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Parfums Rois Mages Cuba

L'origine de la fête des rois


Chandeleur

L'Illustration
Coupures de Presse

Saint Valentin :
plus de 2000 ans d'amour


Trinidad


Poisson d'Avril


1er Mai...


Vendredi 13
Saga Cubaine en 5 Actes

Fin du Monde... !!!???


 Côté parfums
Côté parfums la nature est prodigue et ses richesses odorantes sont presque à l’infinies que ce soit d’origine végétale (racines, mousses, bois, écorces, résines, feuilles, fruits, boutons, fleurs, graines) ou d’origine animale (ambre, musc, civette). A chaque mois correspond une cueillette, qui subira le traitement approprié pour en extraire toutes ses effluves :
- la distilation qui donne les huiles essentielles et les eaux arômatiques;
- l’extraction par solvants volatils qui donne les concrètes puis les absolues, les résinoïdes;
- l’expression des zestes de fruits frais.
 Mais les parfumeurs ne se contantent plus des produits de la nature, car grace à la chimie, ils savent reproduirent synthétiquement des éléments naturels comme la Coumarine isolée de la fève Tonka (Vénézuéla, Guyanne, Brésil) et synthétisée en 1868 par William-Henry PERKIN (1838-1907), présent dans le N°5 de Chanel.
 
  - Substance jaune pâle à odeur excrémentielle, enfermée dans une poche sous le bas ventre d’un petit animal du même nom, espèce de chat sauvage d’Ethiopie, au pelage gris-beige orné de bandes et taches noirâtres. De la famille des Viverridés, seulement connu dans les régions chaudes et tempérées de l'Ancien Monde, la Civette est un mammifère carnovore de 50cm de long. Il habite aujourd'hui l'Afrique et l'Inde. Par contre sa cousine la Genette habite l'Espagne et la France.
L’extraction de la substance se fait par curetage. Le transport se fait dans des cornes de buffles chapeautées de cuir et fermées à la pointe par une cheville en bois.
Elle rentre dans les compositions de : “ Eau de Patou ” de Jean Patou,  “ Jicky ” de Guerain qui contenant également de la Coumarine.
   L’ylang-ylang est la fleur d’un arbre de la famille des anonacées, utiliséee en parfumerie, cosmétologie et savonnerie. Elle est cultivée aux Comores, à Mayote et à Madagarcar.
 Les arbres sont taillés au maximum à 2m de haut, afin de dégager ses fleurs très fragiles pour qu’elles puissent s’épanouir et pour pouvoir les récolter. Dés qu’elles s’ouvrent, commence la cueillette à la fraîcheur du petit matin. Chaque arbres donnent 3 à 5 kg de fleurs qui ne donneront que 50 à 100g d’essence essentiel.
 Les plantations d’ylang-ylang sont panachées avec des girofliers.
 Implanté à leur proximités, les alambics en cuivre accueillent les fleurs pour en extraire, par distillation à vapeur d’eau, leur essence odorante. Quelque minutes après la fermeture du distillateur, l’essence extra (la meilleur), très fine et très odorante, commence à couler, mais la qualité décroît très vite et alors sont collectées les fractions 1, 2 et 3. Ensuite, à l’aide d’un ‘vase florentin’ l’essence huileuse est séparé de l’eau en fonction de leur densité, fraction par fraction, puis le précieux liquide est soigneusement répertorié et rangé suivant ses qualités aromatiques, son titre et sa provenance.
 Il existe une essence d’ylang-ylang appelée Cananga, en provenance de Manille qui est pas fractionnée et donc meilleur marcher.
  - Le Conservatoire des Plantes à Parfum à Milly la Forêt, merveilleuse collection de fleurs et plantes rantrants dans la composition des parfums;
- Le Château de Chamerolles dans le Loiret, seul château promenade des parfums de France, flacons, publicité, senteurs, etc...
- L’Osmothèque à Versailles, la mémoire vivante des parfums.

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L'Illustration - Coupures de Presse


Pendant un siècle, de 1843 à 1944, de la Monarchie de Juillet à la fin de la IIIe République, L’Illustration, premier hebdomadaire illustré de langue française, a été le miroir de tous les grands évènements ainsi que de la vie quotidienne en France et dans le monde. Par l’image comme par le texte, L’Illustration rend compte de l'actualité sous tous ses aspects : politique intérieure et extérieure des Etats, guerres, révolutions et mouvements sociaux, exploration et colonisation, découvertes, expositions universelles, grands travaux, personnalités, grandes affaires judiciaires, religions, sports, sciences et techniques, beaux-arts, architecture, mode, arts décoratifs et bien d'autres.
Journal universel, L’Illustration donne la tendance et l’air du temps de ces décennies qui ont propulsé la France et le monde dans « les temps modernes ». Ce monument en deux dimensions, miraculeusement parvenu intègre jusqu’à nous, malgré les vicissitudes de l’histoire, est un témoignage historique unique où se conserve la trace de paysages, de coutumes et de modes de vie à jamais disparus. Journal d’une certaine élite, voix de la France avec des abonnés dans plus de 150 pays, L’Illustration a laissé une trace indélébile dans l’inconscient collectif des Français.
L’Illustration a donné lieu à une production iconographique d'une exceptionnelle abondance durant tout un siècle comme en témoignent les articles illustrés du journal ainsi que le riche fonds de documents originaux. Les dessins d'illustrateurs et de grands artistes, interprétés par la gravure ou la lithographie, longtemps uniques modes d’illustration du journal ainsi que les photographies en noir et blanc et en couleur de reporters et photographes de premier plan constituent la richesse du fonds.
Qui plus est, L'Illustration est le premier titre de la presse française à avoir utilisé la photographie de manière systématique à partir de la fin du XIXe siècle

N° 3124 du 10/01/1903



N° 3351 du 18/05/1907

N°3387 du 25/01/1908

N° 3388 du 01/02/1908

N° 3509 du 27/06/1908

N° 3011 du 10/11/1900

N° 3179 du 30/01/1904



N° 3198 du 11/06/1904

N° 3563 du 10/06/1911

N° 3619 du 06/07/1912




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Rois Mages & Fève

L’origine des Rois Mages est aujourd’hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Leur nombre de 3 a été adopté vers 450 par Origène et Léon le Grand.
Il s'agissait, peut-être, d'astrologues venus d'Iran, attirés par un phénomène astronomique signifiant, pour eux, la naissance d'un personnage illustre.
Le titre de rois leur a été donné par influence d'un passage des psaumes : " les rois de Tharsis offriront l'encens.
Une tradition remontant au VIIème siècle les nomme Balthazar [déformation de Belshatsar, Daniel], Melchior et Gaspard.
Au XVème siècle, ont leur attribue chacun une race différente : Melchior : blanc, Balthazar : noir, Gaspard : Jaune

Épiphanie : (du grec " apparition " ou manifestation). Fête d'origine orientale (vers 325), fixée au 6 janvier, qui se rattache aux fêtes du solstice d'hiver, a pu être choisi pour se substituer à la naissance du dieu Aïon (parfois identifié avec Hélios, le soleil) enfanté d'une vierge.

