune pléistocène cubaine; le pivert royal (Campephilus principalis bardaii); la perruche cubaine (Amazona leucocephala leucocephala) et le catey (Aratinga euops), espèce endémique de la même famille de la perruche. Autre espèce rare qui vit dans cette région est le petit crapaud de guantanamero (Peltoplrine ramsdeni), petit amphibien de 3cm de large. Dans les régions de Baracoa et Maisí de cette province, on y trouve la polimita picta, un mollusque qui loge dans les arbres. Ce mollusque, qui ne peut survivre sur d'autres territoires, produit des coquilles d'une extraordinaire beauté, sensibles aux changements de luminosité, d'humidité, de température et de salinité de l'air . La superficie de cette région est couverte de bosquets de latifoliés et de mésophiles de basse altitude. La végétation du littoral est typique de cette région et consiste de fourrés feuillus épineux semi-désertiques qui poussent dans les hauteurs du littoral et de la côte, depuis l'embouchure des fleuves Yateras et Puntacaleta. On retrouve également cette végétation entre les pointes de Maisí et de Quemado. La végétation des pâturages, avec ses terres cultivables, ses savanes naturelles et sa végétation secondaire occupe les vallées des fleuves Sabanalamar, Yacabó Abajo et Imías. La flore et la faune sauvage propres à cette région sont associées aux différentes espèces de végétation naturelle. Les arêtes des monts Mao et Toa, ainsi que l'altitude du mont Baracoa constituent des territoires où l'on retrouve la plus grande quantité de phyto-endémiques du pays. Il faut entre autres mentionner le Ocuje rouge (Aristida pradana); le Calophyllum utile, arbre haut de 30 m et le plus important de ces fôrets ainsi que le palmier Hemithrinax rivularis. |