Autres
Curiosités
Côté parfums la nature est prodigue et ses richesses odorantes sont presque à
l’infinies que ce soit d’origine végétale (racines, mousses,
bois, écorces, résines, feuilles, fruits, boutons, fleurs,
graines) ou d’origine animale (ambre, musc, civette). A chaque mois correspond
une cueillette, qui subira le traitement approprié pour en extraire
toutes ses effluves :
- la distilation qui donne les huiles essentielles et les eaux arômatiques;
- l’extraction par solvants volatils qui donne les concrètes
puis les absolues, les résinoïdes;
- l’expression des zestes de fruits frais.
Mais les parfumeurs ne se contantent plus des produits de la
nature, car grace à la chimie, ils savent reproduirent synthétiquement
des éléments naturels comme la Coumarine isolée de
la fève Tonka (Vénézuéla, Guyanne, Brésil)
et synthétisée en 1868 par William-Henry PERKIN (1838-1907),
présent dans le N°5 de Chanel.
- Substance jaune pâle à odeur excrémentielle, enfermée
dans une poche sous le bas ventre d’un petit animal du même nom,
espèce de chat sauvage d’Ethiopie, au pelage gris-beige orné
de bandes et taches noirâtres. De la famille des Viverridés,
seulement connu dans les régions chaudes et tempérées
de l'Ancien Monde, la Civette est un mammifère carnovore de 50cm
de long. Il habite aujourd'hui l'Afrique et l'Inde. Par contre sa cousine
la Genette habite l'Espagne et la France.
L’extraction de la substance se fait par curetage. Le transport se
fait dans des cornes de buffles chapeautées de cuir et fermées
à la pointe par une cheville en bois.
Elle rentre dans les compositions de : “ Eau de Patou ” de Jean Patou,
“ Jicky ” de Guerain qui contenant également de la Coumarine.
L’ylang-ylang est la fleur d’un arbre de la famille des anonacées,
utiliséee en parfumerie, cosmétologie et savonnerie. Elle
est cultivée aux Comores, à Mayote et à Madagarcar.
Les arbres sont taillés au maximum à 2m de haut,
afin de dégager ses fleurs très fragiles pour qu’elles puissent
s’épanouir et pour pouvoir les récolter. Dés qu’elles
s’ouvrent, commence la cueillette à la fraîcheur du petit
matin. Chaque arbres donnent 3 à 5 kg de fleurs qui ne donneront
que 50 à 100g d’essence essentiel.
Les plantations d’ylang-ylang sont panachées avec des
girofliers.
Implanté à leur proximités, les alambics
en cuivre accueillent les fleurs pour en extraire, par distillation à
vapeur d’eau, leur essence odorante. Quelque minutes après la fermeture
du distillateur, l’essence extra (la meilleur), très fine et très
odorante, commence à couler, mais la qualité décroît
très vite et alors sont collectées les fractions 1, 2 et
3. Ensuite, à l’aide d’un ‘vase florentin’ l’essence huileuse est
séparé de l’eau en fonction de leur densité, fraction
par fraction, puis le précieux liquide est soigneusement répertorié
et rangé suivant ses qualités aromatiques, son titre et sa
provenance.
Il existe une essence d’ylang-ylang appelée Cananga, en
provenance de Manille qui est pas fractionnée et donc meilleur marcher.
-
Pour les passionnés de Parfums :
- Le Conservatoire des Plantes à Parfum à Milly la Forêt,
merveilleuse collection de fleurs et plantes rantrants dans la composition
des parfums;
- Le Château de Chamerolles dans le Loiret, seul château
promenade des parfums de France, flacons, publicité, senteurs, etc...
- L’Osmothèque à Versailles, la mémoire vivante
des parfums.
L'Illustration - Coupures de Presse
Pendant
un siècle, de 1843 à 1944, de la Monarchie de Juillet à la fin de la
IIIe République, L’Illustration, premier hebdomadaire illustré de
langue française, a été le miroir de tous les grands évènements ainsi
que de la vie quotidienne en France et dans le monde. Par l’image comme
par le texte, L’Illustration rend compte de l'actualité sous tous ses
aspects : politique intérieure et extérieure des Etats, guerres,
révolutions et mouvements sociaux, exploration et colonisation,
découvertes, expositions universelles, grands travaux, personnalités,
grandes affaires judiciaires, religions, sports, sciences et
techniques, beaux-arts, architecture, mode, arts décoratifs et bien
d'autres.
Journal
universel, L’Illustration donne la tendance et l’air du temps de ces
décennies qui ont propulsé la France et le monde dans « les temps
modernes ». Ce monument en deux dimensions, miraculeusement parvenu
intègre jusqu’à nous, malgré les vicissitudes de l’histoire, est un
témoignage historique unique où se conserve la trace de paysages, de
coutumes et de modes de vie à jamais disparus. Journal d’une certaine
élite, voix de la France avec des abonnés dans plus de 150 pays,
L’Illustration a laissé une trace indélébile dans l’inconscient
collectif des Français.
L’Illustration
a donné lieu à une production iconographique d'une exceptionnelle
abondance durant tout un siècle comme en témoignent les articles
illustrés du journal ainsi que le riche fonds de documents originaux.
Les dessins d'illustrateurs et de grands artistes, interprétés par la
gravure ou la lithographie, longtemps uniques modes d’illustration du
journal ainsi que les photographies en noir et blanc et en couleur de
reporters et photographes de premier plan constituent la richesse du
fonds.
Qui plus est,
L'Illustration est le premier titre de la presse française à avoir
utilisé la photographie de manière systématique à partir de la fin du
XIXe siècle
N° 3124 du 10/01/1903
N° 3351 du 18/05/1907
|
N°3387 du 25/01/1908
|
N° 3388 du 01/02/1908
|
N° 3509 du 27/06/1908
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N° 3011 du 10/11/1900
|
N° 3179 du 30/01/1904
N° 3198 du 11/06/1904
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N° 3563 du 10/06/1911
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N° 3619 du 06/07/1912
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Rois Mages & Fève
L’origine des Rois Mages est aujourd’hui encore obscure. On les dits
savants, riches mais errants. Leur nombre de 3 a été adopté
vers 450 par Origène et Léon le Grand.
Il s'agissait, peut-être, d'astrologues venus d'Iran, attirés
par un phénomène astronomique signifiant, pour eux, la naissance
d'un personnage illustre.
Le titre de rois leur a été donné par influence d'un
passage des psaumes : " les rois de Tharsis offriront l'encens.
Une tradition remontant au VIIème siècle les nomme Balthazar
[déformation de Belshatsar, Daniel], Melchior et Gaspard.
Au XVème siècle, ont leur attribue chacun une race différente
: Melchior : blanc, Balthazar : noir, Gaspard : Jaune
Épiphanie : (du grec " apparition " ou manifestation). Fête
d'origine orientale (vers 325), fixée au 6 janvier, qui se rattache
aux fêtes du solstice d'hiver, a pu être choisi pour se substituer
à la naissance du dieu Aïon (parfois identifié avec Hélios,
le soleil) enfanté d'une vierge.