La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C’est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen 

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L'origine de la fête des rois

L'histoire de la galette des Rois remonte à l'Antiquité romaine. Pendant la fête païenne des Saturnales, (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour », ou un roi était désigné parmi les jeunes soldats. Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande famille, les Romains utilisaient la fève comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Lors des Saturnales donnait au heureux élu  « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée. Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d’où l’usage toujours vivant de « tirer les rois »).

Cette tradition a évolué au cours des siècles, prend place le jour de l'Epiphanie.

Dans les sociétés pré-chrétiennes, cette fête correspondait à l'apparition du dieu Dionysos, originaire de Thrace, célèbre dans tout le monde grec. Cette divinité était rattachée aux saisons et mourait avec le déclin de la végétation pour ressusciter avec la lumière. Cette croyance rappelle le culte païen des Saturnales célébrant le retour du soleil lié au début du solstice d'hiver.

D'origine orientale, l'Epiphanie remonterait au IVème siècle. Le mot signifie "manifestation" en grec en référence à la naissance de Jésus. La date du 25 décembre se popularisa en Orient entre 380 et 430 et la spécificité de chacune des deux fêtes se fixa définitivement. Noël célèbre la naissance charnelle de Jésus et l'Epiphanie sa messianité. Les trois grandes manifestations du Christ, l'adoration des rois mages reconnaissant le Messie, le baptême du Christ dans le Jourdain et le premier miracle aux noces de Cana en Galilée, sont donc mises en avant le 6 janvier. La ferveur populaire mit l'accent sur l'adoration des mages en Occident et la tradition de se réunir autour d'une galette vit le jour.

Sous l’Ancien Régime, on appela cette tradition ‘le gâteau des rois’ car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.
Mais, cette belle tradition a eu aussi ses détracteurs : ainsi dès l'Ancien Régime, les chanoines de Saint-Germain-des-Prés s'élevaient contre cette tradition, cause de superstitions et d'ivrognerie

Au Moyen Âge, le royaume de France se partageait alors en langue d'oc où l’on fabriquait toujours un gâteau des rois (la recette de la pâte variant suivant les régions : flamusse de Bresse, patissous du Périgord, coque des rois ariégeoise, Royaume des cévennes, garfou du Béarn, goumeau de Franche Comté, etc.) et langue d'oïl où l’on préparait dès le XVe siècle un dessert de pâte sablée fourré de crème d’amandes qui devient plus tard une pâte levée à la levure de bière nommée gorenflot.

A Paris, dès le XVIe siècle, la gâteau des Rois a été l'objet d'une guerre féroce entre les boulangers et les pâtissiers : ces deux corporations voulaient chacune obtenir le monopole de vendre ce gâteau symbolique : les pâtissiers gagnèrent et François Ier leur accorda le monopole de la vente des gâteaux des Rois.

Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fève devenaient reines de France d’un jour et pouvaient demander au roi un vœu dit « grâces et gentillesses » mais « le Roi Soleil » abolit cette coutume. Il conserva uniquement l’usage du gâteau des Rois, même à une époque où sa cour était soumise à une rigoureuse étiquette.

Mais, au début du XVIIIe siècle les boulangers ne s'avouèrent pas vaincus : ils offrirent à leurs clients pour l'Epiphanie des galettes, d'où le nom moderne du gâteau des Rois.
Les pâtissiers réclamèrent contre cet usage et intentèrent même un procès aux boulangers comme usurpant leurs droits. Sur leur requête, le parlement rendit, en 1713 et 1717, des arrêts qui interdisaient aux boulangers de faire et de donner, à l’avenir, aucune espèce de pâtisserie, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des œufs. La défense n’eut d’effet que pour Paris et l’usage prohibé continua d’exister dans la plupart des provinces.

Quand vint la Révolution, la fête des Rois devint la fête des Sans-Culottes ou fête du bon voisinage.
Le nom même de « gâteau des Rois » fut un danger et Manuel, du haut de la tribune de la Convention, tenta sans succès d’obtenir l’interdiction du gâteau des Rois (son nom fut même un temps remplacé par la galette de l’égalité), mais la galette triompha du tribun. Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en « jour des sans-culottes », le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée car il reparut bientôt sur toutes les tables familiales dès que la conjoncture le permit.

La galette, ronde et plate, à l'origine faite de pâte plutôt lourde, s'allégea et devint par la suite multiple: feuilletée, demi-feuilletée, dite "de plomb", bâtarde, de Madrid, de Suisse, bretonne, normande, fondante, du Périgord, salée... En Aquitaine, c'est une brioche en couronne truffée de fruits confits et de sucre en grains; dans le Sud-Est, on la trouve également sous forme de pâte briochée (pogne de Romans, fougasse, pompes de Provence.).

L'affinage de la pâte feuilletée fit de la galette des rois un gâteau délicieusement léger, fleurant bon le beurre et le fondant. Ce fut la seconde épouse d'Henri IV, Marie de Médicis, qui, en quittant l'Italie, se fit remettre la recette d'une crème à la poudre d'amande, élaborée par le cuisinier de son plus proche soupirant, le comte Frangipani. Maréchal de France sous Louis XIII et membre de la célèbre famille Frangipane de Rome il inventa en fait un parfum à base d'amandes dont il parfuma ses gants. De ce fait, le parfum à l'amande fut dit "à la Frangipane". Un pâtissier s'en servit plus tard pour parfumer sa crème. La recette plut à la Cour de France et est toujours appréciée de nos jours.

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Chandeleur

Étymologiquement parlant, la chandeleur, (autrefois la chandeleuse), vient du mot chandelle – cadela - reprise dans l'expression Festa candelarum, fête des chandelles.

La fête de la Chandeleur est liée à la lumière. Mais aussi à la purification, la fécondité, la prospérité, toujours très proches dans les croyances et les traditions.

Dans les églises, les torches sont remplacées par des chandelles bénies que l'on conserve allumées, autant pour signifier la lumière que pour éloigner le malin, les orages, la mort,etc… et invoquer les bons augures à veiller sur les semailles d'hiver qui produiront les bonnes moissons de l'été prochain.

À l'époque romaine, on fêtait à cette date, vers le 15 février, le dieu de la fécondité Lupercus au cours des Lupercales, Lupercalia, jours de la fertilité, car c'était le début de la saison des amours chez les oiseaux.

On trouvait un rite lié à la purification chez les Celtes qui craignaient tant le noir et le froid au soir de la grande nuit d'Halloween. À l’inverse, l'hiver tire à sa fin en février. La fête d'Imbolc le 1er février était fête de la purification de l'eau, pour s'assurer fertilité et fécondité avec le retour de la vie en cette fin d'hiver.

