Vins & Spiritueux
 
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Cognac Davidoff La saga des RothschildVins du Bandol
Cognac Cohiba Clos des Terrasses Vin de Touraine
Cognac Lefoulon Domaine de TerrebruneLa Bourgogne

Domaine Les Loges de la Folie Pécharmant

Domaine Sainte Barde

Château La Renaudie

Château Perron

Château Massereau




Vins italiens

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Seul l'exceptionnel peut porter son nom.
"Dans la vie, un homme doit savoir se contenter du meilleur":

* Les cognacs Davidoff sont nés de la rencontre de deux hommes, ZINO DAVIDOFF et KILIAN HENNESSY, adeptes de la même philosophie :
Tous deux ont été élevés, dès leur plus jeune âge, dans un univers de perfection, d'intransigeance et de qualité.

* La famille de Kilian HENNESSY distille ses cognacs depuis 1765, et lorsqu'il vient au monde, elle a déjà derrière elle un siècle et demi d'élaboration et de négoce du meilleur cognac.
Ce rapprochement exceptionnel permet aux cognacs Davidoff de bénéficier de tous les atouts de la Maison HENNESSY :

* L'intransigeance de ses contrôles de la vigne à la bouteille, qui seule permet de garantir une qualité constante,
L'importance de ses réserves d'eaux-de-vie (le plus grand stock de vieilles eaux-de-vie au monde), qui seule garantit la richesse des arômes et la permanence d'un style.
Les cognacs DAVIDOFF sont les seuls qu'HENNESSY élabore et met en bouteilles sous une autre marque que la sienne.

* Le vignoble de la région de Cognac représente 80000 hectares et s'étend de part et d'autre de la rivière Charente. La bonne influence de son sol caillouteux et de son sous-sol calcaire, favorisant l'irrigation progressive de la vigne, est déterminante.
C'est sur ces terres de Charentes bercées par un climat tempéré et humide, que poussent les vignes donnant un vin blanc équilibré. Son faible degré et son taux d'acidité élevé lui offrent une bonne stabilité naturelle avant sa distillation.
Le cépage Ugni Blanc, aux grappes aérées, constitue 90% de ce vignoble délimité par la loi et divisé en six crus: Grande Champagne, Petite Champagne, Borderies, Fins Bois, Bons Bois et Bois Ordinaires. Hors de ces limites, on peut, en distillant du vin blanc, obtenir de l'eau-de-vie de vin, mais nul ne pourrait l'appeler cognac.
La distillation du vin a lieu de novembre à mars dans un alambic charentais. En effet, au-delà de cette période, la température se réchauffe à Cognac. C'est pourquoi le vin qui n'a que ses propres constituants naturels pour assurer sa conservation doit être distillé avant cette date. De taille réduite, l'alambic en cuivre martelé, favorise le procédé très particulier de double distillation, inchangé depuis le XVIème siècle. La distillation, lente et modérée, comporte donc 2 étapes. La première permet d'obtenir un distillat, composé des produits les plus riches titrant 27 à 30% vol., appelé "brouillis". De la deuxième distillation, appelée "bonne chauffe", naîtra l'eau-de-vie de cognac titrant 70% vol. parfumée et délicate. Il aura fallu 9 litres de vin pour obtenir 1 litre d'eau-de-vie.

L'eau-de-vie de Cognac vieillit exclusivement en barriques de chêne du Centre de la France. La qualité de ces chênes, souvent centenaires, est déterminante pour le vieillissement lent et naturel des eaux-de-vie.Lors du vieillissement en chai, le degré alcoolique et le volume de l'eau-de-vie diminuent naturellement.
C'est la "Part des Anges" (2à 3% chaque année) qui élimine les substances les plus volatiles et agressives pour ne préserver que les éléments contribuant au bouquet des eaux-de-vie de cognac.

Après de longues années de vieillissement, il reste enfin à réaliser l'oeuvre le plus complexe: le mariage des eaux-de-vie entre elles. C'est la tâche du maître de chai qui, par l'assemblage d'eaux-de-vie de personnalités, de crus et d'âges différents, définit le style de chaque cognac, en lui garantissant une continuité dans son goût et sa qualité.
 
Le cognac est un produit unique au prestige international, fruit de la qualité et de la rareté de ses eaux- de-vie.

Cognac Davidoff Classic
Le Cognac Davidoff Classic est constitué d'eaux-de-vie puissantes, élevées principalement en barriques neuves, ce qui lui confère un arôme soutenu marqué par le bois de chêne, la vanille et le miel.
Ces eaux-de-vie proviennent exclusivement des 4 meilleurs crus de la région de Cognac: Grande et Petite Champagne, Borderies et Fins Bois.
Âge : Davidoff Classic est composé d'une quarantaine d'eaux-de-vie dont les plus âgées ont une vingtaine d'années.
Couleur : "ambre soutenu".
Arôme : Au premier nez, Davidoff Classic dévoile de riches parfums de vanille et de chêne intimement liés. Puis on perçoit des arômes évoquant les sous-bois et les roses anciennes.
Le goût:  Il offre en bouche une texture étonnamment ronde où dominent, après une attaque puissante et équilibrée, des saveurs intenses de miel et de vanille témoignant d'un long vieillissement. Davidoff Classic se caractérise par une bonne persistance en fin de dégustation.

Cognac Davidoff Extra
Cognac Davidoff Extra est une coupe exceptionnelle composée de vieilles eaux-de-vie. De telles eaux-de-vie, de par leur nature, proviennent essentiellement des meilleurs crus de Cognac. Elles vieillissent lentement et de longues années sont nécessaires à leur épanouissement.
La particularité de Davidoff Extra est d'être constitué uniquement de cognacs riches en goût, et puissants.
 L'âge:  Pour créer une coupe aussi complexe que Davidoff Extra, il est nécessaire d'assembler des eaux-de-vie d'âges très variés. Certaines dépassent même une quarantaine d'années.
Le degré: Ainsi élaborée, la coupe vieillit encore pendant dix-huit mois afin d'assurer un mariage parfait entre les divers éléments. Enfin, sa mise en bouteille à 43% vol. accentue l'ensemble de ses caractéristiques.
La couleur: Vieil or.
L'arôme: Fortement marqué par des arômes intenses de bois de chêne dès le premier nez, Davidoff Extra dévoile aussi de fines senteurs d'orange brûlée et de vieux cuir.
Le goût: Onctueux, il déploie des saveurs profondes, structurées et concentrées de bois de chêne qui persistent longtemps en bouche tel un grand cigare.

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En 1819, Alexandre Bisquit, un jeune homme de 20 ans à peine, fonde sa première distillerie. Deux siècles plus tard, Bisquit a tracé son ample sillon dans la grande histoire du cognac, en élaborant le plus noble des élixirs: Cohiba Cognac Extra

Le Cognac Cohiba est issu d’un cépage majoritairement d’Ugni blanc mais aussi de Folle Blanche et Colombard , récolté le plus souvent fin octobre. Après une fermentation traditionnelle et une double distillation, l’eau-de-vie va se marier dans une barrique de chêne pendant 50 ans avant qu’elle puisse devenir un Cohiba Cognac Extra.

«J’ai créé le cognac Cohiba Extra à partir d’une sélection de nos meilleures eaux-de-vie; des Grandes Champagnes de 40 à 50 ans d’âge. C’est l’alliance parfaite, le bonheur partagé» Jacques Rouvières, maître de chais.

- Robe : Ambrée, aux reflets d’or et nuancée d’acajou
- Au nez : Fin, complexe mais sans agressivité, à la fois suave et intense. Des notes d’amande, de noisette, de miel, de sous-bois, de châtaigne de vanille… très délicatement ranciotées.
- En bouche : Une franchise sans agressivité, avec une belle amertume. La délicatesse du cognac s’accorde magnifiquement avec sa force. Rondeur, fraîcheur, souplesse. Sa texture, ferme et légère à la fois, donne à cette eau-de-vie un parfait équilibre.

Le Cognac Cohiba s’accorde parfaitement avec les cigares Cohiba. L’harmonie est subtile et fraîche, avec un grand équilibre en bouche. Chaque élément se répond et s’enrichit mutuellement, une délicieuse sérénité qui embellit le palais.

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Cognac Lefoulon      
Le Cognac est le résultat, d’une alchimie complexe entre un terroir mis en valeur par une belle viticulture, une sensibilité humaine lors de la distillation et une longue expérience du vieillissement.

Aucune Eau-de-vie ne peut être grande sans ces trois paramètres.

C ’est dans cet esprit que nous assurons le développement de notre petite exploitation familiale depuis quatre générations afin de vous offrir l’Authenticité.
LE VIGNOBLE        
Notre vignoble est situé, sur des terres calcaires friables riches en carbonate de chaux, classé en cru: Petite Champagne sur la commune de Saint Bonnet.

Il est planté d’Ugni Blanc. Ce cépage nous permet de produire un vin blanc offrant les caractéristiques indispensables aux vins Charentais destinés à la distillation.
Les terres calcaires friables, riches en carbonate de chaux, nous permettent de donner naissance à des eaux-de-vie dont le style est incomparable, dont la densité, et la complexité donnent une profondeur aromatique qui est propre à nos Cognacs.