La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains.
C’est une fève blanche ou noire qui était déposée
pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient
le roi du festin au moyen
L'origine de la fête des rois
L'histoire de la galette des Rois
remonte à l'Antiquité romaine. Pendant la fête païenne des Saturnales,
(fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de
janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour »,
ou un roi était désigné parmi les jeunes soldats. Les Saturnales
étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les
jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au
début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la
Rome antique) au sein de chaque grande famille, les Romains utilisaient
la fève comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius
princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Lors des
Saturnales donnait au heureux élu « roi d’un jour » le pouvoir
d’exaucer tous ses désirs pendant la journée. Pour assurer une
distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le
plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part
qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage
toujours vivant de « tirer les rois »).
Cette tradition a évolué au cours des siècles, prend place le jour de l'Epiphanie.
Dans les sociétés pré-chrétiennes, cette fête correspondait à
l'apparition du dieu Dionysos, originaire de Thrace, célèbre dans tout
le monde grec. Cette divinité était rattachée aux saisons et mourait
avec le déclin de la végétation pour ressusciter avec la lumière. Cette
croyance rappelle le culte païen des Saturnales célébrant le retour du
soleil lié au début du solstice d'hiver.
D'origine orientale, l'Epiphanie remonterait au IVème siècle. Le mot
signifie "manifestation" en grec en référence à la naissance de Jésus.
La date du 25 décembre se popularisa en Orient entre 380 et 430 et la
spécificité de chacune des deux fêtes se fixa définitivement. Noël
célèbre la naissance charnelle de Jésus et l'Epiphanie sa messianité.
Les trois grandes manifestations du Christ, l'adoration des rois mages
reconnaissant le Messie, le baptême du Christ dans le Jourdain et le
premier miracle aux noces de Cana en Galilée, sont donc mises en avant
le 6 janvier. La ferveur populaire mit l'accent sur l'adoration des
mages en Occident et la tradition de se réunir autour d'une galette vit
le jour.
Sous l’Ancien Régime, on appela cette tradition ‘le gâteau des rois’
car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et
il fallait en offrir un à son seigneur.
Mais, cette belle tradition a eu aussi ses détracteurs : ainsi dès
l'Ancien Régime, les chanoines de Saint-Germain-des-Prés s'élevaient
contre cette tradition, cause de superstitions et d'ivrognerie
Au Moyen Âge, le royaume de France se partageait alors en langue d'oc
où l’on fabriquait toujours un gâteau des rois (la recette de la pâte
variant suivant les régions : flamusse de Bresse, patissous du
Périgord, coque des rois ariégeoise, Royaume des cévennes, garfou du
Béarn, goumeau de Franche Comté, etc.) et langue d'oïl où l’on
préparait dès le XVe siècle un dessert de pâte sablée fourré de crème
d’amandes qui devient plus tard une pâte levée à la levure de bière
nommée gorenflot.
A Paris, dès le XVIe siècle, la gâteau des Rois a été l'objet d'une
guerre féroce entre les boulangers et les pâtissiers : ces deux
corporations voulaient chacune obtenir le monopole de vendre ce gâteau
symbolique : les pâtissiers gagnèrent et François Ier leur accorda le
monopole de la vente des gâteaux des Rois.
Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fève devenaient
reines de France d’un jour et pouvaient demander au roi un vœu dit «
grâces et gentillesses » mais « le Roi Soleil » abolit cette coutume.
Il conserva uniquement l’usage du gâteau des Rois, même à une époque où
sa cour était soumise à une rigoureuse étiquette.
Mais, au début du XVIIIe siècle les boulangers ne s'avouèrent pas
vaincus : ils offrirent à leurs clients pour l'Epiphanie des galettes,
d'où le nom moderne du gâteau des Rois.
Les pâtissiers réclamèrent contre cet usage et intentèrent même un
procès aux boulangers comme usurpant leurs droits. Sur leur requête, le
parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrêts qui interdisaient aux
boulangers de faire et de donner, à l’avenir, aucune espèce de
pâtisserie, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de
dorer leur pain avec des œufs. La défense n’eut d’effet que pour Paris
et l’usage prohibé continua d’exister dans la plupart des provinces.
Quand vint la Révolution, la fête des Rois devint la fête des Sans-Culottes ou fête du bon voisinage.
Le nom même de « gâteau des Rois » fut un danger et Manuel, du haut de
la tribune de la Convention, tenta sans succès d’obtenir l’interdiction
du gâteau des Rois (son nom fut même un temps remplacé par la galette
de l’égalité), mais la galette triompha du tribun. Peu après, un arrêté
de la Commune ayant changé le jour des Rois en « jour des sans-culottes
», le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut
que momentanée car il reparut bientôt sur toutes les tables familiales
dès que la conjoncture le permit.
La galette, ronde et plate, à l'origine faite de pâte plutôt lourde,
s'allégea et devint par la suite multiple: feuilletée, demi-feuilletée,
dite "de plomb", bâtarde, de Madrid, de Suisse, bretonne, normande,
fondante, du Périgord, salée... En Aquitaine, c'est une brioche en
couronne truffée de fruits confits et de sucre en grains; dans le
Sud-Est, on la trouve également sous forme de pâte briochée (pogne de
Romans, fougasse, pompes de Provence.).
L'affinage de la pâte feuilletée fit de la galette des rois un gâteau
délicieusement léger, fleurant bon le beurre et le fondant. Ce fut la
seconde épouse d'Henri IV, Marie de Médicis, qui, en quittant l'Italie,
se fit remettre la recette d'une crème à la poudre d'amande, élaborée
par le cuisinier de son plus proche soupirant, le comte Frangipani.
Maréchal de France sous Louis XIII et membre de la célèbre famille
Frangipane de Rome il inventa en fait un parfum à base d'amandes dont
il parfuma ses gants. De ce fait, le parfum à l'amande fut dit "à la
Frangipane". Un pâtissier s'en servit plus tard pour parfumer sa crème.
La recette plut à la Cour de France et est toujours appréciée de nos
jours.
Chandeleur
Étymologiquement parlant, la
chandeleur, (autrefois la chandeleuse), vient du mot chandelle – cadela
- reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles.
La fête de la Chandeleur est liée à la lumière. Mais aussi à la
purification, la fécondité, la prospérité, toujours très proches dans
les croyances et les traditions.
Dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies
que l'on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour
éloigner le malin, les orages, la mort,etc… et invoquer les bons
augures à veiller sur les semailles d'hiver qui produiront les bonnes
moissons de l'été prochain.
À l'époque romaine, on fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu
de la fécondité Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de
la fertilité, car c'était le début de la saison des amours chez les
oiseaux.
On trouvait un rite lié à la purification chez les Celtes qui
craignaient tant le noir et le froid au soir de la grande nuit
d'Halloween. À l’inverse, l'hiver tire à sa fin en février. La fête
d'Imbolc le 1er février était fête de la purification de l'eau, pour
s'assurer fertilité et fécondité avec le retour de la vie en cette fin
d'hiver.