L'église avait entrepris dès la fin de l'empire romain un vaste chantier de remplacement des rites païens par des fêtes religieuses.
Ainsi le pape Gélase 1er au 5ème siècle remplaça le vieux rite païen des lupercales, rite de la lumière hérité des romains par une fête religieuse, la fête de la Chandeleur, où l'on commémore 40 jours après Noël un rite hébraïque. En orient, c'était jour chômé. En occident, on portait des torches en procession, signe de lumière. Cette fête devînt du même coup en 1372 en Avignon fête de la Purification de la Vierge.

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Saint Valentin : plus de 2000 ans d'amour
Saint Valentin


Le jour de la Saint-Valentin,
le 14 février,
est considéré dans de nombreux pays comme
la fête des amoureux.
Les couples en profitent pour échanger des mots doux
et des cadeaux comme preuves d'amour
ainsi que des roses rouges
qui sont l'emblème de la passion.

Origines

Mais, depuis l'Antiquité le début du printemps fait l'objet d'une fête consacrée à l'amour et à la fertilitée. Dans le calendrier de l'Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.

La Saint Valentin prend sa source dans une célébration païenne de l'Antiquité romaine : la fête des Lupercales
Célébrée le 15 février, le jour du Printemps dans l'Antiquité, en l'honneur de Lupercus (dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux), dieu de la fertilité et de la fécondité, cette fête païenne est liée aux origines de la ville de Rome. Son nom signifie "loup" en latin et vient du Lupercal, la grotte au flanc du Mont Palatin dans laquelle la Louve aurait allaité les jumeaux Romulus et Rémus qui fondèrent la ville. Les Lupercales deviennent la grande fête du printemps et de la fertilité.
Les festivités se déroulaient en 3 étapes qui rythmaient la fête :
- le sacrifice d'un bouc,
- -la course des prêtres luperques pendant laquelle ils fouettaient les femmes avec des lambeaux de peau de l'animal qui devaient assurer aux jeunes filles d’être fécondes et d’avoir une grossesse heureuse,
- et le banquet.
Les Romains aimaient les jeux de hasard. Ils organisaient une sorte de loterie conduisant les jeunes hommes à tirer au sort dans une urne le nom d'une jeune fille qui devait rester en leur compagnie durant tout le banquet. Parfois les couples tombaient véritablement amoureux et se mariaient. Cette tradition était dédiée à Junon, la déesse du mariage.

Puis, le pape Gélase Ier obtint l'abolition des Lupercales en 495, jugeant cette fête religieuse trop décadente. Les Lupercales furent ainsi un des derniers rites païens à disparaître de la Rome devenue progressivement chrétienne. Pour en effacer le souvenir, l'Eglise aurait choisit d'honorer la mémoire de Saint Valentin le 14 février à titre de protecteur des couples.


Qui était Saint Valentin ?

Trois personnages pourraient être à l'origine de la fête des amoureux. Les points de vue des historiens divergent sur l'identité du personnage. Il existe au moins sept saints chrétiens répondant au nom de Valentin et qui sont fêtés le 14 février.

- Un prêtre de Rome
Valentin était un médecin devenu prêtre à Rome au IIIème siècle. En 268, l'empereur Claude II le Gothique fit abolir le sacrement du mariage. Il trouvait que les fiancés faisaient de mauvais soldats à cause de leur dépendance à leur famille. Saint Valentin, qui mariait les couples en secret, fut démasqué et arrêté. Pendant sa captivité, il se lia d'amitié avec la fille aveugle d'Astérius, son geôlier, qui retrouva miraculeusement la vue. Il fut décapité à Rome le 14 février 268 ou 270, puis enterré sur la voie Flaminienne où on lui rendit un culte. Depuis le XVème siècle, il est considéré comme le saint patron des amoureux. Ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni qui connu le même sort.

- Un évêque de Terni
Ce Valentin fut sacré évêque de Terni, près de Rome dans l'Ombrie, en 203. Célèbre pour ses vertus et ses miracles, il fut appelé à Rome par un philosophe païen nommé Craton, dont le fils était atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit en échange de la conversion de toute sa famille au christianisme. A la suite de ce miracle, plusieurs conversions eurent lieu. Un préfet du nom de Placide fit décapiter Valentin pour avoir troublé le culte impérial. Il fut décapité à Rome vers 273.

- Un évêque itinérant de Rhétie
En Allemagne, Saint Valentin fait plutôt référence à l'évêque missionnaire de Rhétie, dans les Alpes centrales. D'abord moine dans un monastère, il fit bâtir une église à Maïs où il vécut. Il fut représenté comme le protecteur des enfants épileptiques. Il meurt vers 440.

Le jour de la Saint Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent. A l'issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l'année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l'expansion des villages.
La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre et en France, où l'on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux migraient. Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et qu'ils s'appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin aient été inventées pendant cette période.


Traditions


La fête est maintenant associée plus étroitement à l'échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu'un cœur ou un Cupidon ailé. Au 19e siècle le service postal devient un moyen de communication plus rapide et moins dispendieux, on s'en sert donc pour envoyer nos voeux.

- Le Valentin
Au Moyen Age, on appelait "Valentin" le cavalier qu'une jeune-fille choisissait pour sortir, le premier dimanche du Carême : c'était la fête des "Brandons". Le Valentin devait offrir des présents à sa compagne, puis ils "brandonnaient" autour de la vigne un brin de paille enflammé enroulé autour d'un bâton, afin que la récolte soit meilleure que celle des années précédentes... car le brandon est ce rameau de bruyère qu'on utilisait pour embraser les friches.
La fête des Brandons existe encore dans certaines régions, pendant laquelle les jeunes s'embrassent avec l'arrivée du printemps, et s'embrasent ...

En Lorraine le 14 février, les jeunes hommes dressaient une liste de galants et inscrivaient devant chaque nom, sans consulter la jeune fille, le nom d'une fiancée éventuelle. Cette coutume, la "Saudée", devait durer un an ! Le Valentin offrait des cadeaux à sa bien-aimée, le plus souvent des cartes illustrées. Une loterie de bouteilles de vin venait réchauffer l'atmosphère de cette fête populaire.


- La Valentine
Visiter les cartes postales Au Moyen Age, après la mort de Saint Valentin au IIIè siècle, la Valentine apparaît. comme , message d'amitié,
Cette coutume du message amoureux gagna l'Angleterre au XIVè siècle. Dans les pays anglo-saxons, le mot " Valentine " est synonyme de " Sweetheart " (amoureux).

Au XVè siècle, Charles d'Orléans, après 25 années de captivité en Angleterre suite à la défaite d'Azincourt en 1415, ramena cette tradition en France : le jour de la Saint Valentin, le fiancé devait envoyer à sa bien-aimée un message plein d'amour et de tendresse, une " Valentine ". Cette coutume fut même instituée à la Cour de France.
C'est seulement en 1496 que Saint Valentin devint officiellement le patron des amoureux.
Au XVIIIè siècle, des Valentines, décorées de cors et de cupidons apparurent dans toute l'Europe.