Nos cognacs étant élaborés à partir d’eaux-de-vie provenant à exclusivement du cru de petite Champagne ,nous avons droit à l’appellation :
Appellation petite fine Champagne Contrôlée




LA DISTILLATION

La distillation s’effectue en deux “chauffes” selon la méthode traditionnelle Charentaise; le cycle des distillations dure plus de vingt heures.
Cette opération nécessite une surveillance constante et une grande sensibilité de l’officiant. La maîtrise de la distillation est basée sur les différences de volatilité des composants du vin. Elle nous permet de recueillir, après élimination des “têtes” et des “ queues” du distillat, le “cœur” qui, seul, sera conservé pour devenir Cognac.
Ces substances volatiles constituent les principaux éléments de la finesse et du bouquet qui caractérisent nos Cognacs de Petite Fine Champagne.



VIEILLISSEMENT
En vieillissant lentement pendant de longues années en fûts de chêne de 250 ou 350 litres notre Cognac acquiert une finesse et un goût incomparables. Cet échange entre l’eau-de-vie, le bois, l’atmosphère obscure et saturée de nos chais permet l’épanouissement des arômes de nos Cognacs.



Nous vous proposons deux qualités en fonction du vieillissement:

- V.S.O.P.
La dénomination V.S.O.P. ( Very Superior Old Pale) peut légalement être attribuée à des Cognacs dont l’eau-de-vie la plus jeune qui entre dans l’assemblage est compris entre quatre ans et demi et six ans et demi.
Notre V.S.O.P. est le fruit d’un subtil assemblage entre différentes eaux-de-vie qui ont vieillies en moyenne entre huit et dix ans en fûts de chêne neufs, puis roux, dans nos chais pour ne pas trop boiser ce Cognac afin de lui conserver sa fraîcheur. Il titre 40% vol.

DÉGUSTATION V.S.O.P.
- A l’œil, on peut apprécier la viscosité, la limpidité de ce V.S.O.P. ainsi que sa teinte or clair qui résulte du subtil mariage du bois de chêne et de l’eau-de-vie.
- Au nez, après un mouvement de rotation du verre apparaît un bouquet frais et élégant à dominante florale.
- Au palais, prendre une petite lampée, que vous allez mâcher afin que votre palais, votre langue puissent percevoir ce corps moelleux et doux, finale très élégante, respect de la fine et belle distillation.


- VIELLE RÉSERVE
Les dénominations Napoléon, Royal et Vieille Réserve peuvent légalement être attribuées à des Cognacs dont l’eau-de-vie la plus jeune entrant dans l’assemblage dépasse six ans.
Notre Vieille Réserve est le fruit d’un subtil assemblage entre différentes eaux-de-vie vieillies entre douze et quinze ans en fût de chêne dans nos chais. Elle titre 40% vol.

 DÉGUSTATION VIELLE RÉSERVE
- A l’œil, on peut apprécier la viscosité, la limpidité de cette ”Vieille Réserve” ainsi que sa teinte ambre résultat du subtil mariage du bois et de l’eau-de-vie.
- Au nez, après un mouvement de rotation du verre, le bouquet complexe de ce Cognac apparaît. On y retrouve une odeur de fruits confits, puis apparaissent des effluves vanillées et épicées.
- Au palais, prendre une petite lampée, que vous allez mâcher afin que votre langue puisse percevoir et mémoriser la rondeur, l’onctuosité et la finesse des saveurs de cette Vieille Réserve au goût de rancio. L’impression finale est belle et puissante.

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Depuis 1933, à Pauillac, en Médoc, la Société Baron Philippe de Rothschild est animée d'une ambition constante : faire les meilleurs vins du monde, chacun dans sa catégorie. Avec ses vins de Châteaux, dont elle a la gestion, comme l'illustre Château Mouton Rothschild, Premier Cru Classé de Pauillac, et ses brillants seconds Château Clerc Milon et Château d'Armailhac. Avec ses vins de marque, dont le célèbre Mouton Cadet.

Baron Philippe de Rothschild S.A. sait aussi exporter son savoir-faire : en Pays d'Oc avec ses vins de cépage et récemment Baron'arques, en Californie avec Opus One et au Chili avec Almaviva.

Parmi les clés d'une incontestable réussite : l'Art de l'Assemblage, un art que la Société maîtrise au plus haut degré de virtuosité.
La Baronne Philippine de Rothschild, actionnaire majoritaire de Baron Philippe de Rothschild S.A., travaille en étroite collaboration avec la Direction Générale pour maintenir, moderniser et développer l'Entreprise Familiale.
Une société familiale

* A la fin du 18ème siècle, Mayer Amschel Rothschild, négociant du ghetto de Francfort, a cinq fils. En 1789, après les avoir initiés à l’art des affaires, il décide d’envoyer quatre d’entre eux dans 4 grandes capitales européennes de l’époque : Salomno à Vienne, Nathan à Londres, Carl à Naples,James à Paris, le 5ème, Amschel, restant à ses côtés à Francfort. Le mythe Rothschild peut désormais prendre son essor.
Famille unie, les frères Rothschild restent en contact permanent et développent, avant l’heure, l’art d’échanger des informations plus vite et mieux que les autres. C’est ce « savoir-communiquer » qui leur permet d’anticiper les profonds bouleversements que l’Europe est en train de vivre. Au cours du 19ème siècle, banquiers des Cours et des régimes, banquiers de l’Europe napoléonienne puis l’ère industrielle, bâtisseurs de l’économie moderne avec les Chemins de Fer du Nord, ils parleront, d’égal à égal, avec les gouvernements, traiteront directement avec les États.

* Vers 1850, le Baron Nathaniel, l’un des fils du Baron Nathan, le fondateur de la branche anglaise, décide de s’installer à Paris. Il reçoit tous les grands de ce monde et le désir lui vient de servir son propre vin à ses invités.

* En 1853, il achète aux enchères Château Brane Mouton à Pauillac, en plein cœur du Médoc. Le Baron Nathaniel décide de donner son nom à sa nouvelle propriété : CHÂTEAU MOUTON ROTHSCHILD.

* En 1855, à l’occasion de l’Exposition universelle, le « Classement des Vins de la Gironde » place Mouton Rothschild 1er des seconds.

* En 1870, le Baron Nathaniel meurt. Son fils le Baron James, puis son petit-fils le Baron Henri, héritent tour à tour de la propriété, mais l’un et l’autre manifestent peu d’intérêt pour l’art du vin.

* En 1922, à l’âge de 20 ans, Philippe de Rothschild, le plus jeune fils du Baron Henri, prend en main les destinées de Mouton. Il emprunte aux Rohan leur fière devise : « Roi ne puis, Prince ne daigne, Rohan je suis », pour en faire celle du domaine familial : « Premier ne puis, Second ne daigne, Mouton suis ».
Au cours d’un ‘règne’ long de plus de 60 ans, ses décisions vont modifier, en profondeur, les habitudes du négoce bordelais : conduire aux sommets l’image du Château familial, et accroître considérablement la dimension, voire l’extension géographique de ses activités.
    1924 : Premier millésime de Mouton Rothschild mis en bouteilles au Château. C’est une révolution. Les autres grands crus suivront cet exemple.
    1932 : Lancement de Mouton Cadet dans le souci de maintenir au plus haut la qualité et le prestige de Château Mouton Rothschild, le Baron Philippe de Rothschild décide que le vin produit en 1930 ne portera pas l’étiquette du Château mais de le commercialiser sous le nom ‘Mouton Cadet’ (le Baron Philippe était le cadet de la famille). Il offre ainsi à une petite clientèle parisienne un lot, déclassé mais délicieux, du mythique Château Mouton Rothschild ; la popularité est immédiate.
    1933 : Achat de Château Mouton d’Armailhacq, 5ème cru classé de Pauillac en 1855, qui s’appellera successivement Château Mouton Baron Philippe, puis Baronne Philippe, enfin simplement, depuis 1989, Château d’Armailhac.
    1945 : Pour célébrer la Victoire des Alliés et marquer son retour sur ses terres, mises sous séquestre par le gouvernement de Vichy, le Baron Philippe demande à Philippe Jullian d’illustrer l’étiquette de Mouton Rothschild. L’initiative est un succès et, par la suite, il sera fait appel, chaque année, à un peintre différent :  l’ensemble forme aujourd’hui une passionnante collection réunissant les plus grands noms de la peinture contemporaine.
    1970 : Achat du Château Clerc Milon, 5ème Cru Classé se Pauillac, en 1855.
    1973 : Le 21 juin, par décret du ministre de l’Agriculture, Château Mouton Rothschild est classé Premier Cru. La devise de Mouton devient alors « Premier je suis, Second je fus, Mouton ne change ».
1979 : Naissance d’Opus One, le 1er vin franco-américain : création d’une joint-venture avec Robert Mondavi, l’un des principaux viticulteurs de la Napa Valley en Californie.

* En 1988, le Baron Philippe s’éteint à l’âge de 86 ans. Sa fille la Baronne Philippe de Rothschild, lui succède.
Depuis lors, en étroite collaboration avec la Direction Générale, elle préside aux destinées de la société familiale, quelle travaille à maintenir, moderniser et développer.
    1990 : La Société familiale prend comme dénomination officielle BARON PHILIPPE DE ROTHSCHILD S. A., après avoir été connue sous les enseignes commerciales : La Bergerie, puis la Baronnie.
    1997 : Signature d’un partenariat avec la société chilienne Concha y Toro, pour la production d’un grand vin franco-chilien : Almaviva (lancé en 1998).
    1998 : Achat du Domaine de Lambert, à Saint-Polycarpe en Languedoc, par la baronne Philippe de Rothschild et ses deux fils.