L'église avait entrepris dès la fin de l'empire romain un vaste
chantier de remplacement des rites païens par des fêtes religieuses.
Ainsi le pape Gélase 1er au 5ème siècle remplaça le vieux rite païen
des lupercales, rite de la lumière hérité des romains par une fête
religieuse, la fête de la Chandeleur, où l'on commémore 40 jours après
Noël un rite hébraïque. En orient, c'était jour chômé. En occident, on
portait des torches en procession, signe de lumière. Cette fête devînt
du même coup en 1372 en Avignon fête de la Purification de la Vierge.
Saint Valentin : plus de 2000 ans d'amour
|
Le jour de la Saint-Valentin,
le 14 février,
est considéré dans de nombreux
pays comme
la fête des amoureux.
Les couples en profitent pour échanger des
mots doux
et des cadeaux comme preuves d'amour
ainsi que des roses rouges
qui sont l'emblème de la passion.
|
Origines
Mais, depuis l'Antiquité le début du printemps fait l'objet
d'une fête consacrée à l'amour et à la fertilitée.
Dans le calendrier de l'Athènes antique, la période de mi-janvier
à mi-février était le mois de Gamélion, consacré
au mariage sacré de Zeus et de Héra.
La Saint Valentin prend sa source dans une célébration païenne
de l'Antiquité romaine : la fête des Lupercales
Célébrée le 15 février, le jour du Printemps
dans l'Antiquité, en l'honneur de Lupercus (dieu de la fécondité,
des bergers et des troupeaux), dieu de la fertilité et de la fécondité,
cette fête païenne est liée aux origines de la ville de
Rome. Son nom signifie "loup" en latin et vient du Lupercal, la grotte au
flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux
Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent
la grande fête du printemps et de la fertilité.
Les festivités se déroulaient en 3 étapes qui rythmaient la fête :
- le sacrifice d'un bouc,
- -la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient
les femmes avec des lambeaux de peau de l'animal qui devaient assurer aux
jeunes filles d’être fécondes et d’avoir une grossesse heureuse,
- et le banquet.
Les Romains aimaient les jeux de hasard. Ils organisaient une sorte de loterie
conduisant les jeunes hommes à tirer au sort dans une urne le nom
d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet.
Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient.
Cette tradition était dédiée à Junon, la déesse
du mariage.
Puis, le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495,
jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales
furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître
de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le
souvenir, l'Eglise aurait choisit d'honorer la mémoire de Saint Valentin
le 14 février à titre de protecteur des couples.
Qui était Saint Valentin ?
Trois personnages pourraient être à l'origine de la fête
des amoureux. Les points de vue des historiens divergent sur l'identité
du personnage. Il existe au moins sept saints chrétiens répondant
au nom de Valentin et qui sont fêtés le 14 février.
- Un prêtre de Rome
Valentin était un médecin devenu prêtre à Rome
au IIIème siècle. En 268, l'empereur Claude II le Gothique
fit abolir le sacrement du mariage. Il trouvait que les fiancés faisaient
de mauvais soldats à cause de leur dépendance à leur
famille. Saint Valentin, qui mariait les couples en secret, fut démasqué
et arrêté. Pendant sa captivité, il se lia d'amitié
avec la fille aveugle d'Astérius, son geôlier, qui retrouva
miraculeusement la vue. Il fut décapité à Rome le 14
février 268 ou 270, puis enterré sur la voie Flaminienne où
on lui rendit un culte. Depuis le XVème siècle, il est considéré
comme le saint patron des amoureux. Ce personnage est souvent confondu avec
l'évêque de Terni qui connu le même sort.
- Un évêque de Terni
Ce Valentin fut sacré évêque de Terni, près de
Rome dans l'Ombrie, en 203. Célèbre pour ses vertus et ses
miracles, il fut appelé à Rome par un philosophe païen
nommé Craton, dont le fils était atteint d'une maladie incurable.
Valentin le guérit en échange de la conversion de toute sa
famille au christianisme. A la suite de ce miracle, plusieurs conversions
eurent lieu. Un préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin
pour avoir troublé le culte impérial. Il fut décapité
à Rome vers 273.
- Un évêque itinérant de Rhétie
En Allemagne, Saint Valentin fait plutôt référence à
l'évêque missionnaire de Rhétie, dans les Alpes centrales.
D'abord moine dans un monastère, il fit bâtir une église
à Maïs où il vécut. Il fut représenté
comme le protecteur des enfants épileptiques. Il meurt vers 440.
Le jour de la Saint Valentin a longtemps été célébré
comme étant la fête des célibataires et non des couples.
Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient
aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes
garçons célibataires les trouvent. A l'issue de ce cache-cache
géant, les couples formés étaient amenés à
se marier dans l'année. Ceci permettait de développer la démographie
et stimuler l'expansion des villages.
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation
amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre et en France, où
l'on croyait que le 14 février était le jour où les
oiseaux migraient. Cette croyance est mentionnée dans les écrits
de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant
cette période que les amoureux échangent des billets et qu'ils
s'appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle
se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de
légendes sur la Saint-Valentin aient été inventées
pendant cette période.
Traditions
La fête est maintenant associée plus étroitement à
l'échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés
de symboles tels qu'un cœur ou un Cupidon ailé. Au 19e siècle
le service postal devient un moyen de communication plus rapide et moins
dispendieux, on s'en sert donc pour envoyer nos voeux.
- Le Valentin
Au Moyen Age, on appelait "Valentin" le cavalier qu'une jeune-fille choisissait
pour sortir, le premier dimanche du Carême : c'était la fête
des "Brandons". Le Valentin devait offrir des présents à sa
compagne, puis ils "brandonnaient" autour de la vigne un brin de paille enflammé
enroulé autour d'un bâton, afin que la récolte soit meilleure
que celle des années précédentes... car le brandon est
ce rameau de bruyère qu'on utilisait pour embraser les friches.
La fête des Brandons existe encore dans certaines régions, pendant
laquelle les jeunes s'embrassent avec l'arrivée du printemps, et s'embrasent
...
En Lorraine le 14 février, les jeunes hommes dressaient une liste
de galants et inscrivaient devant chaque nom, sans consulter la jeune fille,
le nom d'une fiancée éventuelle. Cette coutume, la "Saudée",
devait durer un an ! Le Valentin offrait des cadeaux à sa bien-aimée,
le plus souvent des cartes illustrées. Une loterie de bouteilles de
vin venait réchauffer l'atmosphère de cette fête populaire.
- La Valentine
Visiter les cartes postales Au Moyen Age, après la mort de Saint Valentin
au IIIè siècle, la Valentine apparaît. comme , message
d'amitié,
Cette coutume du message amoureux gagna l'Angleterre au XIVè siècle.
Dans les pays anglo-saxons, le mot " Valentine " est synonyme de " Sweetheart
" (amoureux).