Au XIXè siècle, les Valentines étaient la façon la plus romantique de déclarer son amour. Les premières Valentines imprimées avec des poèmes apparaissent.
Les Valentines de l'époque Victorienne étaient très sophistiquées : illustrées à la plume, ornées de dentelle, de soie ou de satin, décorées de fleurs séchées, parfumées...
Vers 1850, les Valentines furent importées en Amérique et connurent également un très vif succès.
A la fin du XIX°siècle, les premières Valentines fabriquées industriellement apparaissent en Angleterre, en Allemagne et aux Etats Unis...

Aujourd'hui, plus d'un milliard de cartes postales sont échangées pour la Saint Valentin chaque année dans le monde. Avec Internet sont apparues les cartes virtuelles.

- En Autriche - à Sankt Valentin - des défilés animent les rues le 14 février.

- En Allemagne on fête un autre Valentin, Saint Valentin de Rhétie, du Vè siècle. Il est représenté dans les églises comme le protecteur des enfants épileptiques.

- En Angleterre, on s'échange des coeurs symboliques en carton. Parmi les illustrations favorites de cartes postales, le couple Roméo et Juliette a toujours autant de succès.

- En Chine et à Taiwan, depuis les années 1980, la Saint-Valentin connaît une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génère diverses activités commerciales. À part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie, pour les amoureux provenant d'une légende ancienne, dont la date est le 7 du septième mois du calendrier lunaire.

- Au Japon, cette pratique a été a une époque une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui devaient offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé (ces chocolats étaient d'ailleurs appelés "Giri Choco", c’est-à-dire "chocolats d'obligation"). Le 14 mars est appelé jour blanc , c'est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Corée du Sud, Taiwan et Hong-Kong. A cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou autre présent) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un présent dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des chocolats offerts un mois plus tôt.

- Au Brésil, on ne parle pas de St-Valentin mais de "dia dos namorados" (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.

- La Saint-Valentin s'est popularisée également en Inde, au Pakistan et jusqu'en Arabie saoudite, provoquant l'hostilité de certains groupes opposés à cette influence « occidentale »


Symboles


    - Cupidon, enfant du désir
En latin, "Cupido" signifie désir. Dans la mythologie gréco-romaine, il est appelé Eros en Grèce et est le fils de Vénus, déesse de l'amour et de la Beauté. La légende raconte qu'il rendait les hommes amoureux en transperçant leur cœur de ses flèches d'argent. Il est surtout connu pour être le jeune dieu qui tomba sous le charme de Psyché, la plus belle des trois filles d'un roi, dont l'histoire est racontée dans le roman de l'écrivain romain Apulée. Dans l'art il est représenté par un enfant nu, parfois ailé, muni d'un arc et de ses flèches. Ses yeux sont parfois bandés ce qui traduit l'aveuglement lié à l'amour.

    - Le cœur, rouge passion
La représentation du cœur est depuis longtemps liée aux sentiments amoureux. Les Romains croyaient qu'il contenait l'âme et le foie était l'organe de l'amour. Leur couleur rouge est le symbole d'un amour fidèle depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, les cœurs prêtent leur forme à des objets de décoration conçus spécialement pour l'occasion.

    - La dentelle
Autrefois, les femmes utilisaient des mouchoirs en tissu brodé pour suggérer aux hommes de leur faire la cour, en le laissant tomber "malencontreusement" afin d'attirer l'attention... Le mot dentelle vient d'ailleurs du latin " laqueare " signifiant " attraper " : la dentelle était censée " attraper " le coeur du bien-aimé.
Le rapprochement entre la dentelle et le sentiment amoureux donna l'idée de s'en servir comme décor : les premières cartes de Saint Valentin ornées de dentelle apparurent.

    - Le billet doux, des baisers par milliers
L'échange du billet doux remonte à l'époque de Saint Valentin de Rome au IIIème siècle. Avant sa lapidation, la légende raconte qu'il adressa un message à la fille de son geôlier à l'intérieur duquel il signa "Ton Valentin". De là naît la coutume d'échanger des vœux, appelés "valentins", pour l'occasion.

    - Les croix en guise de signature
La tradition d'achever un billet de trois petites croix remonte au début du catholicisme et symbolise la foi chrétienne. Elles font référence au martyr Saint-André, premier apôtre de Jésus-Christ. Il aurait été crucifié à Patras sur une croix en forme de X, d'où son nom de croix de Saint-André. Au Moyen Age, la croix fut également une signature pour les personnes ne sachant pas écrire. Lorsque l'on signait d'une X, il fallait l'embrasser devant des témoins. Cette coutume avait valeur de serment et donna naissance à la tradition du baiser. Ainsi, "XXX" à la fin d'une lettre pour dire "je t'embrasse".

- Les oiseaux
La mi-février marque le début de la saison des amours pour certains oiseaux comme la grive, la perdrix ou le merle...
La colombe représente la grâce, la douceur, la pureté, la simplicité, la sociabilité.
Le cygne est le plus noble et le plus romantique. Le mâle reste fidèle à la même femelle toute sa vie et s'occupe même des petits. Les cygnes étaient les oiseaux préférés de Vénus, déesse de l'Amour. Considérés comme magiques, pouvant également prédire l'avenir, ils sont le symbole de la loyauté et de l'amour...

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Poisson d'Avril                         
Poisson d'Avril
Cette tradition trouverait son origine en France, en 1564. La légende veut que jusqu’alors, l’année aurait commencé au 1er avril, mais le roi de France Charles IX décida, par l’Édit de Roussillon, que l’année débuterait désormais le 1er janvier, marquant le rallongement des journées, au lieu de fin mars, arrivée du printemps.

La légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffassent à l’idée qu’on leur chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se payer gentiment leur tête, des congénères profitèrent de l’occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient le plus souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les Chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons. Ainsi naquit le fameux poisson d’avril, le jour des fous, le jour de ceux qui n’acceptent pas la réalité ou la voient autrement.

Mais en fait, l’année civile n’a jamais débuté un 1er avril (en fait le 25 mars ; pour les chrétiens, correspondant au jour de l'Annonciation avec la tradition de s'échanger des cadeaux, le poisson d'avril commémore cet usage)
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1er Mai...

* Une fête du muguet...

Le Muguet, aussi appelé Lys des Vallées, est une plante originaire du Japon qui serait présente en Europe depuis le Moyen Age. Cette plante a toujours symbolisé le printemps et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur.
Mais la tradition de s'offrir du muguet remonterait à la Renaissance, époque où Charles IX aurait lancé cette mode après avoir reçu un brin de muguet en guise de porte-bonheur lors du 1er mai 1561. Il décida alors, d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née…

Ce qui est certain, est que depuis le XVème siècle le 1er mai est une fête de l'amour, durant laquelle les princes et les seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux qui servaient ensuite à décorer les habitations. Ils fabriquaient également des couronnes de feuillages et de fleurs, qu’ils portaient et offraient à la personne aimée.