Château Mouton Rothschild
Château Mouton Rothschild compte 82 hectares de vignes à Pauillac, plantés en cépages typiques de la région : le Cabernet Sauvignon (77%), le Merlot (11%), le Cabernet Franc (10%), le Petit Verdot (2%)
Ce 1er cru bénéficie de conditions naturelles exceptionnelles tant pour la qualité des sols que pour l’exposition et l’ensoleillement.
Il fait l’objet de soins minutieux, qui associent le respect des traditions aux techniques les plus modernes : vignerons et œnologues spécialement attachés à la surveillance et aux soins de la vigne, vendanges accomplies entièrement à la main, raisins récoltés en cagettes, vinification dans un cuvier chêne, l’un des derniers du Médoc, maturation en barriques de chêne neuves.
- Age moyen du vignoble : 45 ans
- Densité de plantation :8500 pieds/hectare
- Terroir : Graves
- Vinification : en cuves bois, durée de cuvaison 21 à 31 jours
- Élevage : en barriques de chêne pendant 18 à 22 mois (le % de bois neuf, proche de 100%, varie en fonction du millésime)
- Production annuelle : ≈300 000 bouteilles
La mise en bouteilles est effectuée à Château Mouton Rothschild, et les expéditions ont lieu depuis le bâtiment ‘Interchai’, contigu au Château.
 
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La vigne a de tout temps prospéré sur ces côteaux ensoleillés proches de Sigoulès.

Historique
Racheté par le Comte et la Comtesse Fabrice de SUYROT début 2001, le Clos des Terrasses est situé à une dizaine de kilomètres au sud de Bergerac et s'étend sur une superficie de 20 hectares dont 9 hectares de vignes.
L'ancien propriétaire y avait toujours travaillé la vigne avec amour mais vendait l'intégralité de sa production au négoce local.
C'est avec la volonté de produire un grand vin que les nouveaux propriétaires envisagent désormais l'avenir.
Depuis son arrivée au Clos des Terrasses, Thierry BERNARD a pour mission de veiller à la bonne conduite du vignoble ainsi qu'à la vinification et à l'élevage.
Dès la première année, un important travail au vignoble et au chai a permis de rentrer une superbe vendange 2001, élevée de longs mois en fûts de chêne...

Le Terroir
C'est au sud de Bergerac, sur des collines ensoleillées et bien dessinées, que le Clos des Terrasses puise toute sa sève. Le sol est composé d'un subtil mélange d'argile et de calcaire qui lui apporte puissance et finesse.
Le climat est de type aquitain, avec quelques nuances continentales. Il permet au raisin de bénéficier d’un ensoleillement optimum et les nuits plus fraîches autorisent une longue maturation. Les formations affleurantes de la région de Sigoulès sont essentiellement datées du tertiaire.

Situé à quelques dizaines de kilomètres de son prestigieux voisin Saint-Emilion, le terroir du Bergeracois n'est d'ailleurs pas dépourvu de similitudes avec son glorieux aîné.

La Vigne
Elle est composée de 14 hectares de cépages rouges et blancs répartis de la manière suivante :
- 40% Merlot
- 20% Cabernet franc
- 5% Malbec
- 5% Cabernet sauvignon
- 20% Sémillon
- 10% Sauvignon
Les vignes sont en moyenne âgées de 25 ans. La densité de plantation, qui était de 3000 pieds/Ha, évolue progressivement pour atteindre 6000 pieds/Ha, gage de plus grande qualité. Tout engrais chimique est banni et les traitements se limitent au strict nécessaire. Les désherbants ne sont plus utilisés et le travail du sol est remis au goût du jour.

Au Clos des Terrasses, la vie est omniprésente :
La plantation de haies aux essences variées permet à l'écosystème indigène de se reconstituer avec sa flore et ses insectes. Ainsi, le sol retrouve vie et la vigne, force et santé. Cette dernière fait l'objet de toutes les attentions. Cela commence par une taille sévère à la fin de l'hiver puis vient le temps de l'ébourgeonnage, de l'effeuillage manuel et des vendanges en vert. Ce n'est qu'après une maturation optimale et un tri rigoureux que les raisins rejoignent finalement les cuves où la magie va pouvoir opérer.
L’élevage des vins durera de 12 à 18 mois selon les cuvées
Grâce à ces efforts et au prix d'un rendement limité, les différents cépages du Clos des Terrasses livrent alors leur quintessence.

La production de la propriété se compose de trois cuvées ayant chacune leurs particularités :
- Le Fruit des Terrasses rosé : élaboré par saignées des cuves après quelques jours de fermentation, il vous charmera par sa belle couleur framboise, ses arômes de fruits rouges et sa bouche ample et ronde.
- - Le Fruit des Terrasses rouge : un vin souple et coloré au fruité préservé, élevé en cuve de longs mois et qui se boit dès aujourd'hui pour le plaisir.
- - Le Clos des Terrasses : vieilli 12 mois en fût de chêne, c'est la cuvée de référence du domaine. Déjà très agréable, il pourra se bonifier sur 3 à 5 ans.
- - Clos des Terrasses, cuvée Le Clos : élevé de 14 à 18 mois en fût de chêne neuf, élaboré à partir de nos plus vieilles vignes, c'est un vin charmeur et structuré qui pourra plaire dans sa jeunesse mais ne dévoilera son potentiel qu'après quelques années de cave.

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Lamblin

Le terroir

Le Château Lamblin se situe dans le pays de Bourg sur Gironde, en plein cœur du vignoble des Côtes de Bourg. Le terroir, qui bénéficie d’un micro-climat et d’une situation géographique très particulière dûe au Bec d’Ambès, est composé de terres de type argilo-calcaire et limono-graveleux ; il possède tous les atouts naturels favorables à l’épanouissement de la vigne.
D’une superficie de 4 hectares, le Château Lamblin reste d’une dimension familiale.
L'âge des vignes se situe entre 20 et 50 ans pour les parcelles les plus anciennes.

Le vignoble est constitué des cépages nobles suivants :
- Merlot 80 %. Principal cépage du Bordelais, le merlot est plus précoce que le cabernet et se cultive sur des sols argileux et humides. Il produit un vin exubérant, aristocrate et velouté qui adoucit la charpente un peu austère du cabernet, et atteint son apogée plus rapidement que ce dernier. Ses vins corsés développent des bouquets souvent marqués par des notes animales, mais aussi de sous-bois et de truffe.
- Cabernet Sauvignon 10 %. Le plus célèbre au monde, ce cépage rouge est souvent cultivé sur des sols chauds et aérés ; ses vins se distinguent entre tous par un puissant arôme de cassis et, après un élevage en fûts de chêne neufs, par un bouquet de cèdre, de boîte de cigares et parfois de tabac. Ses petites baies à peau épaisse donnent un jus riche en matières colorées et en tanins, atouts favorables au vieillissement.
- Malbec 10 %. Connu sous le nom d’auxerrois à Cahors et sous le nom de cot dans la Loire, ou encore teinturin (pour sa couleur intense), le malbec produit des vins charpentés, de bonne garde, un peu rustiques, au nez de paille fermentée. L’âge des vignes se situe entre 15 et 45 ans pour les parcelles les plus anciennes.

La vinification

Agriculture biologique oblige : aucune levure ou bactérie issue d’OGM n’est employée.
Le respect des traditions.
Des vendanges vertes sont réalisées si besoin, afin de maitriser parfaitement les rendements.
La récolte est réalisée pour moitié à la main, pour l’autre à la machine à vendanger. Mais bientôt, la totalité sera vendangée manuellement.
Entièrement éraflé, chaque cépage est mis séparément en cuve ciment ; deux remontages par jour assurent une vinification particulièrement soignée, avec un contrôle des températures essentiel.
Lorsque la fermentation alcoolique est terminée, le vin reste alors sur le marc (matières solides constituées des peaux et pépins de raisins) pour une cuvaison de 3 semaines à 1 mois, ce qui permet une meilleure extraction des la couleur et des tanins.
A l’écoulage, le marc est pressuré faiblement et lentement pour donner un vin de presse de grande qualité qui sera assemblé au final.
Puis, une fois les fermentations malo-lactiques terminées, le vin est assemblé et écoulé en barriques de chêne où il va être élevé pendant 12 mois.
Château Lamblin – Cuvée traditionnelle

Couleur :     Rouge
Superficie :     4 hectares
Encépagement :     60 % Merlot
20 % Cabernet Sauvignon
20 % Malbec
Vendanges :     manuelles
Distinctions du Cru :
2000 : cité au Guide Hubert 2002
2002 : cité à La Revue des Vins de France
2002 : Médialle d'argent au septième Concours des Vins Bio d'Aquitaine
Château Lamblin – Cuvée Prestige

Couleur :     Rouge
Superficie :     4 hectares
Encépagement :     60 % Merlot
20 % Cabernet Sauvignon
20 % Malbec
Vendanges :     manuelles
Elevage :     en fûts de chêne
Durée :     12 à 14 mois
Distinctions du Cru :
2000 : une étoile au Guide Hachette
2001 : Master d'Or au Concours Général européen de Bruxelles
2002 : Cuvée Mozart
Médialle d'Or au septième Concours des Vins Bio d'Aquitaine
Guide Hachette 2005
18/20 au Guide Fleurus des vins 2005
Sélection parmi les 100 coups de coeur des Guides du Vin
2003 : Médaille d'Or au Concours National des Vins Bio de Paris
Une étoile au Guide Hachette des vins 2005
Clairet