Au XVè siècle, Charles d'Orléans, après 25 années
de captivité en Angleterre suite à la défaite d'Azincourt
en 1415, ramena cette tradition en France : le jour de la Saint Valentin,
le fiancé devait envoyer à sa bien-aimée un message
plein d'amour et de tendresse, une " Valentine ". Cette coutume fut même
instituée à la Cour de France.
C'est seulement en 1496 que Saint Valentin devint officiellement le patron des amoureux.
Au XVIIIè siècle, des Valentines, décorées de cors et de cupidons apparurent dans toute l'Europe.
Au XIXè siècle, les Valentines étaient la façon
la plus romantique de déclarer son amour. Les premières Valentines
imprimées avec des poèmes apparaissent.
Les Valentines de l'époque Victorienne étaient très
sophistiquées : illustrées à la plume, ornées
de dentelle, de soie ou de satin, décorées de fleurs séchées,
parfumées...
Vers 1850, les Valentines furent importées en Amérique et connurent
également un très vif succès.
A la fin du XIX°siècle, les premières Valentines fabriquées
industriellement apparaissent en Angleterre, en Allemagne et aux Etats Unis...
Aujourd'hui, plus d'un milliard de cartes postales sont échangées
pour la Saint Valentin chaque année dans le monde. Avec Internet sont
apparues les cartes virtuelles.
- En Autriche - à Sankt Valentin - des défilés animent les rues le 14 février.
- En Allemagne on fête un autre Valentin, Saint Valentin de Rhétie,
du Vè siècle. Il est représenté dans les églises
comme le protecteur des enfants épileptiques.
- En Angleterre, on s'échange des coeurs symboliques en carton. Parmi
les illustrations favorites de cartes postales, le couple Roméo et
Juliette a toujours autant de succès.
- En Chine et à Taiwan, depuis les années 1980, la Saint-Valentin
connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes,
qui génère diverses activités commerciales. À
part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao
Jie, pour les amoureux provenant d'une légende ancienne, dont la date
est le 7 du septième mois du calendrier lunaire.
- Au Japon, cette pratique a été a une époque une obligation
pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui devaient
offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois
à un coût très élevé (ces chocolats étaient
d'ailleurs appelés "Giri Choco", c’est-à-dire "chocolats d'obligation").
Le 14 mars est appelé jour blanc , c'est un phénomène
commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud,
Taiwan et Hong-Kong. A cette date les hommes sont censés offrir un
linge (ou autre présent) blanc à celles qui leur ont offert
des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un présent
dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des chocolats
offerts un mois plus tôt.
- Au Brésil, on ne parle pas de St-Valentin mais de "dia dos namorados"
(jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le
12 juin.
- La Saint-Valentin s'est popularisée également en Inde, au
Pakistan et jusqu'en Arabie saoudite, provoquant l'hostilité de certains
groupes opposés à cette influence « occidentale »
Symboles
- Cupidon, enfant du désir
En latin, "Cupido" signifie désir. Dans la mythologie gréco-romaine,
il est appelé Eros en Grèce et est le fils de Vénus,
déesse de l'amour et de la Beauté. La légende raconte
qu'il rendait les hommes amoureux en transperçant leur cœur de ses
flèches d'argent. Il est surtout connu pour être le jeune dieu
qui tomba sous le charme de Psyché, la plus belle des trois filles
d'un roi, dont l'histoire est racontée dans le roman de l'écrivain
romain Apulée. Dans l'art il est représenté par un enfant
nu, parfois ailé, muni d'un arc et de ses flèches. Ses yeux
sont parfois bandés ce qui traduit l'aveuglement lié à
l'amour.
- Le cœur, rouge passion
La représentation du cœur est depuis longtemps liée aux sentiments
amoureux. Les Romains croyaient qu'il contenait l'âme et le foie était
l'organe de l'amour. Leur couleur rouge est le symbole d'un amour fidèle
depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, les cœurs prêtent leur forme
à des objets de décoration conçus spécialement
pour l'occasion.
- La dentelle
Autrefois, les femmes utilisaient des mouchoirs en tissu brodé pour
suggérer aux hommes de leur faire la cour, en le laissant tomber "malencontreusement"
afin d'attirer l'attention... Le mot dentelle vient d'ailleurs du latin "
laqueare " signifiant " attraper " : la dentelle était censée
" attraper " le coeur du bien-aimé.
Le rapprochement entre la dentelle et le sentiment amoureux donna l'idée
de s'en servir comme décor : les premières cartes de Saint
Valentin ornées de dentelle apparurent.
- Le billet doux, des baisers par milliers
L'échange du billet doux remonte à l'époque de Saint
Valentin de Rome au IIIème siècle. Avant sa lapidation, la
légende raconte qu'il adressa un message à la fille de son
geôlier à l'intérieur duquel il signa "Ton Valentin".
De là naît la coutume d'échanger des vœux, appelés
"valentins", pour l'occasion.
- Les croix en guise de signature
La tradition d'achever un billet de trois petites croix remonte au début
du catholicisme et symbolise la foi chrétienne. Elles font référence
au martyr Saint-André, premier apôtre de Jésus-Christ.
Il aurait été crucifié à Patras sur une croix
en forme de X, d'où son nom de croix de Saint-André. Au Moyen
Age, la croix fut également une signature pour les personnes ne sachant
pas écrire. Lorsque l'on signait d'une X, il fallait l'embrasser devant
des témoins. Cette coutume avait valeur de serment et donna naissance
à la tradition du baiser. Ainsi, "XXX" à la fin d'une lettre
pour dire "je t'embrasse".
- Les oiseaux
La mi-février marque le début de la saison des amours pour
certains oiseaux comme la grive, la perdrix ou le merle...
La colombe représente la grâce, la douceur, la pureté, la simplicité, la sociabilité.
Le cygne est le plus noble et le plus romantique. Le mâle reste fidèle
à la même femelle toute sa vie et s'occupe même des petits.
Les cygnes étaient les oiseaux préférés de Vénus,
déesse de l'Amour. Considérés comme magiques, pouvant
également prédire l'avenir, ils sont le symbole de la loyauté
et de l'amour...
Poisson d'Avril
Cette tradition trouverait son
origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année
aurait commencé au 1er avril, mais le roi de France Charles IX décida,
par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er
janvier, marquant le rallongement des journées, au lieu de fin mars,
arrivée du printemps.
La légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée
qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les
environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des
congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux
et leur jouer des tours pendables. Les cadeaux que l'on s'offrait en
avril étaient le plus souvent alimentaires. Cette date étant à la fin
du carême, période durant laquelle la consommation de viande est
interdite chez les Chrétiens, le poisson était le présent le plus
fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les
plus courants était l'offrande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux
poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas
la réalité ou la voient autrement.
Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril (en fait le
25 mars ; pour les chrétiens, correspondant au jour de l'Annonciation
avec la tradition de s'échanger des cadeaux, le poisson d'avril
commémore cet usage)
1er Mai...
* Une fête du muguet...
Le Muguet, aussi appelé Lys des Vallées, est une plante
originaire du Japon qui serait présente en Europe depuis le Moyen Age.