* Une fête du Travail

- 1er mai 1886. Ce samedi à Chicago, un mouvement revendicatif pour la journée de 8 heures est lancé par les syndicats américains. Une grève, suivie par 400 000 salariés paralyse de nombreuses usines. Le mouvement se poursuit et le 4 mai, lors d'une manifestation, une bombe est jetée sur les policiers qui ripostent. Bilan : une dizaine de morts, dont 7 policiers. S'en suivra la condamnation à mort de cinq anarchistes.

-     20 juin 1889 : le congrès de la IIème Internationale socialiste réuni à Paris pour le centenaire de la Révolution française, décide de faire du 1er mai un jour de lutte à travers le monde avec pour objectif la journée de huit heures. Cette date fut choisie en mémoire du mouvement du 1er mai 1886 de Chicago
-     Dès 1890, les manifestants arborent un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est progressivement remplacée par une fleur d'églantine, puis en 1907 par un brin de muguet. Le muguet fait son grand retour...

-     24 avril 1941 : en pleine occupation allemande, le 1er mai est officiellement désigné comme la fête du Travail par le gouvernement de Vichy qui espérait rallier les ouvriers. Le jour devient chômé.

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Vendredi 13
Le vendredi est le cinquième jour de la semaine si l'on considère que la semaine commence le lundi et le sixième si l'on considère que la semaine commence le dimanche.
Le mot vendredi est issu du latin Veneris dies, signifiant « jour de Vénus »
Dans les pays germaniques, il est le jour de la déesse Frigg, Frîja, Frea (vrijdag en néerlandais, Freitag en allemand, Friday en anglais, etc.), qui est en quelque sorte l'équivalent de la déesse Vénus.

La date d’aujourd’hui est composée d’un x ème jour dans un mois donné et dans une année précise. Cet ensemble provient du calendrier grégorien qui est utilisé dans la majeure partie du monde. Et il se trouve qu’avec ce calendrier, le 13 du mois tombe légèrement plus souvent un vendredi qu'un autre jour de la semaine.

Le calendrier Grégorien est un calendrier solaire conçu à la fin du XVIe siècle pour corriger la dérive séculaire du calendrier julien alors en usage. Il porte le nom de son instigateur, le pape Grégoire XIII. Adopté à partir de 1582 dans les États catholiques, puis dans les pays protestants, son usage s'est progressivement étendu au début du XXe siècle.
En fait, un cycle grégorien dure 400 ans (correspondant à un nombre de semaines entières : 20 871 semaines), soit 146 097 jours (146 000 jours + 97 jours qui correspondent aux 29 février). Cependant, en 400 ans, on a 4 800 mois, et 4 800 n'étant pas divisible par 7, certains jours de la semaine tomberont plus souvent le 13 que les autres et, il s'avère que ce jour est le vendredi
Ce cycle grégorien a été déjà parcouru une fois, nous sommes au début de son 2e cycle.
Il a été fixé à son instauration, le 15 Octobre 1582.


Suivant les personnes le vendredi 13 est perçu comme un jour maudit ou bien un jour de chance.
La phobie du vendredi treize s'appelle la « paraskevidékatriaphobie ».

Les origines d’une superstition

Le terme superstition peut avoir plusieurs sens :

- Il signifiait au XIVe siècle « religion des idolâtres, culte des faux dieux » ; au XVIIIe siècle, il désignait la religion et les préjugés inexplicables par opposition à la raison. Selon ces acceptions, il peut englober avec une connotation péjorative toutes les pratiques ou croyances d'ordre religieux considérées comme sans valeur ou irrationnelles par le locuteur.

- Il désigne la croyance que certains actes ont toujours une conséquence positive ou négative, que certains objets, animaux ou personnes portent systématiquement bonheur ou malheur, que certains phénomènes sont des présages automatiquement suspicieux ou funestes, et ce pour des raisons que la personne superstitieuse ne saurait expliquer, ou pour des raisons considérées comme irrationnelles, non admises par la science moderne. Il y a parfois attribution d'une signification anthropocentrique et d'une intention à l'événement aléatoire ou l'objet ; on parle alors de pensée magique. Les superstitions sont souvent d'ordre culturel, c'est-à-dire partagées à des degrés divers par le milieu social dans lequel la personne superstitieuse se trouve, et diffèrent d'une culture à l'autre.


Une superstition remontant à la Bible
La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D'après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 : Jésus et ses 12 apôtres, "Simon, appelé Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère ; Philippe, et Barthélemy ; Thomas, et Matthieu, le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote (ou le Cananite), et Judas l'Iscariote, celui qui livra Jésus. » (Evangile de Matthieu).Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.

Les croyances nordiques
La crainte du vendredi 13 puiserait également ses origines dans les mythes nordiques antiques : Odin, dieu des guerriers, avait un jour réuni onze de ses amis dieux pour un diner, dans sa demeure de Valhalla. Loki, dieu de la guerre et du mal, vexé de ne pas être de la fête, décida de s'inviter malgré tout. Seulement, ce treizième invité surprise n'était pas le bienvenu. Le fils d'Odin, le beau Balder, dieu de l'amour et de la lumière, tenta de chasser l'intrus. Une bataille éclata entre les deux dieux qui se vouaient une haine depuis toujours. Loki, dieu jaloux et malveillant, lui décocha une flèche empoisonnée en plein coeur, abattant Balder le "bien aimé". Depuis cette légende, dans les pays scandinaves, le chiffre 13 est considéré comme maudit et être 13 à table porterait malheur.

Frigga ou la diabolisation des croyances païennes
Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l'amour et de la fertilité. Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi. Le mot "friday", vendredi en anglais, viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's day". Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une montagne. Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.

Mythologies gréco-romaines
Les Grecs et les Romains donnent au chiffre 13 une connotation négative. Ces deux mythologies, qui comportent de grandes similitudes, associent toutes deux le chiffre 12 à la régularité et la perfection. Ainsi, il y a 12 dieux olympiens, 12 constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit. Le nombre 13, qui implique d'ajouter une unité au 12 parfait, vient rompre ce cycle régulier et introduit le désordre. Détruisant l'harmonie, il est synonyme de malheur. Pour ce qui est du vendredi, il est associé aux événements malheureux puisque c'est ce jour-là, dans la Rome antique, que se déroulent généralement les exécutions des condamnés à mort.

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Fin du Monde... !!!???

Le 21 décembre 2012, ce sera, pour certains, la fin de l’Histoire. Mais cette histoire, ne dit-on pas qu’elle se répète ?