Le Bordeaux Clairet est un vin à mi-chemin entre le vin rosé et le vin rouge, c'est une spécificité de Bordeaux.
L'anecdote veut que le pont d'Aquitaine fût baptisé avec une bouteille de Clairet par Monsieur Chaban Delmas.    
Couleur :     Clairet
Vendanges :     manuelles

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     Historique 25 siècles de tradition viticole
C'est au cinquième siècle avant notre ère que les Phocéens créent la colonie de Taurois - plus tard rebaptisée Tauroentum par les Romains - sur les hauteurs qui surplombent aujourd'hui le vignoble, à l'emplacement du village du Castellet.
Quand les Romains s'installent à leur tour en Provence, ils y trouvent de nombreux vignobles.
Les vins de Massilia, provenant en grande partie de Tauroentum, sont alors célèbres dans toutes les Gaules. Les Romains les embarquent à bord de leurs galères à destination de toutes les colonies de leur empire comme en témoignent les amphores repêchées entre Bandol et l'île de Bendor.
Au moyen âge de nombreux écrits font état de plantations de vignes et du commerce des vins dans la région en mentionnant le plus souvent le village de la Cadière, Bandol n'accédant en effet au statut de commune indépendante qu'en 1715.

Bonifiés par les voyages en mer
Les vins de Bandol étaient fort appréciés à la cour des rois de France. Louis XV, dit-on, n'usait d'ordinaire que de vins en provenance du quartier de Rouve (un terroir de la commune du Beausset). Les crus locaux étaient également très prisés outre-mer, en particulier aux Antilles. Monsieur de Boyer Bandol, seigneur du lieu, s'avisa même que ses vins se conservaient bien et se bonifiaient pendant les longues traversées.
Cette aptitude particulière au vieillissement en mer, valut aux vins de Bandol d'être fréquemment embarqués comme lest sur les bateaux, ce qui leur donnait droit à diverses franchises douanières.
Au XVIIIe siècle, les autorités administratives tentent de faire obstacle à la culture de la vigne pour favoriser celle des céréales ; mais plusieurs dérogations sont consenties à la région de Bandol en raison de la qualité exceptionnelle de ses vins.
Le commerce et la réputation des vins de Bandol vont s'accroître encore avec la construction du port en eaux profondes. Auparavant les bateaux étaient obligés de rester en rade, les barriques étaient alors jetées à la mer puis hissées à bord ou acheminées vers les gros vaisseaux par des tartanes (petites embarcations méditerranéennes destinées au cabotage).
Avec le nouveau port, les vins de Bandol s'ouvrent au monde entier, de la Chine à l'Amérique Latine. La ville elle-même se transforme en un vaste atelier de tonnellerie. A la fin du second empire ont y fabriquait 80 000 barriques de chêne par an.
Ce bel essor est stoppé net, à Bandol comme dans tous les vignobles Français, par les ravages de l'oïdium en 1868, puis du phylloxèra en 1870 qui achève de détruire toutes les vignes. Ruinés, la plupart des vignerons capitulent devant l'immense coût de la reconstitution des vignobles, dont la rentabilité est d'autant plus aléatoire que l'apparition du chemin de fer a bouleversé le marché des vins Français.

La consécration de l'Appellation Contrôlée
Quelques pionniers ont cependant l'audace de replanter en Cinsault, Grenache et surtout Mourvèdre, le cépage traditionnel de la région.
Le vignoble renaît peu à peu et les nouvelles générations de vignerons optent unanimement pour une production de qualité.
Ils constituent un syndicat, coordonnent leurs initiatives, replantent les meilleures terres de l'ancien vignoble, perfectionnent leur métier.
En 1941 les vins de Bandol reçoivent leurs titres de noblesse : l'Appellation d'Origine Contrôlée - l'une des première de France - leur est officiellement accordée par décret.
Après des années d'efforts pour affiner leurs méthodes de préparation des sols, de culture, de taille et de vinification, les vignerons de Bandol méritent plus que jamais leur fameuse appellation. Mieux encore, en allant au-delà des exigences déjà strictes de l'A.O.C, ils ont hissé les vins de Bandol au rang des meilleurs crus de France, de ceux que l'on appelle les grands vins.

Un labeur acharné

De l'acharnement il en a fallut aux vignerons pour bâtir les fameuses restanques, ces gigantesques terrasses de pierres sèches montées à la main à flanc de coteaux.
C'est pour planter et travailler la vigne dans ce décor accidenté, mais aussi pour éviter l'érosion, que toutes les terres de l'appellation ont été ainsi façonnées.
Un chantier de titan, entrepris depuis des siècles et sans cesse poursuivi par des générations de murailleurs.
Héritier d'un authentique art de la vigne, le vigneron du Bandol est avant tout un passionné qui soumet toutes ses actions à une exigence : la qualité.


    Viticulture Situation géographique
D’une superficie de 1480 ha, le terroir de l’Appellation est concentré sur 8 communes varoises : Bandol, Le Beausset, Le Castellet, La Cadière d’Azur, Saint Cyr sur mer, Sainte Anne d’Evenos, Sanary et Ollioules.
A l’abri du massif de la Sainte Baume au nord qui culmine à 1147 m, le vignoble de Bandol descend en restanques vers la mer dans un merveilleux amphithéâtre de collines boisées.

Climat
Protégé des écarts de températures par la proximité de la Méditerranée, le vignoble bénéficie de 3000 heures d’ensoleillement annuel.
Les brises d’est et sud-est lui apportent juste ce qu’il faut d’aération et de pluies : 650 mm par an, répartis entre automne et hiver.
Quand au Mistral, il permet de maintenir, même après de fortes précipitations, un climat parfaitement sain.

Un site privilégié à l’ensoleillement unique

Ce terroir millénaire dont les nectars réchauffaient déjà les papilles des Romains, ces terres entre mer et montagne sont bel et bien bénies des dieux.
Orienté plein sud, face à la mer, le vignoble bénéficie d’un ensoleillement annuel de prés de 3000 heures.
A ses pieds, la Méditerranée le protége des écarts de température alors que sur les hauteurs, les collines avec leurs pinèdes et leurs forêts de chênes, font barrage aux vents froids venus du nord. A l’abri de cet amphithéâtre naturel parsemé d’oliviers et d’amandiers, le vignoble jouit d’un microclimat où brises de mer et de terre lui apportent un juste équilibre d’aération et de pluie (650 mm par an, répartis en automne et hiver).

Des sols pauvres à très faible rendement
La nature des sols est, elle aussi, déterminante pour la qualité du site.
La presque totalité de l’aire de production est située sur des terrains silico-calcaires du néo-crétacé. Une faible partie du vignoble se trouve sur les versants des îlots triasiques du Canadeau et du télégraphe et sur les éboulis calcaires du Sannoisien, du Jurassique et du Lias (zone de Sanary et de Saint Cyr).
Les sols provenant de la désagrégation des roches mères qui jouent le rôle le plus important, sont issus de grés calcarifères et de marnes sableuses. Ce sont des terrains très arides, riches en éléments siliceux et naturellement pauvres comme il sied aux crus de haute lignée. Seules ces terres arides et les coteaux ont droit à l’Appellation d’Origine contrôlée qui occupe ainsi une superficie extrêmement réduite d’environ 1400 ha.
On sait à Bandol que les sols aux rendements limités évitent la dilution des arômes et permettent au vin de révéler toute la richesse de ses saveurs.
Alors que le décret d’AOC de 1941 limite la production à 40 hectolitres à l’hectare, les vignerons sont plus stricts encore, avec des rendements n’excédants pas les 35 hectolitres à l’hectare.

Géologie
Marnes et calcaires forment l’essentiel de ces terrains arides que délimite avec une rigueur extrême le décret d’appellation.
La terre riche a coulé vers la plaine, laissant les coteaux à la vigne qui prospère dans la précieuse aridité des sols pauvres, comme il sied aux grands Crus.

Une exigence extrême
N’est pas Bandol qui veut.
A Bandol, il faut compter de nombreuses années entre la décision de planter un hectare de vigne et la dégustation de la première bouteille.
Lorsqu’il s’agit de vins rouges, pas moins de sept années s’écoulent avant la première vendange en AOC, qui est elle-même suivie d’un vieillissement de 18 mois minimum en fûts, requis pour son agrément.
Plus encore : dès le mois de juin, la récolte est impitoyablement éclaircie par la vendange verte pour ne conserver que les meilleures grappes et favoriser une maîtrise des rendements !
Rappelons enfin que, conformément au décret d’Appellation, la vinification des vins de Bandol doit exclure toute opération d’enrichissement ou de concentration, même pratiquée dans la limite des prescriptions légales en vigueur. Seul le soleil provençal doit participer à leur élaboration. La qualité est à ce prix.