Cette plante a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui
accordaient des vertus porte-bonheur.
Mais la tradition de s'offrir du muguet remonterait à la Renaissance,
époque où Charles IX aurait lancé cette mode après avoir reçu un brin
de muguet en guise de porte-bonheur lors du 1er mai 1561. Il décida
alors, d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition
était née…
Ce qui est certain, est que depuis le XVème siècle le 1er mai est une
fête de l'amour, durant laquelle les princes et les seigneurs se
rendaient en forêt pour couper des rameaux qui servaient ensuite à
décorer les habitations. Ils fabriquaient également des couronnes de
feuillages et de fleurs, qu’ils portaient et offraient à la personne
aimée.
* Une fête du Travail
- 1er mai 1886. Ce samedi à Chicago, un mouvement revendicatif
pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains. Une
grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le
mouvement se poursuit et le 4 mai, lors d'une manifestation, une bombe
est jetée sur les policiers qui ripostent. Bilan : une dizaine de
morts, dont 7 policiers. S'en suivra la condamnation à mort de cinq
anarchistes.
- 20 juin 1889 : le congrès de la IIème
Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la
Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à
travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette
date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago
- Dès 1890, les manifestants arborent un triangle
rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8
heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est
progressivement remplacée par une fleur d'églantine, puis en 1907 par
un brin de muguet. Le muguet fait son grand retour...
- 24 avril 1941 : en pleine occupation
allemande, le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du
Travail par le gouvernement de Vichy qui espérait rallier les ouvriers.
Le jour devient chômé.
Vendredi 13
Le vendredi est le cinquième jour de la semaine si l'on considère que
la semaine commence le lundi et le sixième si l'on considère que la
semaine commence le dimanche.
Le mot vendredi est issu du latin Veneris dies, signifiant « jour de Vénus »
Dans les pays germaniques, il est le jour de la déesse Frigg, Frîja,
Frea (vrijdag en néerlandais, Freitag en allemand, Friday en anglais,
etc.), qui est en quelque sorte l'équivalent de la déesse Vénus.
La date d’aujourd’hui est composée d’un x ème jour dans un mois donné
et dans une année précise. Cet ensemble provient du calendrier
grégorien qui est utilisé dans la majeure partie du monde. Et il se
trouve qu’avec ce calendrier, le 13 du mois tombe légèrement plus
souvent un vendredi qu'un autre jour de la semaine.
Le calendrier Grégorien est un calendrier solaire conçu à la fin du
XVIe siècle pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien
alors en usage. Il porte le nom de son instigateur, le pape Grégoire
XIII. Adopté à partir de 1582 dans les États catholiques, puis dans les
pays protestants, son usage s'est progressivement étendu au début du
XXe siècle.
En fait, un cycle grégorien dure 400 ans (correspondant à un nombre de
semaines entières : 20 871 semaines), soit 146 097 jours (146 000 jours
+ 97 jours qui correspondent aux 29 février). Cependant, en 400 ans, on
a 4 800 mois, et 4 800 n'étant pas divisible par 7, certains jours de
la semaine tomberont plus souvent le 13 que les autres et, il s'avère
que ce jour est le vendredi
Ce cycle grégorien a été déjà parcouru une fois, nous sommes au début de son 2e cycle.
Il a été fixé à son instauration, le 15 Octobre 1582.
Suivant les personnes le vendredi 13 est perçu comme un jour maudit ou bien un jour de chance.
La phobie du vendredi treize s'appelle la « paraskevidékatriaphobie ».
Les origines d’une superstition
Le terme superstition peut avoir plusieurs sens :
- Il signifiait au XIVe siècle « religion des idolâtres, culte des faux
dieux » ; au XVIIIe siècle, il désignait la religion et les préjugés
inexplicables par opposition à la raison. Selon ces acceptions, il peut
englober avec une connotation péjorative toutes les pratiques ou
croyances d'ordre religieux considérées comme sans valeur ou
irrationnelles par le locuteur.
- Il désigne la croyance que certains actes ont toujours une
conséquence positive ou négative, que certains objets, animaux ou
personnes portent systématiquement bonheur ou malheur, que certains
phénomènes sont des présages automatiquement suspicieux ou funestes, et
ce pour des raisons que la personne superstitieuse ne saurait
expliquer, ou pour des raisons considérées comme irrationnelles, non
admises par la science moderne. Il y a parfois attribution d'une
signification anthropocentrique et d'une intention à l'événement
aléatoire ou l'objet ; on parle alors de pensée magique. Les
superstitions sont souvent d'ordre culturel, c'est-à-dire partagées à
des degrés divers par le milieu social dans lequel la personne
superstitieuse se trouve, et diffèrent d'une culture à l'autre.
Une superstition remontant à la Bible
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines
bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas
du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses
12 apôtres, "Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils
de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et
Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le
Zélote (ou le Cananite), et Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus. »
(Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle
viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.
Les croyances nordiques
La crainte du vendredi 13 puiserait également ses origines dans les
mythes nordiques antiques : Odin, dieu des guerriers, avait un jour
réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de
Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la
fête, décida de s'inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité
surprise n'était pas le bienvenu. Le fils d'Odin, le beau Balder, dieu
de l'amour et de la lumière, tenta de chasser l'intrus. Une bataille
éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours.
Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en
plein coeur, abattant Balder le "bien aimé". Depuis cette légende, dans
les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être
13 à table porterait malheur.
Frigga ou la diabolisation des croyances païennes
Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des
dieux, déesse de l'amour et de la fertilité. Elle était célébrée par
ses adorateurs le vendredi. Le mot "friday", vendredi en anglais,
viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's
day". Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement
convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est
en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une
montagne. Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le
diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais
sorts.
Mythologies gréco-romaines
Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation
négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes,
associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection.
Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du
zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique
d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et
introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de
malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements
malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se
déroulent généralement les exécutions des condamnés à mort.
Fin du Monde... !!!???
Le 21 décembre 2012, ce sera, pour certains, la fin de l’Histoire. Mais cette histoire, ne dit-on pas qu’elle se répète ?
L’historien Luc Mary a répertorié 183 fins du monde depuis la chute de l’Empire Romain
Au fil des siècles et des peuples
Pour les premiers chrétiens, la fin du monde signifie l’espoir d’une
catastrophe divine qui viendra vaincre le mal du monde et récompenser
les martyrs et les hommes de bien. Dans certaines cultures plus
anciennes, le monde est continuellement en train de mourir et de
renaître. Exemple : la lutte perpétuelle entre Rê (Dieu soleil) et
Apophis (Dieu du mal et du chaos) dans la mythologie Egyptienne. Ces
cultures pensent vivre le déclin du monde mais ne craignent pas sa fin
éminente.
Dans l’Hindouisme, les âges du monde, tels que décrits dans les
prophéties traditionnelles hindoues, disent que le monde reviendra au
Chaos puis, surviendra l’apparition d’un avatar qui établira la
droiture sur terre et que l’esprit humain deviendra aussi pur que le
cristal.