L’historien Luc Mary a répertorié 183 fins du monde depuis la chute de l’Empire Romain

Au fil des siècles et des peuples
Pour les premiers chrétiens, la fin du monde signifie l’espoir d’une catastrophe divine qui viendra vaincre le mal du monde et récompenser les martyrs et les hommes de bien. Dans certaines cultures plus anciennes, le monde est continuellement en train de mourir et de renaître. Exemple : la lutte perpétuelle entre Rê (Dieu soleil) et Apophis (Dieu du mal et du chaos) dans la mythologie Egyptienne. Ces cultures pensent vivre le déclin du monde mais ne craignent pas sa fin éminente.
Dans l’Hindouisme, les âges du monde, tels que décrits dans les prophéties traditionnelles hindoues, disent que le monde reviendra au Chaos puis, surviendra l’apparition d’un avatar qui établira la droiture sur terre et que l’esprit humain deviendra aussi pur que le cristal.
Pour les Nordiques, le Ragnarök est une fin du monde prophétique comprenant une série d’événements dont trois hivers sans soleil qui se succéderont, suivis d’une grande bataille sur la plaine de Vígríd, avec une extinction de la quasi-totalité de l’humanité.
Pour les Romains, la fin du monde doit opérer au terme d’une Grande Année commençant la fondation de Rome et dont la durée est annoncée à Romulus.
Du Moyen-Âge avec la Peste noire ou des Prophéties de Nostradamus à l’époque contemporaine avec la Guerre froide ou le bug de l’an 2000, la vision d’un gros cataclysme (destructeur ou recréateur) a donc toujours traversé l’imaginaire des peuples.

Des scientifiques russes prédisent la fin du monde pour 2036 - Apophis - L'astéroïde de la fin du monde en 2036
Apophis est un astéroïde de 300 mètres de long pour une masse de 27 millions de tonnes, essentiellement constitué de fer. Depuis sa découverte en 2004, cet astéroïde géocroiseur est particulièrement surveillé par la communauté scientifique. En effet sa trajectoire le fera passer extrêmement près de la Terre en 2036.
Apophis : le Dieu égyptien du mal et la destruction qui habitait dans les ténèbres éternelles … Lors de sa découverte en 2004, on estimait alors que cet astéroïde avait 2.7 % de chance de heurter la Terre en 2029. Un risque de 4 sur 10 dans l’échelle de Turin qui évalue la gravité des risques d’impact des géocroiseurs. Ce fut un cas unique.
Selon la Planetary Society, si le géocroiseur venait à percuter l’océan un tsunami gigantesque de plus de 150 mètres de haut pourrait être formé. Un impact sur la terre ferme pourrait provoquer un hiver d’impact de plusieurs mois, au moins dans l’hémisphère touché. L’énergie de l’impact dégagerait une énergie équivalente à celle de 34.000 bombes comme celle qui fut larguée sur Hiroshima.

Le calendrier maya ne finit pas en 2012, mais en 2116
la planète Terre aurait 114 ans de vie en plus devant elle, d'après de nouveaux décomptes. Les frères Böhm, des scientifiques allemands, ont publié dans la revue Astronomische Nachrichten des calculs qui situent la fin du calendrier maya en 2116.
Ils ont découvert que les équivalences établies entre le calendrier maya et le calendrier chrétien depuis cinquante ans se trompaient. Elles reposaient toutes sur des études menées par l'archéologue John Eric Sidney Thompson, reconnu comme l'un des spécialistes de la culture maya de la première moitié du XXe siècle. Mais voilà, ses travaux ne prenaient pas en compte l'interruption de l'utilisation du calendrier maya pendant l'occupation de cités par des tribus ennemies.
Les frères Böhm, un mathématicien et un historien, ont dû inclure ces nouvelles données dans leurs calculs, qui mettent en jeu les différents calendriers mayas. La civilisation pré-colombienne en utilisait plusieurs:
•    un calendrier religieux de 260 jours
•    un calendrier agricole de 365 jours
•    un calendrier de neuf jours (équivalent à notre semaine)
•    un cycle long de 1.872.000 jours
Il faut ensuite, pour trouver l'équivalence entre les dates mayas et les dates chrétiennes, utiliser des événements évoquées par des sources chrétiennes et des sources mayas, pour les faire correspondre, mais aussi y mêler des données astronomiques. De quoi s'emmêler les pinceaux. Mais grâce à un code maya conservé à la bibliothèque de Dresde, les deux scientifiques ont pu trouver cette date d'apocalypse plus tardive.
Les frères Böhm n'étaient pas les premiers à contester la date de 2012 en tant que fin du calendrier maya. Gerardo Aldana, de l'Université de Santa Barbara, l'a aussi remise en cause. Ses recherches visent à reconstituer les pratiques astronomiques des mayas, principalement à partir des traces qu'ils ont laissées.
Ces informations archéologiques compilent des données sur des rituels rythmés par des phénomènes astronomiques, l'architecture, la numérologie, la religion, l'interprétation des hiéroglyphes... bref, des champs de connaissance si vastes et étudiés en même temps par si peu de personnes que, selon Gerardo Aldana, aucun calcul sérieux ne peut encore fixer la date exacte de fin du calendrier maya. Cela pourrait être en 2012, ou bien 50 à 100 ans plus tard.

Nostradamus prédicateur de guerre nucléaire et de fin du monde : la mort viendra de l' espace
Si nous voulons examiner ce que nous réserve le futur, il faut prendre en compte que la dernière décennie de notre siècle verra probablement un événement capital dans le cours de l'humanité. De nombreuses prédictions s'accordent pour situer vers l'an 2000 une série d'événements majeurs qui bouleverseront les habitudes du prochain siècle.
Nous pouvons nous attendre à des mouvements planétaires inaccoutumés et d'une grande puissance. Il y aura des changements climatiques et peut être un déplacement de l'axe de la terre. D'après Nostradamus, ces changements ne se feront pas sans bouleverser les activités humaines dans le domaine politique, religieux et social. Des désastres naturels nous guettent, des secousses sismiques, des inondations, des tornades et des raz de marée. La Terre est un organisme vivant qui aura une explosion de colère contre nos agissements contre elle et le gaspillage de ses ressources, nous dit Nostradamus.
Vers 2250 il est probable que l'humanité connaîtra des changements plus profonds révèle Nostradamus dans une lettre à Henri II.
 Les prophéties de Nostradamus continuent jusqu'aux années 6000 et nous expliquent comment la terre va mourir en 3797.
La terre sera absorbée par le soleil qui deviendra une énorme masse rouge. Auparavant de grosses météorites provenant en partie de la désintégration de Mercure et de Vénus happées par le soleil avant nous, s'écraseront sur terre provoquant des inondations et des raz de marée d'une hauteur de trois milles mètres qui balaieront tout sur leur passage
Heureusement pour nos descendants, Nostradamus nous dit que l'homme quittera bien avant la terre, devenue inhabitable pour d'autres planètes. L'homme ira d'abord vers les systèmes planétaires proches, puis engendra de nouvelles civilisations dans d'autres mondes, vers un système plus accueillant.
 La description de l'extinction de notre planète correspond exactement a ce que prévoient les scientifiques modernes sauf en ce qui concerne la date. D'après ces derniers, la fin de notre planète a été calculée à environ quatre milliards d'années plus tard

Nos découvertes scientifiques
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que juste avant le coucher du soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront au-dessus de l’horizon.
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades.
Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin.