Mourvèdre et Bandol : le coup de foudre
On rencontre le Mourvèdre, en quantité confidentielle, dans d’autres vignobles Français où il mûrit généralement très mal.
A Bandol, il a trouvé une véritable niche écologique. Ce plant de quatrième maturité convient parfaitement au très fort ensoleillement local. D’autres cépages ne produiraient sous de tels climats que des vins lourds et alcoolisés. Le Mourvèdre donne au contraire aux Bandol toute leur harmonie et leur élégance.
Les plants de Mourvèdre portent des grappes de forme triangulaire aux raisins petits et serrés. Taillés en gobelets, ils forment avec le temps des ceps droits, aux sarments dressés vers le ciel.
Le Mourvèdre est un cépage de très faible rendement : 25 à 30 hectolitres par hectare, alors que le maximum autorisé est de 40 hectolitres. Cette production est d’ailleurs assez aléatoire, les années se suivant souvent sans se ressembler.
Le Mourvèdre doit représenter au minimum 50% de l’encépagement pour les vins rouges. Certains vignerons poussent la proportion jusqu’à 70, voire 80%.
On retrouve également le Mouvèdre dans les rosés auquel son pouvoir antioxydant apporte une excellente tenue dans le temps.
Toujours récolté le dernier, le Mouvèdre doit l’être avec un potentiel d’alcool de 12° minimum pour conserver tout son éclat.


Cépages
         - pour les rouges et les rosés
Cépages principaux :
- Un cépage roi, le Mourvèdre. Il a trouvé en Bandol son terroir de prédilection et confère aux rouges et aux rosés toute leur typicité.
- Deux cépages complémentaires : le Grenache et le Cinsault.
Cépages secondaires : Syrah, carignan
        - Pour les vins blancs, trois cépages principaux : Clairette, Ugni blanc, Bourboulenc, et quatre cépages secondaires : le sauvignon. la marsanne, le rolle et le sémillon.

   
    Conseils de dégustation
Les vins blancs
Vifs, nerveux, frais comme des sources, les vins blancs de Bandol sont garants d'une grande finesse. A boire jeunes, avec leurs arômes de fleurs blanches (tilleul, jasmin, fleur d'oranger, …), d'agrumes et fruits exotiques (citron vert, pamplemousse, ananas, litchi,……), ils font merveille à l'apéritif en compagnie d'une anchoïade ou de petits toast de fromage de chèvre. Secs et souples avec des petites notes anisées, ils accompagnent les poissons de mer en sauce ou grillés avec un brin de fenouil, les salades de fruits de mer, les crustacés, les coquillages cuisinés, le saumon fumé…
Pour bien profiter de la finesse de leurs arômes il est important de les servir frais mais pas glacés, la température idéale est entre 10 et 14 °C.

Les vins rosés
Souples et fruités tout en restant très secs, les vins rosés de Bandol, en général de pressurage direct, sont issus des même cépages que les vins rouges.
Ces vins à la robe pâle aux nuances orangées, limpides et brillants, expriment dans leur jeunesse des arômes de fruits (abricot, pêche de vigne, groseille, mangue, …) , d'épices et de plantes de la garrigue (safran, thym, romarin, résine de pin, …); ils se boivent, tout comme les blancs, frais mais pas glacés entre 10 et 14°C, à l'apéritif avec une tapenade ou pour accompagner les bonnes recettes de la cuisine provençale (gratin de courgettes, petits légumes farcis, bouillabaisse, morue à l'aïoli, artichauts en barigoule……). Vineux et bien structurés ils s'accordent très bien avec une cuisine épicée ou exotique (poulet au curry, tagines, accras de morue……).
La présence du mourvèdre, avec son pouvoir anti-oxydant, permet aux rosés de Bandol d'acquérir avec l'âge une typicité que les vignerons de l'appellation ne cessent d'affiner. Après 5 ou 6 ans la robe du rosé prend de superbes nuances ambrées et sa vivacité laisse place a une agréable suavité sur une palette aromatique d'écorce d'orange confite, de cannelle, de muscade. Il faut alors le servir avec une volaille à la crème, des fromages à pâte persillée ou un gâteau au chocolat.

Les vins rouges
De couleur grenat, pourpre foncé, voire violacé ou presque noir dans leur jeunesse ils offrent des arômes de fruits rouges et noirs (griotte, cassis, mûre sauvage, myrtille, …), de pivoine, violette, de poivre, girofle, laurier… Vin de longue garde ils acceptent cependant d'être dégusté sans attendre à condition de savoir les déboucher quelques heures avant voire de les décanter dans une carafe.
Les servir à une température de 16 à 18°C avec des viandes rouges cuisinées (gigot à la ficelle, boeuf aux olives, magrets de canard, côte de boeuf au gros sel……), des poissons de méditerranée (rouget en papillote de jambon cru, thon grillé, bonite au four sur lit de fenouil…).
Avec le temps se développent des arômes de sous bois, de truffe, de cuir, de fruits noirs à l'eau de vie, il faut alors les servir sur des gibiers d'automne (râble de lièvre cuit au four, noisette de chevreuil, faisan rôti, …), des rognons de veau au jus de truffe, une épaule d'agneau au romarin avec de l'ail en chemise. Ils font merveille avec un bon camembert au lait cru bien affiné!

Il est important de savoir qu'en règle générale plus il y a de mourvédre dans la composition du vin rouge, plus il faudra se montrer patient avant de déboucher la bouteille. Les rouges de Bandol composés d'un pourcentage de mourvèdre aux environs de 70% peuvent être bus jeunes et atteignent leur apogée après 10 ou 15 ans (suivant les millésimes et les choix du vignerons). Ceux qui sont élaborés avec plus de 80% de mourvédre sont plus austères dans les 8 ou 10 premières années, ne s'expriment pleinement qu'après une dizaine d'années et peuvent évoluer sur 15 ans, 20 ans…et parfois bien plus!

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Domaine Terrebrune


Vigneron G. et R. Delille
Chemin de la Tourelle - 83190 Ollioules
http://www.terrebrune.fr

Description
En 1963 Geoges Delille acquit cette propriété sur la commune d'Ollioules et guidé par la passion du vin entreprit la reconstitution du vignoble. Terrassements, construction de restanques, repos des terres, plantations, tout fut mis en oeuvre pour mettre en valeur ce terroir en appellation Bandol.
La cave, construite en 1975, fut l'objet d'une étude particulière pour respecter au maximum le raisin et le vin. Escavée dans la roche et enterrée, elle procure les meilleures conditions pour la vinification et l'élevage.
En 1980 son fils Raynald intégra le domaine aprés ses études d'oenologie pour mettre sa science au service de cette philosophie du vin lié au respect des traditions et du naturel. 1980 c'est aussi la sortie de la première bouteille et comme le sol l'inspirait elle fut baptisée "Terrebrune".

Superficie = 26 hectares.

Situation
Sur les contreforts du massif calcaire du Gros Cerveaux, dominant la mer, le domaine s'inscrit sur un sol caillouteux dans une argile brune si particulière.
Micro-climat d'influence maritime avec un ensoleillement optimal.
Une parfaite adéquation avec le mourvèdre, cépage roi du Bandol.

Géologie = Sol argilo-calcaire, rocailleux, en coteaux, exposition sud.

Caractéristiques
Taille en gobelet pour le mourvèdre.
Pas de désherbage chimique mais des labours et un piochage entre les pieds à main d'homme.
Traitement traditionnels ou l'utilisation du soufre et du sulfate de cuivre est privilégiée. Pas de systémique.
Ebourgeonnage soigné et épointage précis à la faucille.
Effruitage (vendanges vertes) afin de limiter le rendement : une grappe par sarment c'est la garantie d'un raisin de grande qualité.
Vendanges manuelles, sélection rigoureuse des grappes et transport délicat en caissettes.

Vinification
- Rouge : chargement des cuves par gravité(protection maximale de la peau des raisins), 80% de mourvèdre, 15% de grenache, 5% de cinsault.
- Rosé : pressurage direct, 40% de mourvèdre, 30% de grenache, 30% de cinsault. Foulage total, égrappage partiel. Fermentation en cuve inox sans levurage ni chaptalisation. Contrôle des températures par ruisselleement d'eau sur les cuves. Fermentation malo-lactique.
Elevage :
Rouge : deux années en foudres de chêne pour une stabilisation et une clarification naturelle du vin sans action physico-chimique.
Mise en bouteille dans nos chais dans les meilleures conditions et le plus grand soin.
Elevage en bouteilles dans une galerie sombre, fraîche et humide pour la meilleure garantie d'équilibre et de longévité.

Rendement : 35 hectolitre à l'hectare.
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La Touraine
Montlouis sur Loire (appellation contrôlée, 1938)

Le vignoble montlouisien est situé entre la Loire et le Cher à l'est de Tours.
Comme un peu partout en Touraine, la vigne s'implante dès le Vème siècle. Ses coteaux, exposés plein sud, sont propices à la culture de la vigne et le vin acquiert vite une grande renommée.
Depuis 1938, les Chenins de Montlouis sont vendus sous l'Appellation d'Origine Contrôlée locale. Cette appellation prit un véritable essor lors de la première foire aux vins de 1948 avec le cru mémorable de 1947.
Actuellement, le vignoble montlouisien, qui regroupe trois communes : Montlouis sur Loire, Saint Martin le Beau et Lussault, s'étend sur 350 hectares et repose sur un plateau calcaire, le Tuffeau de Touraine, sur lequel s'appuient les sols argilo-calcaires ou argilo-siliceux. La coupe géologique colorée montre l'influence du terroir et son exposition sur la nature des vins qui y sont produits.
 
 

Appellation AOC 

Cépage: Le vin de Montlouis est produit par un seul cépage : le pineau de la Loire ou chenin blanc.