Pour les Nordiques, le Ragnarök est une fin du monde prophétique
comprenant une série d’événements dont trois hivers sans soleil qui se
succéderont, suivis d’une grande bataille sur la plaine de Vígríd, avec
une extinction de la quasi-totalité de l’humanité.
Pour les Romains, la fin du monde doit opérer au terme d’une Grande
Année commençant la fondation de Rome et dont la durée est annoncée à
Romulus.
Du Moyen-Âge avec la Peste noire ou des Prophéties de Nostradamus à
l’époque contemporaine avec la Guerre froide ou le bug de l’an 2000, la
vision d’un gros cataclysme (destructeur ou recréateur) a donc toujours
traversé l’imaginaire des peuples.
Des scientifiques russes prédisent la fin du monde pour 2036 - Apophis - L'astéroïde de la fin du monde en 2036
Apophis est un astéroïde de 300 mètres de long pour une masse de 27
millions de tonnes, essentiellement constitué de fer. Depuis sa
découverte en 2004, cet astéroïde géocroiseur est particulièrement
surveillé par la communauté scientifique. En effet sa trajectoire le
fera passer extrêmement près de la Terre en 2036.
Apophis : le Dieu égyptien du mal et la destruction qui habitait dans
les ténèbres éternelles … Lors de sa découverte en 2004, on estimait
alors que cet astéroïde avait 2.7 % de chance de heurter la Terre en
2029. Un risque de 4 sur 10 dans l’échelle de Turin qui évalue la
gravité des risques d’impact des géocroiseurs. Ce fut un cas unique.
Selon la Planetary Society, si le géocroiseur venait à percuter l’océan
un tsunami gigantesque de plus de 150 mètres de haut pourrait être
formé. Un impact sur la terre ferme pourrait provoquer un hiver
d’impact de plusieurs mois, au moins dans l’hémisphère touché.
L’énergie de l’impact dégagerait une énergie équivalente à celle de
34.000 bombes comme celle qui fut larguée sur Hiroshima.
Le calendrier maya ne finit pas en 2012, mais en 2116
la planète Terre aurait 114 ans de vie en plus devant elle, d'après de
nouveaux décomptes. Les frères Böhm, des scientifiques allemands, ont
publié dans la revue Astronomische Nachrichten des calculs qui situent
la fin du calendrier maya en 2116.
Ils ont découvert que les équivalences établies entre le calendrier
maya et le calendrier chrétien depuis cinquante ans se trompaient.
Elles reposaient toutes sur des études menées par l'archéologue John
Eric Sidney Thompson, reconnu comme l'un des spécialistes de la culture
maya de la première moitié du XXe siècle. Mais voilà, ses travaux ne
prenaient pas en compte l'interruption de l'utilisation du calendrier
maya pendant l'occupation de cités par des tribus ennemies.
Les frères Böhm, un mathématicien et un historien, ont dû inclure ces
nouvelles données dans leurs calculs, qui mettent en jeu les différents
calendriers mayas. La civilisation pré-colombienne en utilisait
plusieurs:
• un calendrier religieux de 260 jours
• un calendrier agricole de 365 jours
• un calendrier de neuf jours (équivalent à notre semaine)
• un cycle long de 1.872.000 jours
Il faut ensuite, pour trouver l'équivalence entre les dates mayas et
les dates chrétiennes, utiliser des événements évoquées par des sources
chrétiennes et des sources mayas, pour les faire correspondre, mais
aussi y mêler des données astronomiques. De quoi s'emmêler les
pinceaux. Mais grâce à un code maya conservé à la bibliothèque de
Dresde, les deux scientifiques ont pu trouver cette date d'apocalypse
plus tardive.
Les frères Böhm n'étaient pas les premiers à contester la date de 2012
en tant que fin du calendrier maya. Gerardo Aldana, de l'Université de
Santa Barbara, l'a aussi remise en cause. Ses recherches visent à
reconstituer les pratiques astronomiques des mayas, principalement à
partir des traces qu'ils ont laissées.
Ces informations archéologiques compilent des données sur des rituels
rythmés par des phénomènes astronomiques, l'architecture, la
numérologie, la religion, l'interprétation des hiéroglyphes... bref,
des champs de connaissance si vastes et étudiés en même temps par si
peu de personnes que, selon Gerardo Aldana, aucun calcul sérieux ne
peut encore fixer la date exacte de fin du calendrier maya. Cela
pourrait être en 2012, ou bien 50 à 100 ans plus tard.
Nostradamus prédicateur de guerre nucléaire et de fin du monde : la mort viendra de l' espace
Si nous voulons examiner ce que nous réserve le futur, il faut prendre
en compte que la dernière décennie de notre siècle verra probablement
un événement capital dans le cours de l'humanité. De nombreuses
prédictions s'accordent pour situer vers l'an 2000 une série
d'événements majeurs qui bouleverseront les habitudes du prochain
siècle.
Nous pouvons nous attendre à des mouvements planétaires inaccoutumés et
d'une grande puissance. Il y aura des changements climatiques et peut
être un déplacement de l'axe de la terre. D'après Nostradamus, ces
changements ne se feront pas sans bouleverser les activités humaines
dans le domaine politique, religieux et social. Des désastres naturels
nous guettent, des secousses sismiques, des inondations, des tornades
et des raz de marée. La Terre est un organisme vivant qui aura une
explosion de colère contre nos agissements contre elle et le gaspillage
de ses ressources, nous dit Nostradamus.
Vers 2250 il est probable que l'humanité connaîtra des changements plus profonds révèle Nostradamus dans une lettre à Henri II.
Les prophéties de Nostradamus continuent jusqu'aux années 6000 et nous expliquent comment la terre va mourir en 3797.
La terre sera absorbée par le soleil qui deviendra une énorme masse
rouge. Auparavant de grosses météorites provenant en partie de la
désintégration de Mercure et de Vénus happées par le soleil avant nous,
s'écraseront sur terre provoquant des inondations et des raz de marée
d'une hauteur de trois milles mètres qui balaieront tout sur leur
passage
Heureusement pour nos descendants, Nostradamus nous dit que l'homme
quittera bien avant la terre, devenue inhabitable pour d'autres
planètes. L'homme ira d'abord vers les systèmes planétaires proches,
puis engendra de nouvelles civilisations dans d'autres mondes, vers un
système plus accueillant.
La description de l'extinction de notre planète correspond
exactement a ce que prévoient les scientifiques modernes sauf en ce qui
concerne la date. D'après ces derniers, la fin de notre planète a été
calculée à environ quatre milliards d'années plus tard
Nos découvertes scientifiques
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que
juste avant le coucher du soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra
sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront
au-dessus de l’horizon.
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades.
Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin.
Cuba
La république de Cuba, principal archipel des Grandes Antilles, mesure
1250 km de long (entre le cap San Antonio et le cap Maisí). Elle est
située dans la mer des caraïbes.
En comptant l'île de la Jeunesse et les quelque 1600 îlots et
cayos qui font partie de l'archipel, Cuba a une superficie de 110 992 km_.