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Cuba

Cuba

La république de Cuba, principal archipel des Grandes Antilles, mesure 1250 km de long (entre le cap San Antonio et le cap Maisí). Elle est située dans la mer des caraïbes.
En comptant l'île de la Jeunesse et les quelque 1600 îlots et cayos qui font partie de l'archipel, Cuba a une superficie de 110 992 km_.
Sa forme allongée et étroite rend propice la circulation des vents alizés provenants de l'Atlantique, qui adoucissent le climat tropical et humide.

Le paysage cubain est une longue succession de plaines fertiles entrecoupées de quelques chaînes de montagnes. La principale et la Sierra Maestra, qui longe la côte sud de l'île. Elle est dominée par le Pico Turquino, le sommet le plus élevé de Cuba (1972 m d'altitude). Dans la province de Sancti Spíritus, les montagnes majestueuses de l'Escambray descendent doucement dans la plaine sur le flanc nord, et tombent abruptement dans les Caraïbes coté sud.
À l'ouest de Cuba, la cordillère Guaniguanico se distingue par une topographie unique : les mogotes, de gros monticules qui surgissent çà et là de la vallée de Viñales. Le reste du territoire, plat et fertile, est destiné à la culture de la canne de sucre (rang principal de l'exportation), du tabac et d'autres produits agricoles.

On trouve également plus de 200 rivières a Cuba, qui généralement proposent un courant impétueux rendant la navigation difficile. La principale d´entre elles se nomme " rio Cauto " dans l'orient du pays, avec 250 km de long,dont 112Km navigables au moyen de petites embarcations uniquement.
Ces montagnes abritent de nombreux parcs naturels provinciaux et nationaux et des réserves qui regorgent de grottes, rivières, lacs et forêts, et qui servent d'habitat à la faune et à la flore tropicales. L'arbre roi de Cuba est le palmier, qui symbolise la force.
Aujourd'hui Cuba possède une flore composée de 7000 espèces de plantes environ, dont un peu plus de la moitié sont endémiques. Plus de 100 espèces font partie de sa flore,et la quasi totalité sont exclusives dans l'archipel. Parmi tant de beautés de plantes et de fleures, ce sont les Orchidées qui occupent la place d'honneur. Ses plus de 300 espèces, caractérisées par ses couleurs voyantes et ses formes uniques,offrent l'un des patrimoines floraux les plus significatifs de l'île. La Caña de ámbar ou Mariposa, une petite orchidée aux pétales blancs, est la fleur nationale. Le palmier royal (l'arbre national), le palmier nain (considéré comme un fossile vivant) et les cactus, sont trois exemples typiques qu'on peut trouver dans la campagne cubaine.

En se qui concerne quelques groupes d'animaux, comme les mollusques et les amphibiens, l'endémisme peut atteindre des valeurs supérieures a 90% : pour les reptiles c'est 80%. Quelques espèces sont très fameuses au niveau international,comme par exemple: les polimitas,qui sont des escargots exclusifs des provinces orientales et qui ont une telle diversité dans leur couleur qu'on n´en trouvera jamais deux égales. Le tocororo, de la famille du quetzal et qui reproduit dans son plumage les couleurs du drapeau national, est aussi l'oiseau national. Les mammifères terrestres sont représentés par: les agoutis, les chauve-souris et l'almiquí. Le zunzuncito ou l'oiseau mouche, le scorpion Microtytus, la petite grenouille cubaine et le sijucito, se trouvent entre les espèces les plus petites du monde. Quelques espèces en danger d'extinction sont: l'agouti conga, l'almiquí, le charpentière royal, le crocodile cubain et le manatí entre autres. Les récifs coraliens de l'île sont considérés comme les plus conservés de la Caraïbe.
A Cuba, on ne rencontre ni plantes ni animaux dangereux pour l'homme



Chronologie de l'histoire cubaine

1492    découverte de Cuba par Christophe Colomb
1492 - 1898    Cuba a été une possession espagnole.
1868 - 1878    première guerre d'indépendance
1886    abolition de l'esclavage
1895 - 1898    deuxième guerre d'indépendance, intervention américaine et défaite des espagnols
1898 - 1902occupation américaine.
1902    les Américains accordèrent l'indépendance à Cuba. Toutefois, ils firent insérer l'amendement Platt dans la constititution. Cette disposition permettait aux soldats américains d'intervenir à Cuba, chaque fois qu'ils le jugeaient nécéssaire pour la stabilité de l'île.
1906 - 1908    nouvelle occupation américaine
1909    les troupes américaines quitteront l'île le, mais les Américains garderont le contrôle de Guantanamo
1933    renversement du dictateur Machado par le progressiste Grau San Martin
1934    premier coup d'État de Batista
1940    première constitution démocratique
1940 - 1944     mandat de Batista, légalement élu.
1944    défaite de Batista aux élections
1952    deuxième coup d'État de Batista
1953    échec de l'attaque de la caserne de la Moncada par Fidel Castro et ses hommes. Fidel Castro est arrêté et condamné. (26 juillet)
1955    Fidel Castro libéré part en exil au Mexique
1956    Débarquement clandestin du Granma avec Castro et le Che, accompagnés de 80 hommes dans l'est du pays.
1957 - 1958     guérilla dans la Sierra Maestra
1959    Batista s'enfuit, victoire de Fidel Castro, l'armée rebelle entre à La Havane.
            Première réforme agraire.
            Camilo Cienfuegos, un des commandants les plus populaires de la Révolution, disparait mystérieusement dans un accident d'avion. L'avion de Cienfuegos a vraisemblablement été abattu sur ordre de Castro.
1960    nationalisation de tous les biens américains, embargo américain contre Cuba
1961    Campagne d'alphabétisation. Tentative d'invasion d'éxilés cubains encadrés par la CIA de la "baie des cochons".  
            Fidel déclare le caractère socialiste de la révolution. premières mesures de rationnement.
            Censure de la presse.