Le vignoble s'étend sur les pentes des coteaux orientés au midi entre la Loire et le Cher. Il regroupe 350 hectares en forme de triangle dont les trois pointes sont les trois chefs-lieux des communes qui contituent l'appellation: Saint-Martin-le-Beau, Lussault et Montlouis.
Ce triangle d'or regroupe deux type de sol sur les hauteurs du plateau calcaire, on y retrouve des alluvions récentes de sables biens drainés et des terres argilo-silicieuses, très caillouteuses, provenant de l'argile à silex.
Tranquille sec, demi-sec ou moelleux selon les années ou la période des vendanges, les vins de Montlouis sont nombreux. Quand l'automne est ensoleillé, les vignerons attendent la surmaturation. Le raisin est alors cueilli le plus tard possible. Il va perdre par évaporation une partie de son eau, et concentrer son sucre. Si le temps est légèrement humide, notamment la matin, la pourriture noble s'installe au depens de la pulpe en consommant acide et sucre. On obtient alors des moûts extrèmement riches qui évolueront vers des grands moelleux.
On peut comparer les vins de Montlouis à ceux de Vouvray, de l'autre coté de la Loire. Le Montlouis est toutefois plus minéral. Habillé d'une robe jaune limpide à jaune dense, il présente un nez séduisant où l'on retrouve des arômes de coings, de citronnelle, de tilleul, de muguet, d'abricot sec, de cire d'abeilles et d'épices. Sa structure combine la rondeur et la vivacité, le moelleux et l'acidité. Son viellissement peut être énorme dans les années exceptionnelles: le 1959 est délicieux et des années comme 1990 et 1996 pourrons rivaliser dans quelques decennies...


Le vin de Montlouis-sur-Loire est une oeuvre d'art, résultat du savoir-faire des viticulteurs. Il est le fruit d’une subtile alchimie entre le raisin, le terroir et le vigneron.

Durée de conservation
Les qualités naturelles du Montlouis s'épanouissent en vieillissant. Conservé à température constante à l'abri de la lumière et remisé plusieurs années (10 ans pour un demi-sec, 20 ans et au-delà pour un moelleux), il adopte alors une teinte plus marquée et se place parmi les plus grands vins de France.

Le vin

Production annuelle : Environ 15 000 hl (55 % de vins tranquilles ; 45 % de fines bulles)
Rendement de base : 52 hl/ha en vins tranquilles, 65 hl/ha en fines bulles
Pratiques culturales dominantes : Densité de 6 600 pieds/ha. Taille en éventail, obligatoirement courte.
Dégustation
Caractéristiques sensorielles : Robe soutenue et lumineuse de couleur jaune paille pour les pétillants et mousseux, qui tend au doré à reflets ambrés pour les liquoreux à maturité.
Toujours flatteurs dans leur jeunesse (fleurs blanches, verveine, agrumes et brioche pour les fines bulles), les Montlouis évoluent sur des notes d’amandes, de coing, de miel et de cire, avec une minéralité marquée.
Selon leur mœlleux, les vins sont tendres, amples ou opulents, mais toujours d’une grande fraîcheur. Les blancs secs sont riches et racés.
Température de service : Fines bulles à 8°C ; secs à 11°C ; tendres et mœlleux à carafer et à servir très frais, à 6-8°C, pour les sentir évoluer
Potentiel de garde : Grande aptitude au vieillissement avec des évolutions très délicates pendant la première décennie et un épanouissement graduel.

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Les Loges de la Follie



Domaine Les Loges de la Folie
Valérye MORDELET et Jean-Daniel KLOECKLE - MontLouis sur Loire
21 Rue des Rocheroux - Husseau
37270 MONTLOUIS SUR LOIRE
Tel./Fax : (+33) 02 47 45 18 30
Port. : 06 60 88 55 26


Naissance d'une passion, ou comment abnégation et courage font naître un domaine.
Créé en 2004, notre domaine exploite en viticulture biologique 7 ha de vignes. Notre production, pour la plus grande part est en AOC Montlouis sur Loire, et nous avons quelques ares en AOC Touraine.
Nos raisins sont récoltés manuellement en plusieurs tries. Nous coupons les grappes bien mûres et laissons les autres profiter encore un peu du soleil, jusqu’au prochain passage. Ce mode de récolte est bien sûr lié aux conditions climatiques. Chaque sélection donnera un vin, différent selon les parcelles et selon le degré de maturité : depuis le vin effervescent jusqu’au moelleux, récolté en dernier, et aux liquoreux, pour les années exceptionnelles.
Nous avons à cœur de vous proposer des vins authentiques et fidèles à leurs terroirs avec pour seule origine le raisin et seule intervention notre travail.
En clair, cela signifie que nos vins, sauf exception climatique, ne contiennent pas de sucre rajouté (chaptalisation), ni de levures ou d’enzymes industrielles : la fermentation se fait uniquement grâce aux sucres du raisin et aux levures présentes sur sa peau (ainsi que celle naturellement déposées dans le chai).
Nous utilisons le minimum de soufre selon le millésime et les cuvées et nous limitons également le recours au pompage mécanique, afin de ne pas fatiguer les vins Avant la mise en bouteilles, nous filtrons modérément.
Enfin, nos vins sont élevés et stockés dans des caves creusées dans le tuffeau.

Le millésime 2005
Deux mois sans pluie à la période des vendanges, un soleil généreux et des raisins de toute beauté signent la récolte du millésime 2005.
L’hiver est cependant vite venu frapper à la porte de la cave, sans transition, qu’il a vite engourdie. Les fermentations, du coup bien ralenties, se sont étirées dans le temps. C’étaient les fûts au bois dormant.
Le printemps  tardif est venu réveiller les ardeurs fermentaires et la cave s’est prise à bouillir comme en septembre. Cela sifflait, tempêtait par les trous de bondes, et puis, tranquillement, tout ce petit monde s’est assagit.
A ce jour, seuls nos vins de table ont été mis en bouteilles.
Beaucoup de fruits, une belle fraîcheur les définissent. Mais la caractéristique de ces vins, comme de ceux à venir, est une incroyable rondeur. Quelque chose à la fois de doux et de féminin en bouche, avec une incroyable chaleur et générosité, toute masculine.
Ces premières mises nous confirment ce que l’on pressentait aux vendanges : les vins sont de fait agréables à boire de suite tout en ayant un grand potentiel de garde.
Nous produisons à 90% des vins en AOC Montlouis sur Loire. Dans celle-ci, essentiellement des secs et des vins effervescents. L'année 2005 nous a permis de rentrer une quantité importante de raisins qui donneront des vins moelleux et liquoreux.

Nous avons deux cuvées : Le Chemin des Loges, avec des vins sec et demi sec qui se caractérisent par un élevage court en cuve et La Nef des Fous, issue de raisins ayant une plus grande maturité, cuvée élevée plus longtemps (de 12 à 18 mois) dont quelques mois en fûts. Le Chemin des Loges se caractérise par son fruité, sa fraîcheur et sa minéralité, tandis que la Nef des Fous, plus ample et plus ronde, est plus un vin de gastronomie.
Quant aux vins en Appellation Touraine, ils se déclinent en Rouge (un assemblage de Gamay,Côt et Pineau d'Aunis), Rosé (un assemblage de Grolleau et de Gamay) et Blanc (un assemblage de Sauvignon et de Chenin).

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Bourgogne
 

Appellations communes à tout le vignoble : Bourgogne Rosé, Bourgogne Grand Ordinaire, Bourgogne Aligoté, Bourgogne Mousseux, Crémant de Bourgogne. Mais surtout une centaine d'A.O.C. réparties sur de grands terroirs connus : Mâconnais, Côte Chalonnaise, Côtes de Beaune, Haute Côtes de Beaune, Côtes de Nuits, Hautes Côtes de Nuits, Chablis, Auxerrois, Vezelay, Châtillonnais. De grandes appellations font la célébrité de la Bourgogne : Pommard, Clos Vougeot, Gevrey Chambertin, Romanée Conti, Nuits-Saint-Georges, Bonnes Mares, Clos des Lambrays.


Maconnais

C'est le plus méridional et le plus vaste des vignobles de Bourgogne (6 500 hectares).
Il trouve ses racines dans l’époque romaine vers le IIIème siècle. A l’exception de la commune de Lugny, ses alentours, et de la partie sud du vignoble qui correspond aux terroirs des crus, le Mâconnais fut, jusqu’au XVIIIème planté de Gamay. Dès 1810, le cépage Chardonnay qui trouvait là son terrain de prédilection prenait l’avantage pour représenter aujourd’hui 85% des plantations.
Cependant, à la différence du vignoble de la Côte-d’Or, le paysage du Mâconnais a très longtemps été façonné par la polyculture (pâturages, vignoble et céréales). La tradition des caves coopératives reste un trait dominant du Mâconnais qui en compte 13 situées principalement dans le nord de la région. Le sud du vignoble, dont la richesse s’est très tôt établie sur une culture quasi unique de la vigne, s’est organisée en caves particulières. Aujourd’hui, le vignoble du Mâconnais marque la frontière sud de la Bourgogne. Il s’étend sur 35 km de long, entre Sennecey-le-Grand et Saint-Vérand, et 10 km de large, délimité à l’ouest par la vallée de la Grosne et à l’est par la vallée de la Saône.