Sa forme allongée et étroite rend propice la circulation des
vents alizés provenants de l'Atlantique, qui adoucissent le climat
tropical et humide.
Le paysage cubain est une longue succession de plaines fertiles entrecoupées
de quelques chaînes de montagnes. La principale et la Sierra Maestra,
qui longe la côte sud de l'île. Elle est dominée par le
Pico Turquino, le sommet le plus élevé de Cuba (1972 m d'altitude).
Dans la province de Sancti Spíritus, les montagnes majestueuses de
l'Escambray descendent doucement dans la plaine sur le flanc nord, et tombent
abruptement dans les Caraïbes coté sud.
À l'ouest de Cuba, la cordillère Guaniguanico se distingue
par une topographie unique : les mogotes, de gros monticules qui surgissent
çà et là de la vallée de Viñales. Le reste
du territoire, plat et fertile, est destiné à la culture de
la canne de sucre (rang principal de l'exportation), du tabac et d'autres
produits agricoles.
On trouve également plus de 200 rivières a Cuba, qui généralement
proposent un courant impétueux rendant la navigation difficile. La
principale d´entre elles se nomme " rio Cauto " dans l'orient du pays,
avec 250 km de long,dont 112Km navigables au moyen de petites embarcations
uniquement.
Ces montagnes abritent de nombreux parcs naturels provinciaux et nationaux
et des réserves qui regorgent de grottes, rivières, lacs et
forêts, et qui servent d'habitat à la faune et à la flore
tropicales. L'arbre roi de Cuba est le palmier, qui symbolise la force.
Aujourd'hui Cuba possède une flore composée de 7000 espèces
de plantes environ, dont un peu plus de la moitié sont endémiques.
Plus de 100 espèces font partie de sa flore,et la quasi totalité
sont exclusives dans l'archipel. Parmi tant de beautés de plantes
et de fleures, ce sont les Orchidées qui occupent la place d'honneur.
Ses plus de 300 espèces, caractérisées par ses couleurs
voyantes et ses formes uniques,offrent l'un des patrimoines floraux les plus
significatifs de l'île. La Caña de ámbar ou Mariposa,
une petite orchidée aux pétales blancs, est la fleur nationale.
Le palmier royal (l'arbre national), le palmier nain (considéré
comme un fossile vivant) et les cactus, sont trois exemples typiques qu'on
peut trouver dans la campagne cubaine.
En se qui concerne quelques groupes d'animaux, comme les mollusques et les
amphibiens, l'endémisme peut atteindre des valeurs supérieures
a 90% : pour les reptiles c'est 80%. Quelques espèces sont très
fameuses au niveau international,comme par exemple: les polimitas,qui sont
des escargots exclusifs des provinces orientales et qui ont une telle diversité
dans leur couleur qu'on n´en trouvera jamais deux égales. Le
tocororo, de la famille du quetzal et qui reproduit dans son plumage les
couleurs du drapeau national, est aussi l'oiseau national. Les mammifères
terrestres sont représentés par: les agoutis, les chauve-souris
et l'almiquí. Le zunzuncito ou l'oiseau mouche, le scorpion Microtytus,
la petite grenouille cubaine et le sijucito, se trouvent entre les espèces
les plus petites du monde. Quelques espèces en danger d'extinction
sont: l'agouti conga, l'almiquí, le charpentière royal, le
crocodile cubain et le manatí entre autres. Les récifs coraliens
de l'île sont considérés comme les plus conservés
de la Caraïbe.
A Cuba, on ne rencontre ni plantes ni animaux dangereux pour l'homme
Chronologie de l'histoire cubaine
1492 découverte de Cuba par Christophe Colomb
1492 - 1898 Cuba a été une possession espagnole.
1868 - 1878 première guerre d'indépendance
1886 abolition de l'esclavage
1895 - 1898 deuxième guerre d'indépendance,
intervention américaine et défaite des espagnols
1898 - 1902occupation américaine.
1902 les Américains accordèrent l'indépendance à Cuba.
Toutefois, ils firent insérer l'amendement Platt dans la constititution.
Cette disposition permettait aux soldats américains d'intervenir à
Cuba, chaque fois qu'ils le jugeaient nécéssaire pour la stabilité de l'île.
1906 - 1908 nouvelle occupation américaine
1909 les troupes américaines quitteront l'île
le, mais les Américains garderont le contrôle de Guantanamo
1933 renversement du dictateur Machado par le progressiste Grau San Martin
1934 premier coup d'État de Batista
1940 première constitution démocratique
1940 - 1944 mandat de Batista, légalement élu.
1944 défaite de Batista aux élections
1952 deuxième coup d'État de Batista
1953 échec de l'attaque de la caserne de la Moncada
par Fidel Castro et ses hommes. Fidel Castro est arrêté et condamné. (26 juillet)
1955 Fidel Castro libéré part en exil au Mexique
1956 Débarquement clandestin du Granma avec Castro
et le Che, accompagnés de 80 hommes dans l'est du pays.
1957 - 1958 guérilla dans la Sierra Maestra
1959 Batista s'enfuit, victoire de Fidel Castro, l'armée rebelle entre à La Havane.
Première réforme agraire.
Camilo Cienfuegos, un
des commandants les plus populaires de la Révolution, disparait mystérieusement
dans un accident d'avion. L'avion
de Cienfuegos a vraisemblablement été abattu sur ordre de Castro.
1960 nationalisation de tous les biens américains, embargo américain contre Cuba
1961 Campagne d'alphabétisation. Tentative d'invasion
d'éxilés cubains encadrés par la CIA de la "baie des
cochons".
Fidel déclare le caractère
socialiste de la révolution. premières mesures de rationnement.
Censure de la presse.
1962 Cuba exclu de l'OEA (Organisation des Etats Américains).
Crise des fusées entre Cuba et les Etats Unis
1963 Castro rencontre Krouchtchev à Moscou. Deuxième réforme agraire.
1965 création du PCC (Parti Communiste Cubain)
Fidel Castro rend publique la lettre d’adieu de Che Guevara.
1967 mort de Che Guevara, exécuté en Bolivie.
1968 suppression des petits commerces. Castro approuve
l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie.
1970 échec de la grande "zafra" (récolte de sucre) de 10 millions de tonnes.
1972 Cuba membre du Comecon (marché commun des pays de l'Est).
1975 Premier congrès du PCC. Début de l'intervention en Angola
1976 référendum et promulgation de la Constitution "socialiste"
1977 Intervention cubaine en Éthiopie
1979 réunion des pays non aligné à La Havane. Castro obtient la présidence.
1980 130 000 cubains s'enfuient par le port de Mariel. Ouvertures des marchés libres paysans.
1985 Cuba suspend le paiement de sa dette
1986 Debut de la "rectification des erreurs" : suppression des marchés libres paysans.
1987 victoire cubaine en Angola
1988 Retrait des troupes cubaines en Angola après la signature d'un traité avec l'afrique du Sud
1989 Affaire Ochoa : procès et exécution du général Ochoa et d'Antonio de la Guardia.
1990 début de la "période spéciale en temps de paix" (les restrictions)
1992 loi Torricelli renforçant l'embargo. 500 000 touristes à Cuba.