1962    Cuba exclu de l'OEA (Organisation des Etats Américains).
            Crise des fusées entre Cuba et les Etats Unis
1963    Castro rencontre Krouchtchev à Moscou. Deuxième réforme agraire.
1965    création du PCC (Parti Communiste Cubain)
            Fidel Castro rend publique la lettre d’adieu de Che Guevara.
1967     mort de Che Guevara, exécuté en Bolivie.
1968     suppression des petits commerces. Castro approuve l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie.
1970     échec de la grande "zafra" (récolte de sucre) de 10 millions de tonnes.
1972     Cuba membre du Comecon (marché commun des pays de l'Est).
1975     Premier congrès du PCC. Début de l'intervention en Angola
1976     référendum et promulgation de la Constitution "socialiste"
1977     Intervention cubaine en Éthiopie
1979     réunion des pays non aligné à La Havane. Castro obtient la présidence.
1980     130 000 cubains s'enfuient par le port de Mariel. Ouvertures des marchés libres paysans.
1985     Cuba suspend le paiement de sa dette
1986     Debut de la "rectification des erreurs" : suppression des marchés libres paysans.
1987     victoire cubaine en Angola
1988     Retrait des troupes cubaines en Angola après la signature d'un traité avec l'afrique du Sud
1989     Affaire Ochoa : procès et exécution du général Ochoa et d'Antonio de la Guardia.
1990     début de la "période spéciale en temps de paix" (les restrictions)
1992     loi Torricelli renforçant l'embargo. 500 000 touristes à Cuba.
1993     Légalisation du dollar. Autorisation de 150 activités artisanales et professions indépendantes.
1994     crise des balseros : 30000 cubains quittent l'île sur des radeaux de fortune. Réouverture des marchés libres paysans.
1995     loi sur les investissements étrangers
1996     deux avions appartenant à ``Frères au secours'' abattus. Loi Helms Burton renforçant l'embargo.
1997     cinquième congrès du PCC. 1 million touristes à Cuba.
1998     visite du Pape. Échec de la "zafra" : 3,2 millions de tonnes.
1999     condamnation de quatre dissidents à des peines de trois cinq années de prison. Sommet ibéro-américain à La Havane. 1,5 million de touristes à Cuba
         Début de l'affaire Elian Gonzalez, le petit garçon cubain sauvé dans les eaux de Floride après le chavirage du bateau qui le transportait avec sa mère, et son beau-père pour essayer de gagner clandestinement les Etats Unis.
2000      Elian autorisé à rejoindre son père à Cuba après une longue bataille juridique
2001     Au cours d'un discours fleuve prononcé en plen soleil, Fidel Castro est victime d'un malaise : il s'effondre à la tribune. La question de sa succession est de son état de santé est relancée.
             Cuba critique la décision de la Russie de fermer le centre d'écoute de Lourdes.
            L'ouragan Michelle frappe Cuba, tuant cinq personnes et causant d'importants dommages. Les Etats-Unis exportent de la nourriture à Cuba pour la première fois depuis plus de 40 années pour aider Cuba à faire face aux dégats causés par l'ouragan Michelle.
2002      

            Arrivée des premiers prisonniers d'Al-Qaeda en provenance d' Afghanistan sur la base américaine de Guantanamo.
         crise diplomatique après la condamnation de Cuba par la commission des droits de l'homme de l'ONU . La résolution a été votée par l'Uruguay et beaucoup d anciens alliés de Cuba, y compris le Mexique.
            Visite à Cuba de Jimmy Carter, premier ancien président des Etats Unis à visiter Cuba depuis la Révolution. Le discours de Carter est retransmis en direct à la télévision cubaine. Oswlado Paya dépose au parlement cubain 11000 signatures pour demander un référendum sur les libertés à Cuba.
2003     La répression s'accentue à Cuba : 75 dissidents et journalistes sont condamnés à de lourdes peines de prison.
             Execution des trois jeunes cubains qui avaient tenté de détourner un bateau vers la Floride.
            Sanctions diplomatiques de l'Union Européenne contre Cuba.
            Réunion de soutien aux prisonniers politiques cubains à Paris en présence de nomnreux intellectuels. Création d'un comité de soutien à Raul Rivero.
2004    Deux dirigeants de la dissidence, Elizardo Sanchez et Vladimiro Roca, rendent public un programme en 36 points pour amorcer une transition démocratique.
           Libération pour raisons de santé de plusieurs journalistes et dissidents emprisonnés depuis le mois de mars 2003, dont Raul Rivero, Jorge Olivera et Oscar Espinosa Chepe.
2005    Nouvelles restrictions décidées par l'administration Bush. Les envois d'argent des exilés sont limités à 100$ par mois, et les voyages familiaux à un tous les trois ans.
            Levée des sanctions diplomatiques par l'Union Européenne, mais les contacts avec la dissidence seront maintenus.



Ressources naturelles


Le pays compte une gamme importante de ressouces en minéraux: le nickel et le cobalt dans les régions de Mayarí-Nícaro et Moa-Baracoa; le kailin, le quartz et le marbre (ce dernier avec une diversité surprenante à cause de sa qualité: rouge, rose, noir, gris, vert et blanc) dans l'Ile de la Jeunesse; le calcaire, la marne et l'argile pour la production du ciment et des matériaux de construction à Gibara, à Siguaney et à Santiago de Cuba, de même que le pétrole et le gaz dans la zone du littoral nord des provinces de la Havane et Matanzas. Grâce à de nouvelles recherches on a découvert des gisements minéraux polymétaliques, avec lesquels on produit du plomb, du zinc ,de la baryte et on a réévalué des gisements d'or, de cuivre, de magnésium de fer et de chrôme. Les réserves des mines de nickel assurent le fonctionnement des industries existantes et des investissements futurs.

Dans les dernières années l'exploitation et le commerce du quartz ont augmentés dans l'île. Entre les principales espèces qui fournissent le bois d´œuvre, on trouve le pin macho, l'acajou de Cuba, le cèdre, le manglier rouge et l'ocuje. Plus du 85% des forêts sont jeunes et les arbres qui fournissent le bois d'œuvre ont de grandes dimensions.

L'exploitation de la pêche est centrée fondamentalement sur les fruits de mer: les crevettes et les langoustes. Les récifs coraliens, très bien conservés dans l'archipel, forment une barrière de 45 000 km2. La nature vierge de quelques cayos qui ont été modérément exploités par le tourisme; la beauté sublîme de ses plages propres et sans contamination; ainsi que la beauté et la combinaison de ses paysages, font de l'île un spectacle visuel merveilleux et constant.

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Trinidad : la ville cubaine
Trinidad 1


Santisima Trinidad, ville colonie fondée en 1514 par Diego Velasquez, se niche entre les collines avancées de la Sierra de l’Escambray et la mer des Caraïbes. Elle a été édifiée au cours du XVIIIe siècle sur l'essor de l'industrie sucrière et la canne à sucre - cet or blanc récolté par les esclaves au profit des conquistadores espagnols - avant d'être mise en sommeil par la production de la betterave sucrière d'Europe au milieu du XIXe siècle.
trinidad 2


Depuis cette époque et la faillite des grandes familles sucrières de la vallée de Los Ingenios, Trinidad semble s'être endormie pendant un demi-siècle, la période révolutionnaire des années soixante ne faisant qu'accentuer cette somnolence. Isolée du reste de l'île pendant près de deux siècles, prise en étaux entre la mer et la montagne, la route bitumée qui y conduit n'existe que depuis 1952. Ses riches maisons de maîtres et ses palais endormis témoignent de sa grandeur passée où les aristocrates du sucre investissaient toute leur fortune dans la pierre... et la luxure (SIC).
Trinidad 3


C'est en début et en fin de journée que les teintes de bleu, d'ocre, de rose et de vert qui colorent les édifices sont les plus belles à contempler. Les rues du centre sont pavées de cailloux innombrables, de granit et de gypse qui sont un terrain de jeux idéal pour les enfants. A travers les fenêtres grillagées des maisons basses collées les unes aux autres, on aperçoit des intérieurs splendides au mobilier hérité d'un temps révolu, celui des royaumes européens.





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