Cépages :
CHARDONNAY
GAMAY NOIR A JUS BLANC
PINOT BLANC
PINOT GRIS
PINOT NOIR

Appellations AOC :
VIRE-CLESSE
SAINT-VERAN
POUILLY-VINZELLES
POUILLY-LOCHE
POUILLY-FUISSE
MACON VILLAGES
MACON SUPERIEUR
    MACON

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Viré-Clessé



Bourgogne Blanc - Domaine Sainte Barbe
Jean-Marie CHALAND
En Chapotin Cedex 2163 - 71260, Viré
Tél.: 03 85 33 96 72 - Fax: 03 85 33 15 58
www.domaines-chaland.com


Le Domaine des Chazelles et le Domaine Sainte Barbe sont situés à Viré au cœur du Mâconnais, au sud de la Bourgogne.
Ces deux domaines, représentés par le père et le fils, couvrent 10 hectares de vignes en Appellation Viré-Clessé et Mâcon-Villages, avec un cépage unique, le Chardonnay.

Josette et Jean-Noël Chaland exploitent les vignes et vinifient le vin du Domaine des Chazelles depuis 35 ans .

En 2000, leur fils Jean-Marie crée le Domaine Sainte Barbe. Il opte pour une production biologique des vins accès sur la biodynamie : production biologique et petits rendements sont les mots d’ordre pour obtenir des vins de terroir.
Pourquoi une production biologique ?
Pour assurer à la fois la pérennité des sols et des vignes, pour préserver la qualité de l’air et de l’eau et enfin pour assurer au consommateur une qualité vrai de nos vins.

Le domaine Saint Barbe vous propose une gamme de Viré-Clessé élevés en fûts de chêne et un Mâcon-Villages « les Tilles » .

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 Pécharmand

Ce petit vignoble de 300 hectares forme un amphithéâtre aux portes de Bergerac s'étandant sur les communes voisines de Creysse, Lembras et Saint-Sauveur. Il est réputé pour produire un vin rouge charnu de garde de grande typicité alliant puissance et grande intensité aromatique.
C'est le plus ancien vignoble du Bergeracois dont l'existence est attestée dès le XIe siècle. L’importance de la vigne et du vin dans cette partie sud ouest du département de la Dordogne a déteint sur le nom qu’on lui a donné : le Périgord Pourpre.

Son nom est issu du mot pech, qui signifie la colline.

C'est en 1080 que les moines du monastère Saint-Martin de Bergerac défrichèrent la vinée nord qui est aujourd'hui considérée comme la toute première région viticole bergeracoise. Le premier livre des Jurades de Bergerac ( 1352) témoigne de la vente du vin dans les tavernes de cette époque ainsi que de la perception des premiers impôts sur le vin.

Mais en 1880, le phylloxéra ruine l'ensemble du vignoble français. Ce n'est qu'en 1895 que le vignoble est replanté sur les meilleures parcelles. En Mars 1946, l'institut National des Appellations d'Origine reconnaît officiellement la qualité AOC du Pécharmant.

C'est le sol de cette région qui donne toute sa spécificité à ce vin. Le sol de "sables et de gravier du Périgord" est issu de la transformation des roches granitiques du Massif Central. Un lessivage superficiel a entraîné l'argile et le fer en sous-sol, formant ainsi une couche profonde et imperméable appelée "tran", qui donne au Pécharmant ses arômes incomparables.

Son cépage est composé de Cabernet Sauvignon pour le corps et le bouquet, Cabernet Franc pour un parfum plus tendre, Merlot pour la souplesse, Col rouge ou Malbec pour le velouté.

Les Pécharmant exhibent une robe profonde et présentent des arômes délicats, alliant puissance et grande intensité aromatique. Puissant, charnu et bien structuré, plus savoureux et tannique que le Bergerac, on pourrait facilement, à l'aveugle, le prendre pour un Pomerol ou un Saint-Emilion, selon qu’il est léger ou charpenté. Ce sont des vins de garde qui peuvent se consommer à partir de 3 ans, qui atteignent leur plénitude vers 6 ou 7 ans et peuvent se garder 15 à 20 ans, parfois plus.
Bien vinifiés, ils présentent un nez un peu vanillé, une bouche charnue et des parfums qui évoquent la violette et le réglisse.
Ils accompagnent idéalement les gibiers, les rôtis et les fromages.
Vin de garde, il accompagnera parfaitement le répertoire classique de la cuisine périgourdine. (viandes, confits, fromages, ...)

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Renaudie
Château de La Renaudie 24100 Lembras, 05-53-27-05-75.
 
Ce château du XVIII siècle est situé sur la petite commune de Lembras à 6 Km de Bergerac. Construit en haut d'une colline, il domine la région et offre un spectacle inoubliable entre vignes et forêt. Son vignoble d'appellation Pécharmant couvre 42 hectares et dispose d'une exposition plein sud, à flanc de coteaux. Les sols riches en fer donnent à ce vin de garde un bouquet fin et subtil. Ce goût incomparable de terroir fait de cette appellation le fleuron de la Dordogne.
 
Ce vignoble de 40 hectares, d'un seul tenant, représente 10 % de l'ensemble de la production de vin rouge d'Appellation D'origine Contrôlée Pécharmant.
Nos installations



Les cuves  de fermentations et de stockage sont situées dans notre ferme. Elles peuvent vinifiés l'ensemble de la production du château. De dernière génération en acier inoxydable avec le système de réfrigération intégré, elles garantissent un produit constant et de grande qualité.





Le chai, situé dans l'enceinte du château, est typique de l'architecture du Bergeracois. En pierre apparente et enterré, il garantie un vieillissement idéal du vin. Les barriques en Chêne sont choisies avec soin et renouvelées tous les trois ans.

La vinification intégrale

 
La barrique, dans sa version de base, est équipée d'un bouchon d'obturation en acier inoxydable.  Les raisins sont directement entonnés en barrique: fermentation alcoolique et malolactique en barrique, ce qui permet une meilleur intégration du bois avec l'aromaticité du fruit.
« La vinification Intégrale », une technique qui permet d’entonner la vendange dans de bonnes conditions et d’effectuer toutes les opérations classiques de vinification directement dans la barrique. La totalité de la vinification s'effectue ainsi en fût et le potentiel aromatique des raisins est entièrement conservé. Le raisin a été ainsi vinifié et élevé d’un bout à l’autre dans un même contenant.
Toujours dans le souci du plus grand respect de la matière première, la vinification intégrale en barrique est effectuée sur les meilleurs parcelles des merlots et des malbecs au Château La Renaudie.


Les vins  à La Renaudie

Ce vignoble de 40 hectares, d'un seul tenant, représente 10 % de l'ensemble de la production de vin rouge d'Appellation d'Origine Contrôlée Pécharmant.  Ce vin est présent dans la région depuis le XVII siècle. Les vignes sont âgées en moyenne de 30 ans. (" l'âge de raison") La production annuelle moyenne du château est de 1.600 hectolitres, le rendement moyen est de 40 hl à l'hectare.
Le vin est mis en bouteille en une seule mise dans nos chais au château, ce qui garantit la même qualité pour toutes nos bouteilles. 30 % de nos barriques de chêne sont neuves. Notre approche culturale est respectueuse de la nature, nous travaillons les vignes à l'ancienne en labourant sans désherbant et nous pratiquons la lutte raisonnée pour diminuer l'utilisation de produit chimique. Nos vins, exclusivement rouges, sont réputés pour leur complexité en bouche.

Nous commercialisons trois crus rouge : Le Château La Renaudie, Les Vieilles Vignes de La Renaudie, La Cuvée des Douze (AOC Pécharmant) et un cru rosé : La Renaudie Rosé (AOC Bergerac):


Ce Pécharmant est élevé en fûts de chêne pendant 12 mois.
Le nez de ce vin est puissant avec des notes de fruits rouges bien murs.
Il est composé de 45 % de Merlot, 30 % de Cabernet Sauvignon, 15 % de Cabernet Franc et 10 % de Malbec.
Il peut être gardé en moyenne suivant les années entre 6 et 12 ans.
Château La Renaudie 2003 a obtenu la médaille d'argent au concours des vins de Bordeaux.


Pour cette cuvée prestige , la vendange est triée à la main, les raisins sont issus des meilleures parcelles du domaine. Ce vin est vinifié dès son arrivée en barrique de chêne. ( 100% des bariques sont neuves)
Il est composé de 50% de Malbec, 40 %  de Merlot et 10 % de cabernet sauvignon pour le cru 2002.
Cette assemblage lui confère sa densité et son arôme intense.
Ce cru retrouve les anciennes saveurs des vins de terroir : un grand vin de garde à découvrir.
Les bouteilles sont numérotées.
Il peut être conservé en cave entre 15 et 20 ans.
Vieilles vignes de La Renaudie 2002 a obtenu  la médaille d'or au concours de Bergerac et les médailles de bronze aux concours de Paris et de Bordeaux.






Ce rosé est issu de la lie des cuvées "vieilles vignes de La Renaudie". Appelé rosé de saigné de part sa fabrication, il possède un goût très particulier, mélange de fruit (framboise et mures) et de parfum (violette).
A consommer très frais.





Ce Pécharmant n'est pas élevé en fûts de chêne, cependant il garde l'esprit du Château La Renaudie. Sa composition est la même mais les saveurs de bois sont moins présentes. Une cuvée à déguster dés maintenant.

Il est conseillé de consommer cette cuvée dans les 5 ans.