1993 Légalisation du dollar. Autorisation de
150 activités artisanales et professions indépendantes.
1994 crise des balseros : 30000 cubains quittent l'île
sur des radeaux de fortune. Réouverture des marchés libres
paysans.
1995 loi sur les investissements étrangers
1996 deux avions appartenant à ``Frères
au secours'' abattus. Loi Helms Burton renforçant l'embargo.
1997 cinquième congrès du PCC. 1 million touristes à Cuba.
1998 visite du Pape. Échec de la "zafra" : 3,2 millions de tonnes.
1999 condamnation de quatre dissidents à
des peines de trois cinq années de prison. Sommet ibéro-américain
à La Havane. 1,5 million de touristes à Cuba
Début de l'affaire Elian
Gonzalez, le petit garçon cubain sauvé dans les eaux de Floride
après le chavirage du bateau qui le transportait avec sa mère,
et son beau-père pour essayer de gagner clandestinement les Etats
Unis.
2000 Elian autorisé à rejoindre
son père à Cuba après une longue bataille juridique
2001 Au cours d'un discours fleuve prononcé
en plen soleil, Fidel Castro est victime d'un malaise : il s'effondre à
la tribune. La question de sa succession est de son état de santé
est relancée.
Cuba critique
la décision de la Russie de fermer le centre d'écoute de Lourdes.
L'ouragan Michelle
frappe Cuba, tuant cinq personnes et causant d'importants dommages. Les Etats-Unis
exportent de la nourriture à Cuba pour la première fois depuis
plus de 40 années pour aider Cuba à faire face aux dégats
causés par l'ouragan Michelle.
2002
Arrivée des
premiers prisonniers d'Al-Qaeda en provenance d' Afghanistan sur la base
américaine de Guantanamo.
crise diplomatique après la condamnation de Cuba par la commission des droits de l'homme de l'ONU
. La résolution a été votée par l'Uruguay et
beaucoup d anciens alliés de Cuba, y compris le Mexique.
Visite à
Cuba de Jimmy Carter, premier ancien président des Etats Unis à
visiter Cuba depuis la Révolution. Le discours de Carter est retransmis
en direct à la télévision cubaine. Oswlado Paya dépose
au parlement cubain 11000 signatures pour demander un référendum
sur les libertés à Cuba.
2003 La répression s'accentue à Cuba
: 75 dissidents et journalistes sont condamnés à de lourdes
peines de prison.
Execution
des trois jeunes cubains qui avaient tenté de détourner un
bateau vers la Floride.
Sanctions diplomatiques de l'Union Européenne contre Cuba.
Réunion de
soutien aux prisonniers politiques cubains à Paris en présence
de nomnreux intellectuels. Création d'un comité de soutien
à Raul Rivero.
2004 Deux dirigeants de la dissidence, Elizardo Sanchez
et Vladimiro Roca, rendent public un programme en 36 points pour amorcer
une transition démocratique.
Libération pour
raisons de santé de plusieurs journalistes et dissidents emprisonnés
depuis le mois de mars 2003, dont Raul Rivero, Jorge Olivera et Oscar Espinosa
Chepe.
2005 Nouvelles restrictions décidées
par l'administration Bush. Les envois d'argent des exilés sont limités
à 100$ par mois, et les voyages familiaux à un tous les trois
ans.
Levée des
sanctions diplomatiques par l'Union Européenne, mais les contacts
avec la dissidence seront maintenus.
Ressources naturelles
Le pays compte une gamme importante de ressouces en minéraux: le nickel
et le cobalt dans les régions de Mayarí-Nícaro et Moa-Baracoa;
le kailin, le quartz et le marbre (ce dernier avec une diversité surprenante
à cause de sa qualité: rouge, rose, noir, gris, vert et blanc)
dans l'Ile de la Jeunesse; le calcaire, la marne et l'argile pour la production
du ciment et des matériaux de construction à Gibara, à
Siguaney et à Santiago de Cuba, de même que le pétrole
et le gaz dans la zone du littoral nord des provinces de la Havane et Matanzas.
Grâce à de nouvelles recherches on a découvert des gisements
minéraux polymétaliques, avec lesquels on produit du plomb,
du zinc ,de la baryte et on a réévalué des gisements
d'or, de cuivre, de magnésium de fer et de chrôme. Les réserves
des mines de nickel assurent le fonctionnement des industries existantes
et des investissements futurs.
Dans les dernières années l'exploitation et le commerce du
quartz ont augmentés dans l'île. Entre les principales espèces
qui fournissent le bois d´œuvre, on trouve le pin macho, l'acajou de
Cuba, le cèdre, le manglier rouge et l'ocuje. Plus du 85% des forêts
sont jeunes et les arbres qui fournissent le bois d'œuvre ont de grandes
dimensions.
L'exploitation de la pêche est centrée fondamentalement sur
les fruits de mer: les crevettes et les langoustes. Les récifs coraliens,
très bien conservés dans l'archipel, forment une barrière
de 45 000 km2. La nature vierge de quelques cayos qui ont été
modérément exploités par le tourisme; la beauté
sublîme de ses plages propres et sans contamination; ainsi que la beauté
et la combinaison de ses paysages, font de l'île un spectacle visuel
merveilleux et constant.
Trinidad : la ville cubaine
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Santisima Trinidad, ville colonie fondée en 1514 par Diego Velasquez,
se niche entre les collines avancées de la Sierra de l’Escambray et
la mer des Caraïbes. Elle a été édifiée
au cours du XVIIIe siècle sur l'essor de l'industrie sucrière
et la canne à sucre - cet or blanc récolté par les esclaves
au profit des conquistadores espagnols - avant d'être mise en sommeil
par la production de la betterave sucrière d'Europe au milieu du XIXe
siècle.
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Depuis cette époque et la faillite des grandes familles sucrières
de la vallée de Los Ingenios, Trinidad semble s'être endormie
pendant un demi-siècle, la période révolutionnaire des
années soixante ne faisant qu'accentuer cette somnolence. Isolée
du reste de l'île pendant près de deux siècles, prise
en étaux entre la mer et la montagne, la route bitumée qui
y conduit n'existe que depuis 1952. Ses riches maisons de maîtres et
ses palais endormis témoignent de sa grandeur passée où
les aristocrates du sucre investissaient toute leur fortune dans la pierre...
et la luxure (SIC).
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C'est en début et en fin de journée que les teintes de bleu,
d'ocre, de rose et de vert qui colorent les édifices sont les plus
belles à contempler. Les rues du centre sont pavées de cailloux
innombrables, de granit et de gypse qui sont un terrain de jeux idéal
pour les enfants. A travers les fenêtres grillagées des maisons
basses collées les unes aux autres, on aperçoit des intérieurs
splendides au mobilier hérité d'un temps révolu, celui
des royaumes européens.
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