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Château Perron
Château Perron


Château Perron 2006, Lalande de Pomerol
(15€ la bouteille)

Situé près de l'Eglise de Lalande de Pomerol, construite au XIIème siècle par les Hospitaliers de St. Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte. Le Château Perron est l'une des plus anciennes propriétés de la commune, construite en 1642, elle est depuis 1958, dans la Famille Massonie.

Avec 23 hectares répartis sur l'appellation de Lalande de Pomerol, c'est environ 120 000 bouteilles en production chaque année. La richesse organoleptique des vins est marquée par des notes de fruits confiturés, assorties d’une touche de noisette soutenue par des tanins fins et persistants.

Encépagement: 80 % de Merlot, 10 % de Cabernet-Sauvignon et de 10 % de Cabernet Franc.

Caractéristiques techniques:
Fermentation alcoolique dans un cuvier en ciment thermorégulé,
Fermentation malolactique en barrique.
Élevage en barrique (30% de fûts neufs et 70% de fûts d’un an) pendant 12 mois en moyenne.

Sol : Sablo-graveleux, sous-sol : grasse de fer


Château Perron « Lafleur » 2007, Lalande de Pomerol
(25€ la bouteille)

Le Perron Lafleur est la cuvée prestige du Château Perron, elle est issue des meilleures parcelles du domaine (environ 5 hectares) composées essentiellement de vieilles vignes dont la moyenne d’âge est de 45 ans.

La cuvée Lafleur est le fruit de toutes les attentions durant les différentes étapes d’élaboration du vin ; comme pour le Château Perron les vendanges sont manuelles avec 2 phases de tries successives (vibrante et soufflante), l’élevage se fait à 100% avec des barriques neuves.

La production de la Cuvée Lafleur n’excède pas 20 000 bouteilles par an soit environ 40 hl/h.

Aujourd’hui le Château Perron Lafleur par de nombreux dégustateurs Professionnels est reconnu comme l’un des meilleurs Lalande de Pomerol.

Caractéristiques techniques :
Fermentation alcoolique dans un cuvier en ciment thermorégulé,
Fermentation malolactique en barrique.
Élevage en barrique (100% de fûts neufs) pendant 12 mois en moyenne.

Sol : Sablo-graveleux, sous-sol : grasse de fer

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Conduit par la famille CHAIGNEAU depuis 2000, le château Massereau est multiple dans ses caractères. De ces 10 ha sortent un Bordeaux supérieur, Graves ou Barsac-Sauternes. Des vins racés à l’image des frères CHAIGNEAU, Philippe et Jean-François, qui se consacrent, non sans talent et beaucoup de sportivité, à l'élaboration de vins de caractère à très forte valeur ajoutée.

Aucune place à la médiocrité et la défaite.

Situé à Barsac, à une trentaine de km au sud-ouest de Bordeaux, le Château Massereau est une demeure du 16ème siècle et ancien relais de chasse des Ducs d’Epernon, domine de ses trois tours les rangs de vigne qui descent jusqu’au Ciron. Agrandie et modifiée au 17èm siècle, restaurée au 19èm siècle et ayant des parties agricoles des 18èm et 19èm siècle, l’ensemble du domaine s’étant sur 19 ha seul 14 bénéficient d’une appellation d’Origine Contrôlée mais seul 10 hectares sont, actuellement, plantés et en production.

Jean-François, qui a choisi d’être viticulteur, a entraîné dans sa passion son frère Philippe qui s’est essentiellement attaché à la commercialisation des vins.

Sur les 240 vignerons recensés dans le Sauternais, Massereau se distingue à bien des égards par sa prise de position pour un respect absolu de la tradition à Barsac : le pressoir manuel à cliquet en est une illustration…

QUALITE et AUTENTICITE sont les maîtres mots pour donner naissance à des vins naturels de grand caractère. L’ensemble du vignoble est constitué des cépages rouges Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot et Petit Verdot et des cépages blancs Sémillon et Muscadelle.

La culture est raisonnée, les rendements à l’hectare sont faibles et des soins constants sont apportés au vignoble :
- travail du sol (pas de désherbage chimique)
- taille en guyot double pour les vins rouges et à cot pour les vins liquoreux
- travaux en vert manuels (ébourgeonnage, épamprage, effeuillage, sélection des grappes - 6 à 8 pour les vignes de rouge et 4 à 5 pour les vignes de blanc)
- vendanges manuelles à la baste avec tri méticuleux

C’est la culture biologique du pied au verre

Une culture du préventif qui protège, avec homéopathie, la vigne des maladies en évitant précisément tout traitement phytosanitaire qui dégrade à la longue les équilibres, les défenses immunitaires de la vigne et du raisin. Une logique poussée jusqu’au chai – où tout a été équipé - en évitant toute chaptalisation, acidification, collage et filtration (du moins très légère)

Le duo charismatique, que forment Jean-François et Philippe, sait manier les outils à l’ancienne pour réveiller un terroir aux qualités profondes. Ils pressent à l’ancienne durant 14 heures, chaque baste avec le pressoir en bois à cliquet pour faire transpirer le botrytis de 120 l de jus d’or : un or qui deviendra le «M » de Massereau. En fait, plus qu’une lettre, une empreinte de la qualité, une véritable marque qui trouve sa place sur des marchés de niche, sur les tables les plus exigeantes que compte l’Hexagone et l’Europe.



BORDEAUX SUPERIEUR

Vignoble : 7 ha plantés en 6 600 pieds/hectare enherbés dont 1 ha 30 en première année de production en 2003 sur terroir sablo-argilo-calcaire
Cépages :     40 % merlot (15 à 25 ans)
    35 % cabernet sauvignon (25 ans)
        18 % cabernet franc (35 ans)
          7 % petit verdot (15 ans)

Assemblage Bordeaux élevage traditionnel   
•    60 % merlot
•    35 % cabernet (30 % cabernet sauvignon, 5% cabernet franc)
•      5 % petit verdot
 
Macération pré-fermentaire
Contrôle des fermentations par thermo-régulation
Cuvaison : 4 à  6 semaines en cuves ciment

Bordeaux traditionnel : élevage en cuves de 12 à 14 mois.

 Les sols de graves sont réputés pour la finesse de texture de leurs vins, et les Graves de Bordeaux en sont l'archétype : travaillés avec un sens aigu du caractère de ce terroir, les cabernets et merlots du Château Massereau en possèdent le fruit et les discrètes nuances fumées, résineuses et vanillées.
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- Prosecco di Valdobbiadene - Brut.
Ce vin, issu des cépages de Prosecco mûrissants sur les collines de Valdobbiadene, apporte en bouche la fraîcheur avec des notes de pommes ‘Golden’, florales. Il est amer et rond en même temps. Sa vinification en blanc est rigoureusement suivi avec la température, puis à lieu la phase de l’effervescence. Il demande à être servi entre 8 et 10°C, et peut être bu à l’apéritif ou au cours d’un repas après avoir été, dans ce cas, carafe.

- Soave Classico - 1998.
Ce vin blanc sec de grand prestige, bien fait, provient d’un assemblage de cépages de la Vénétie : 80% Garganega, 15% Chardonnay et 5% Trebbiano de Soave. La vigne est conduite en hauteur, sur pergolas sur 13 communes qui se partagent la production de cette dénomination d’origine contrôlé (D.O.C. étant l’équivalent de notre A.O.C.), mais la mention « classico » est réservée aux plus anciens vignobles. Les raisins choisis scrupuleusement et récoltés à maturité subissent une légère macération, puis le vin est issu d’une fermentation thermorégulée. Il a une jolie couleur paille à reflets verts. Minéral, rafraîchissant, ayant parfum délicat, floral et fruité, avec quelque notes d’agrume et d’amende, il reste neutre. Bu jeune (dans les 3 ans), entre 10 et 12°C, avec la charcuterie il joue la rôle de dégraissant en laissant la bouche légère. Il également accompagner poissons et crustacés.

- Cancelli SANGIOVESE - 1997 - rouge Toscan
Ce vin basique, 100% Sangiovese (même cépages que les Chanti) se repose 6 mois en foudre de rouvre lui procurant son arôme typique de cerise à l’eau de vie avec un côté animal/mouton et de cuir, lui donnant toute sa rondeur avec des tanins souples, tout en possédant une longueur suffisante.


- CODIROSSO Vendemmia - 1991 - Sangiovese
Il provient des mêmes cépages que le Sangiovese, mais est entièrement affiné en barriques toscanes (350l) pendant 12 - 18 mois. Ce vin rouge rubis possède une grande finesse et grande souplesse des tanins. Au nez il a des notes de chocolat, en bouche les parfums de fruits  compotés, de griottes, de pruneaux et de cuir animal s’exaltent avec quelque notes de cacao.

- CONTINI Vernaccia di Oristano - 1990.
Ce vin blanc connu depuis l’antiquité, est originaire de la vallée du Tirson en Sardaigne. Pour être comparable à un Vin Jaune, il s’affine en barriques de châtaigniers dans la pénombre des caves. La discipline du producteur est de le laisser vieillir, à compter de la mi-mars après les vendanges, de 2 ans minimum à 4 ans pour la Réserve. Sec, vif et typique, cet excellent vin de désert bu à une température de 11 - 12°C, peut être servi à l’apéritif ou même avec du Robiola ou du Gorgonzola, apportant contraste et caractère. C’est un vin de méditation.



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